Euro-blogs - Mot-clé - Conseil
2024-02-07T15:02:46+01:00
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Dotclear
Espace Schengen: la Bulgarie et la Roumanie privées de zone sans frontières
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2022-12-11T12:22:00+01:00
Bintou Traore
actualités européennes
BalkansConseilEspace SchengenImmigration et AsileRoute Migratoire
<p>Le Conseil vient de donner son feu vert à la Croatie pour rejoindre l'espace Schengen, mais la Roumanie et la Bulgarie ont rencontré ce jeudi 8 décembre, des obstacles nommés Autriche et Pay-bas. Ces derniers ont rejeté l'entrée des deux pays baltes dans l'espace de libre échange et ce, pour des raisons migratoires.</p>
<p><img src="https://euro-blogs.eu/public/Bintou_la_best/QR_visa_schengen_680.jpg" alt="172361539" style="display:block; margin:0 auto;" title="172361539, déc. 2022" /></p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2022/12/11/Elargissement-de-l-UE">Lire la suite</a></p>
Iran: des sanctions et encore des sanctions !
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2022-11-29T16:54:00+01:00
Bintou Traore
L'Europe et le monde
ConseilDiplomatieIranSanctionsUkraineUnion Européenne
<p><em>Plus de 2 mois après le décès de Mahsa Amini, les manifestations nationales contre le gouvernement théocratique Iranien se prolongent. La répression des manifestants s'accentue. Le Conseil des ministres des affaires étrangères, qui a condamné et sanctionné dès le départ l'Iran en raison de graves violations des droits de l'homme, a ajouté 29 personnes et trois entités à sa liste noire. Lorsque l'on croyait que le régime de Téhéran ne pouvait tomber plus bas, l'UE décide d'adopter d'autres sanctions et pour cause, des drones iraniens ont été utilisés par la Russie pour frapper l'Ukraine.</em></p>
<pre> <img src="https://euro-blogs.eu/public/Bintou_la_best/Unknown.jpeg" alt="Unknown.jpeg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Unknown.jpeg, déc. 2022" /></pre>
<p><code>Le président iranien Ebrahim Raïssi et son homologue russe Vladimir Poutine à Samarcande, en Ouzbékistan, le 15 septembre 2022</code></p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2022/11/29/R%C3%A9pression-en-Iran.-Les-sanctions-de-l-Union-Europ%C3%A9enne-sont-elles-suffisantes">Lire la suite</a></p>
Liban: Le principe de l'aide conditionnée réaffirmé par le Conseil
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2020-12-07T23:13:00+01:00
Césaire Régis Essis
actualités européennes
Actualités européennesAffaires européennesConseilConseil de l Union EuropéenneConseil des ministresconseil des ministresLiban
<p>En proie à l'instabilité, l'explosion du 04 Août 2020 a sonné le glas de Beyrouth. Plus de 200 morts et des dégâts de tous genres. S'en est suivie la paupérisation de la population déjà vulnérable (un libanais sur deux est pauvre). Passés le moment d'émotion et l'onde de choc nés de cette situation, de nombreux partenaires institutionnels déroulent désormais la forme que devrait prendre leur aide à ce pays. Au nombre de ceux-ci, l'Union Européenne. Ce Lundi 07 Décembre 2020, le Conseil réuni a réaffirmé son soutien et sa reconnaissance à la population, ainsi que le principe d'une aide conditionnée et coordonnée (avec l'ONU et la Banque Mondiale) au pays.</p>
<p><img src="https://euro-blogs.eu/public/PHOTOS_REGIS/Symboles-Langues-accueil_782-3beb42fdd8-ConvertImage-ConvertImage.jpg" alt="Symboles-Langues-accueil_782-3beb42fdd8-ConvertImage-ConvertImage.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Symboles-Langues-accueil_782-3beb42fdd8-ConvertImage-ConvertImage.jpg, déc. 2020" /> ©Touteleurope.com</p>
<p><strong>Une aide coordonnée</strong></p>
<p>Il faut noter que les trois institutions citées travaillaient sur un plan destiné à identifier les dégâts provoqués par l'explosion et à évaluer l'ampleur de l'aide qu'il faudrait déployer pour la reconstruction de la ville. L'Evaluation Rapide des Dégâts et Besoins (RDNA en anglais), a rendu ses conclusions le 31 Août 2020, indiquant que pour ce faire, il faudrait jusqu'à 2,2 milliards de dollars. Un chiffre revu à la hausse par l'intégration du plan Cadre de Réforme, de Relèvement et de Reconstruction (3RF en anglais). Ainsi, c'est 2,5 milliards de dollars que les partenaires du Liban se disent disposés à mettre sur la table pour accompagner la reconstruction des services publiques.</p>
<p><strong>Une aide conditionnée</strong></p>
<p>Si la part de l'enveloppe globale réservée à l'aide humanitaire n'y est pas sujette (246 millions de dollars seront octroyés au pays en Janvier 2021), celle qui concerne la reconstruction, l'est. Le Conseil a posé des préalables qui devront être respectés pour la réussite de la collaboration. Ces préalables sont tirés des principes qui gouvernent le Cadre de Réforme, de Relèvement et de Reconstruction. Ce sont: <strong>L'inclusion</strong> pour une meilleure prise en compte des aspirations du peuple à travers la participation au processus <em>"de la société civile, du secteur privé, des femmes et des jeunes"</em>. <strong>La réforme</strong> pour la prise de mesures allant dans le sens de la bonne gouvernance et de la transparence. Notamment, par <em>"la création d'une autorité pour la lutte contre la corruption."</em> <strong>La souveraineté</strong>: Toutes ces mesures ne remettant pas en cause <em>"l'unité, la souveraineté, la stabilité et l'intégrité territoriale du Liban."</em>
Comme signifié par le communiqué final du Conseil du 07 Décembre 2020, la gestion de la crise fait appel à de hautes exigences, qui nécessitent que les forces politiques Libanaise se concertent pour la formation d'un nouveau gouvernement <em>"opérationnel"</em> et crédible.</p>
<p><strong>Le Conseil reconnaissant envers les Libanais</strong></p>
<p>Pour rappel, le Liban avec ses un peu moins de 11.000 km2 a accueilli plus d'un million de réfugiés Syriens. Soit, à peu près le même chiffre que l'Europe tout entière alors qu'ils ne sont liés ni à la flambée conflit Syrien, ni à son enlisement. Ainsi le Conseil a salué cette ouverture et recommandé que les efforts consentis soient maintenus en application du droit international et du principe du non-refoulement.</p>
<p><strong>Sources:</strong></p>
<p>Communiqué 13730/20, <em>Council conclusions on Lebanon</em>, (page consultée le 07/12/2020) <a href="https://www.consilium.europa.eu//media/47184/st13730-en20.pdf?utm_source=dsms-auto&utm_medium=email&utm_campaign=Lebanon%3a+Council+approves+conclusions+on+Lebanon">https://www.consilium.europa.eu//media/47184/st13730-en20.pdf?utm_source=dsms-auto&utm_medium=email&utm_campaign=Lebanon%3a+Council+approves+conclusions+on+Lebanon</a></p>
<p>World Bank, <em>Q&A: Beirut Rapid Damage and Needs Assessment — August 2020</em>, (page consultée le 07/12/2020), <a href="https://www.worldbank.org/en/news/factsheet/2020/08/30/qa-beirut-rapid-damage-and-needs-assessment-august-2020">https://www.worldbank.org/en/news/factsheet/2020/08/30/qa-beirut-rapid-damage-and-needs-assessment-august-2020</a></p>
Malta cherishes high hopes for saving the project of the European Union
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2017-01-22T18:57:00+01:00
Inese Danovska
politiques européennes
2017BrexitConseilGrechMalteprojet de l UEprésidenceTimmermansTrumpvision européenne
<p><em>Almost a month has passed since Malta assumed the rotating presidency of the EU. As each presiding country, it set out it’s priorities - the migration, the single market, the security issues, the social inclusion, the Europe’s neighbourhood and the maritime sector - that were soon published all over the media. Nevertheless, it’s representatives are also aiming to accomplish even a more complex task : to save the project of the European Union, make it more understandable to the ordinary citizens and to restore the trust in the EU institutions in the context of current political circumstances.</em></p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2017/01/22/Malta-cherishes-high-hopes-to-save-the-project-of-the-European-Union">Lire la suite</a></p>
Conseil ECOFIN : l’Europe désunie
urn:md5:4e5a63981aa026849ccaab49f0a9a551
2011-11-13T12:46:00+01:00
Julia Tepel
politiques européennes
CameronConseilConseil européenECOFINEurogroupefinanceHerman Van RompuyNicolas SarkozyZone euro
<p>L’écart entre les dix-sept pays de la Zone euro et les dix autres Etats membres de l’Union européenne se creuse. Ce constat n’a pas seulement été fait lors du Conseil ECOFIN, la réunion des vingt-sept ministres des Finances, qui a eu lieu le mardi 8 novembre à Bruxelles. Comme à l’habitude, le sommet a été précédé la veille, par la réunion de l’Eurogroupe, rassemblement mensuel informel des dix-sept ministres des Finances de la Zone euro. Cependant ce jour-là, l’attention s’est portée davantage sur la réunion de leurs homologues des Etats non-membres de la Zone euro. S’agit-il d’une « contre-réunion » des non-membres ?</p>
<p>Il est évident que depuis quelques mois, l’ambiance se gâte entre les différents Etats membres de l’Union européenne. D’un côté se rangent les Etats membres de la Zone euro. Avec à sa tête le couple franco-allemand, ces derniers visent une intégration économique renforcée passant par une modification des traités, afin de mieux affronter la crise qui ravage l’Europe. De l’autre côté se trouvent des Etats plus hésitants, extérieurs à la Zone euro comme le Royaume-Uni ou la Suède, qui craignent une Europe « à plusieurs vitesses ».</p>
<p>Durant le Conseil ECOFIN, la taxe sur les transactions financières - favorisée par le Parlement européen et la majorité des Etats de la Zone euro, et ardemment rejetée notamment par le Royaume-Uni et la Bulgarie - a semé la discorde. Tout accord semblant être compromis, la décision a été reportée jusqu’au printemps prochain.
L’histoire n’est pas sans précédent: lors du Conseil européen du 26 octobre, des tensions entre Nicolas Sarkozy et David Cameron quant à l’implication des pays non-membres de la Zone euro dans la gestion de la crise de la monnaie commune avaient provoqué un dérapage verbal du président français.
Suite à cet incident, Herman van Rompuy s’est vu attribuer de nouvelles missions. Il est désormais chargé d’informer les non-membres de la Zone sur les préparations et les résultats des sommets de l’Eurogroupe, le but étant de réconcilier membres et non-membres.</p>
<p>Vu la désintégration croissante au sein des Etats européens, l’avenir de l’Union semble d’autant plus incertain. En temps de crise, la désunion présente un danger supplémentaire étant donné son impact sur les marchés financiers volatils. Pour l’instant, toute entente semble inconcevable, tant les avis sont opposés. Qu’en est-il de la solidarité et de la coopération en Europe ? L’expérience a montré que les crises, mettant les membres de l’UE sous pression pour trouver une issue, ont toujours fini par les unir. Espérons donc que l’histoire se répètera…</p>
<p>Pauline Gallay et Julia Tepel</p>
<p>Sources:</p>
<p>http://www.euractiv.fr/offensive-ministres-finances-membres-zone-euro-article</p>
<p>http://fr.euronews.net/2011/11/08/les-ministres-europeens-des-finances-font-du-surplace/</p>
<p>http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/en/ecofin/125976.pdf</p>
<p>http://www.welt.de/politik/ausland/article13678684/Dieser-Belgier-soll-die-Euro-Rettung-koordinieren.html</p>
<p>http://www.euractiv.fr/reforme-traites-provoque-tensions-franco-britanniques-article</p>
Un sauvetage in extremis pour la Zone euro?
urn:md5:812860d6b740daeac89913b2d36eb69c
2011-11-06T16:12:00+01:00
Julia Tepel
politiques européennes
ConseilConseil européencrise gouvernance économiquecrise grecqueG20Zone euro
<p>Le mercredi 26 octobre 2011 s’est tenu à Bruxelles un sommet du Conseil européen décisif pour la Zone euro. Le futur de tout un continent étant en jeu, l’exercice s’est révélé périlleux. C’est après dix heures d’intenses négociations, notamment avec les banques européennes, que les chefs d’État des vingt-sept pays de l’Union européenne ont rendu leur verdict.</p>
<p>Quatre solutions principales ont été adoptées et seront par conséquent mises en application, non seulement afin de mettre fin à la crise actuelle tout en prévenant une nouvelle crise qui pourrait se déclarer en Europe.
La Grèce a bien évidemment été au centre des pourparlers. Les représentants des banques européennes ont finalement consenti à effacer une partie de leurs créances. La dette grecque sera par conséquent réduite de 50%, l’objectif sur le long terme étant qu’elle atteigne 120% du PIB du pays avant 2020. Il a en outre été convenu que le Fonds européen de stabilité financière (FESF) se devrait d’être augmenté et ce, dans le but de contenir la crise de la dette et d’éviter toute forme de contagion aux pays de l’Union. Grâce à un effet de levier, ce fonds atteindra bientôt les 1000 milliards d'euros. La création d’un autre fonds ouvert aux investisseurs étrangers souhaitant détenir des parts de la dette souveraine a par ailleurs été prévue. La troisième mesure phare, et non des moindres, consistera à restaurer la confiance dans le secteur bancaire européen en le renforçant. Des garanties seront proposées par les États aux banques dans la tourmente de manière à ce que celles-ci puissent continuer à accorder des crédits, vecteurs incontestables de création de richesses et d’emplois. Enfin, dans le but de favoriser la prise de décision entre les pays membres de la Zone euro et de coordonner davantage les politiques économiques et budgétaires de chaque État, dix mesures destinées à en améliorer la gouvernance ont été adoptées.</p>
<p>Le lendemain de cette réunion au sommet, l’euphorie était de mise. Les citoyens se sont vus rassurés, les grandes places boursières européennes se sont envolées... mais tout ceci ne fut que de courte durée. Moins de deux jours après l’accord de Bruxelles, de nombreuses critiques ont commencées à se faire entendre, notamment concernant la participation possible de la Chine au rachat de titres de la dette publique européenne.
Une autre nouvelle inattendue a, par ailleurs, fait l’effet d’une bombe moins d’une semaine après l’accord de Bruxelles. Le premier ministre grec George Papandréou a annoncé le 31 octobre son intention de consulter sa population, par le biais d’un référendum organisé début 2012, quant à l’adoption du plan de sauvetage européen de la Zone euro. Face à ce revirement de situation, un climat de surprise, d’inquiétude et d’incompréhension s’est installé au sein de la Zone euro. Si le “non” s’imposait et que le plan de renflouement était rejeté, la Grèce et bien d’autres de ses voisins européens pourraient rapidement se retrouver à nouveau dans la tourmente de ces derniers mois.
Voilà encore un sujet brûlant avec lequel les dirigeants mondiaux devront composer lors du prochain G20, qui se tiendra à Cannes les 3 et 4 novembre prochain. En espérant que l’élève européen, autrefois en tête de classe, ne se fera pas trop taper sur les doigts...</p>
<p>Julia Tepel et Pauline Gallay</p>
<p>Sources:</p>
<p>http://www.european-council.europa.eu/home-page/highlights/way-out-of-the-debt-crisis.aspx?lang=fr</p>
<p>http://ec.europa.eu/news/economy/111027_fr.htm</p>
<p>http://www.touteleurope.eu/index.php?id=2778&cmd=FICHE&uid=5528&no_cache=1&display<a href="https://euro-blogs.eu/post/2011/11/04/fiche" title="fiche">fiche</a>=5528</p>
<p>http://www.european-council.europa.eu/council-meetings.aspx?lang=fr</p>
<p>http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/10/27/l-europe-a-t-elle-ete-bradee-a-la-chine_1595120_1581613.html</p>
L’UE bouge-t-elle assez vite pour sa jeunesse ?
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2010-11-23T16:33:00+01:00
Virginie Hervé
politiques européennes
Androulla VassiliouConseiljeunesseYouth on the Moveéducation
<p>De l’avis des participants du Conseil Éducation et Jeunesse du 19 Novembre, à l’instar de Madame Androulla Vassiliou – commissaire chargée de l'éducation, de la culture, du multilinguisme et de la jeunesse – ou du ministre flamand Pascal Smet, les discussions y ont été au plus haut point fructueuses et enthousiasmantes. Les mauvaises langues ajouteront, sans doute, que c’est la moindre des choses, quand il s’agit d’apporter des réponses tombant sous le coup du bon sens à des questions consensuelles.</p>
<p>Quoi qu’il en soit, les ministres se sont accordés sur une kyrielle de conclusions, concernant tant la nécessaire amélioration du socle de compétences des jeunes européens, le rôle de l’éducation dans la lutte contre l’exclusion sociale, l’accent à mettre sur la formation professionnelle, que le problème épineux du chômage des jeunes. Certes des objectifs à moyen terme, s’inscrivant dans le cadre « Education et formation 2020 » de la stratégie Europe 2020, ont été fixés, des recommandations ont même été adressées aux États membres et à la Commission, mais au final rien de bien tangible. Disons-le clairement : les grandes décisions n’étaient pas l’objet de ce Conseil. Reste à espérer que les grandes lignes tracées à cette occasion ne seront pas que de vaines déclarations d’intention et qu’elles seront porteuses d’actions concrètes, dans ces domaines prompts à faire éclore une nouvelle génération de citoyens européens.</p>
<p>A ce propos, la réunion des ministres du 19 Novembre fut, pour la commissaire Vassiliou, l’occasion de mettre en lumière la nouvelle initiative « Youth on the Move » (Jeunesse en mouvement), officiellement lancée en septembre dernier par la Commission.</p>
<div class="external-media" style="margin: 1em auto; text-align: center;">
<object width="480" height="295"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/uOUdulsSMSs?fs=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/uOUdulsSMSs?fs=1" type="application/x-shockwave-flash" width="480" height="295" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed></object>
<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=uOUdulsSMSs">Youth on the Move : clip de présentation</a>
</div>
<p>Alors que le taux de chômage des jeunes européens dépasse 20%, l’objectif principal de cette initiative est de favoriser la mobilité de l’ensemble des étudiants et apprentis et de leur permettre d’acquérir ainsi l’expérience, les connaissances et les compétences nécessaires à leur insertion sur le marché du travail. En d’autres termes, « Youth on the Move » se propose, à la fois, de rendre l’éducation et la formation des jeunes plus adaptées à leurs besoins professionnels, et de donner à chacun la possibilité d’effectuer une partie de son cursus à l’étranger, au moyen des programmes communautaires de mobilité déjà existants (Comenius, Jeunesse en Action, Erasmus, Leonardo da Vinci, Grundtvig, Erasmus Mundus et Marie Curie). La stratégie «Jeunesse en mouvement » prévoit d’ores et déjà 10 actions prioritaires à mettre en œuvre rapidement : de la création d’un site web à un système européen de prêts aux étudiants, en passant par la suppression des obstacles juridiques et techniques à la mobilité et ça au moins c’est du concret !</p>
<p>Virginie Hervé, Monika Szulta et Ophélie Boudet.</p>
<p>Youth on the Move, site officiel : http://europa.eu/youthonthemove/index_fr.htm</p>
<p>Conclusions du Conseil sur l'initiative "Jeunesse en mouvement" : http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/en/educ/117851.pdf</p>
Budget 2011 : le bras de fer continue
urn:md5:af825fdc87d92f87dd0baf00c98e2cb3
2010-11-17T22:56:00+01:00
Monika Szulta
politiques européennes
budget 2011Conseil
<p>Le budget européen 2011 est dans l’impasse ! C’est la première fois depuis 22 ans qu’une telle situation se produit, mais il s’agit cette fois du premier budget négocié sous le traité de Lisbonne. En effet, le traité a modifié le processus décisionnaire en accordant au Conseil et au Parlement la codécision sur la question. Après une proposition de la Commission européenne, le Conseil et le Parlement doivent amender le budget. En cas de divergence, les deux institutions ont 21 jours pour trouver un accord au sein du comité de conciliation. Et ce délai vient justement d’arriver à échéance le 15 novembre.</p>
<p>Cependant, le désaccord ne concerne pas les chiffres du budget. Le Parlement a déjà accepté de limiter la hausse du budget à 2,91%, selon la volonté de l’eurosceptique David Cameron, alors qu’il était prévu de l’augmenter de 6,19%. Toutefois, le Parlement maintient ses exigences politiques et pose des conditions à l’approbation du budget. Tout d’abord, il souhaite maintenir un taux de flexibilité de 0,03% pour faire face à des dépenses imprévues. Ensuite, les députés souhaitent ouvrir la discussion sur la création de ressources propres pour l’Union Européenne (telle qu’une taxe sur les transactions financières) et être associés à la négociation du budget pluriannuel pour 2014-2020. Un petit nombre d’Etats menés par le Royaume-Uni, la Suède et les Pays-Bas ont cependant refusé de discuter de ces éléments et l’accord s’en trouve bloqué.</p>
<p>Les réactions face à ce comportement ont été vives : le président de la Commission a condamné le « manque d’esprit européen » de ces Etats et a averti que ceux qui « pensent avoir remporté une victoire contre Bruxelles, se sont tiré une balle dans le pied ». Tandis que le porte-parole de David Cameron a déclaré qu’un transfert supplémentaire de pouvoir vers Bruxelles n’était pas envisageable.</p>
<p>Si le budget n’est pas adopté avant la fin de l’année, il sera gelé au montant de 2010 et redistribué en 12 versements égaux. Cette situation risque de freiner les nouveaux projets de l’Union Européenne comme le service européen pour l’action extérieure ou le financement du réacteur nucléaire ITER. Il reste une dernière chance aux chefs d’Etat de se mettre d’accord lors du Conseil européen de Bruxelles des 16 et 17 décembre qui risque d’être mouvementé entre l’adoption in extremis du budget européen et la révision limitée du traité de Lisbonne.</p>
<p>Si les Etats souhaitent assumer les nouvelles politiques qu’ils ont mis en place et les nouvelles compétences apportées par le traité de Lisbonne, il faudra mettre la main au porte-monnaie !</p>
<p>Monika Szulta, Virginie Hervé et Ophélie Boudet</p>
<p>http://www.euractiv.fr/ue-impasse-budgetaire-article</p>
Un conseil pour les Balkans : dotez-vous du passeport biométrique !
urn:md5:657038c5cbc232779752c4b304546f26
2010-11-11T14:25:00+01:00
Ophélie Boudet
politiques européennes
BalkansConseilEspace Schengenpasseports biométriquesvisas
<p>Désormais, Albanais et Bosniens pourront voyager librement au sein des 25 pays membres de l’espace Schengen grâce à leur passeport biométrique. La circulation dans ces pays de l’UE leur sera autorisée durant 3 mois sans avoir à effectuer une demande de visas.</p>
<p>En effet, le Conseil des ministres de l’Intérieur de l’Union Européenne, réuni le 8 novembre à Bruxelles, a voté à l’unanimité une nouvelle mesure levant l’obligation de visas pour l’Albanie et la Bosnie dans l’espace Schengen. Cependant, derrière l’euphorie naissante des Balkans, il y a une ombre au tableau : une clause permettant la réinstauration du système de visas en cas de débordement. Cette libéralisation leur offre ainsi la facilité de voyager à travers les pays de l’UE mais ne les autorise pas pour autant à accéder au marché du travail ni à effectuer une demande d’asile.</p>
<p>Cet assouplissement de l’Union Européenne, au niveau de la circulation des hommes, s’est cette fois vu doté de conditions votées par les ministres afin d’éviter l’afflux massif de demandeurs d’asile et d’immigrants. La France, l’Allemagne et les Pays-Bas ont exprimé leur réticence à l’ouverture des portes de Schengen aux pays des Balkans, refroidis par l’expérience de la libéralisation des visas en Serbie et en Macédoine. Cette dernière avait généré une forte migration de minorités en 2009, notamment des Roms, aujourd’hui encore source de polémiques et d’incompréhensions.</p>
<p>Le rapprochement de l’Albanie et de la Serbie avec l’UE n’est donc pas toujours vu d’un œil bienveillant. L’exemption des visas, qui devrait entrer en vigueur à la mi-décembre, s’accompagne ainsi d’une suspension potentielle du mécanisme en cas d’abus et d’une supervision plus rigoureuse de ce nouveau système par les pays concernés.</p>
<p>Les Etats membres manifestent par là leur volonté d’une plus grande fermeté en matière d’élargissement européen. La Commission est d’ailleurs chargée de surveiller les futures réformes menées par ces deux pays quant au renforcement de la démocratie, à la lutte contre la criminalité, ou encore à l’immigration clandestine.</p>
<p>Cet encouragement vers l’intégration européenne n’est donc pas un cadeau gratuit pour les ressortissants albanais et serbes, mais il salue les efforts réformateurs fournis par les deux pays dans le sens des critères d’adhésion fixés par l’UE… En attendant d’obtenir un bon pour la candidature ?</p>
<p><em>Monika Szulta, Virginie Hervé et Ophélie Boudet</em></p>
<p><img src="http://www.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_large/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2010-11-08T170029Z_1942612679_GM1E6B902QD01_RTRMADP_3_EU-VISAS-BALKANS_0.JPG" alt="" /></p>
<p><ins>Sources</ins></p>
<p><strong>Image</strong> : http://www.rfi.fr</p>
<p>http://www.consilium.europa.eu/showFocus.aspx?id=1&focusId=532&lang=fr</p>
<p>http://www.rfi.fr/europe/20101108-ue-leve-visas-bosnie-albanie-mi-decembre</p>
Candidature serbe : de l’art du maniement institutionnel de la carotte et du bâton
urn:md5:26d3c0292687ebe1bae638f132d88464
2010-10-27T21:00:00+02:00
Virginie Hervé
politiques européennes
candidatureConseilSerbieélargissement
<p>Lundi 25 octobre 2010, les ministres des Affaires étrangères des 27, réunis à Luxembourg à l’occasion du Conseil des Affaires générales, sont parvenus à un consensus, ouvrant à la Serbie, une nouvelle fenêtre vers son horizon européen. En accord avec la procédure fixée par le Traité sur l’Union européenne, le Conseil a décidé de transmettre à la Commission, la candidature d’adhésion à l’UE, déposée par le Président serbe, Boris Tadic, en décembre 2009. Cette décision a été saluée par les deux partis.</p>
<p>Pourtant, si cette étape représente une avancée procédurale certaine, sa portée n’en demeure pas moins essentiellement symbolique. D’une part, le statut officiel de candidat n’est toujours pas acquis pour la Serbie, dont l’avenir européen doit maintenant être examiné par la Commission. Celle-ci ne devrait pas rendre d’avis définitif avant le second semestre 2011. D’autre part, si un blocage a cette fois pu être évité, il n’en a peut-être été, par là, que retardé.</p>
<p>Les Pays-Bas, qui ont exprimé leurs franches réticences à voir la Serbie progresser sur la voie de l’intégration européenne, ont obtenu que toute nouvelle avancée soit dorénavant décidée unanimement et conditionnée à « une pleine coopération avec le Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) » (1). Le Président Tadic est ainsi averti. Si le Conseil a manifestement tenu à reconnaître et encourager le dialogue direct récemment établi entre Serbie et Kosovo, les efforts des autorités serbes, pour arrêter et livrer à la justice internationale, deux de leurs ressortissants suspectés de crimes de guerre - Ratko Mladic et Goran Hadzic - sont jugés insuffisants. La carotte… et le bâton !</p>
<p>En dépit, d’un apparent geste de rapprochement, la pression est donc maintenue sur la République balkanique pour qui la route de l’adhésion à l’UE, balisée par les critères de Copenhague et l’objectif d’apaisement régional, reste encore longue et incertaine. D’autant plus, que si un compromis à cette fois été trouvé, Uri Rosenthal, le chef de la diplomatie néerlandaise, a fait savoir que son pays était déterminé à ne plus céder un pouce de terrain sur la question des fugitifs Hadzic et Mladic. Les Pays-Bas, qui accueillent le TPIY à La Haye, restent, en effet, très marqués par l’impuissance de leurs casques bleus à prévenir le massacre de milliers de musulmans bosniaques à Srebrenica en 1995. Massacre pour lequel l’ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, est inculpé de génocide et de crime contre l’humanité.</p>
<p>Parallèlement, les actions violentes menées ces derniers jours par des groupes ultras – nationalistes et conservateurs - viennent rappeler les menaces qui pèsent sur le processus démocratique serbe : qu’il s’agisse de hooligans obligeant l’interruption d’un match de football à Gênes ou de casseurs haineux provoquant des batailles de rue à Belgrade, en marge de la Gay Pride. Dix ans après le renversement de Slobodan Milosevic, les fantômes du siècle passé continuent de hanter des Balkans schizophrènes, où l’on voit difficilement comment nationalisme exacerbé et ambition européenne pourraient, à l’heure actuelle, faire bon ménage ?</p>
<p>Virginie Hervé</p>
<p>(1) Conclusions officielles du Conseil :
http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_Data/docs/pressdata/EN/genaff/117314.pdf</p>
<p>Article du Monde.fr : http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/10/25/la-serbie-franchit-une-etape-cle-vers-son-adhesion-a-l-ue_1431075_3214.html#xtor=RSS-3208</p>