Euro-blogs - Mot-clé - Erasmus2024-02-07T15:02:46+01:00urn:md5:b213e54b8781eaa382c99815b0c732e9DotclearLa jeunesse a-t-elle sa place dans l’Union européenne ?urn:md5:a9133d7a2f6291d0f46a4de8a5fbb3fc2021-01-10T10:00:00+01:00Alice Couléonpolitiques européennescorps européen de solidaritéemploiErasmusGarantie pour la jeunessejeunesseMobilitéspolitique jeunesseprojets européens
<p>Depuis plusieurs années, la jeunesse perd la confiance envers les pouvoirs publics que ça soit au niveau national mais c’est encore plus marqué au niveau européen. Selon une étude, 57 % des jeunes européens pensent qu’ils sont exclus de la vie économique et sociale. C’est vrai que lorsqu’on regarde les politiques à tout niveaux nous pouvons penser que la jeunesse est la génération oubliée mais est-ce vraiment vrai au niveau européen ? Et comment la jeunesse peut se sentir mieux représentée dans l’Union européenne ?</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2021/01/09/La-jeunesse-a-t-elle-sa-place-dans-l%E2%80%99Union-europ%C3%A9enne">Lire la suite</a></p>
Coronavirus : quelles conséquences sur le programme ERASMUS+ ?urn:md5:7e38249e1434ff229427d4a1f5c0adfb2020-12-19T20:00:00+01:00Camille Robertvoyage d'étudeCommission EuropéenneErasmusProgramme Erasmus
<p>Le programme Erasmus + consistant à un programme d'échange d'étudiants ou de volontaires entre différents pays est basé sur une mobilité, de six mois à un an, dans un pays y adhérant. La crise sanitaire que le monde traverse depuis mars n'est donc pas en adéquation avec une mobilité qui requière une libre circulation entre deux pays membre et un bon fonctionnement des universités.
<img src="https://euro-blogs.eu/public/Camille_Robert/blog_2.jpg" alt="blog_2.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="blog_2.jpg, déc. 2020" /></p>
<pre> Sigle officiel ERASMUS+</pre>
<p><strong>Une mobilité écourtée pour certains</strong></p>
<p>D'après un sondage effectué par le réseau Erasmus Student Network, 25 % des échanges d'étudiants ont été annulés en raison de la pandémie et 37,5 % des étudiants se sont retrouvés dans une situation problématique liée à leur échange (impossibilité de rentrer à la maison, problèmes d'hébergement par exemple). La plupart des pays membre ont connu un confinement sur plusieurs mois, ainsi qu'une fermeture de nombreux magasins. L'expérience ERASMUS où les étudiants découvrent une culture différente, des personnes de tout horizon et un mode de vie dissemblable à la leur, a été pour nombreux d'entre eux bafouée. La fermeture des bars, restaurants et lieux publics promouvant la sociabilisation a été un frein pour les jeunes souhaitant rencontrer des personnes locales de leur âge, et également à l'apprentissage de la langue étrangère qui se fait principalement par la rencontre d'individus.</p>
<p><img src="https://euro-blogs.eu/public/Camille_Robert/blog_1.JPG" alt="blog_1.JPG" style="display:block; margin:0 auto;" title="blog_1.JPG, déc. 2020" />
Les effets sur la mobilité, <em>research report on the impact of COVID-19 on student exchanges in Europe</em>, Erasmus Student Network, 2020.</p>
<p><strong>Comment l'Union européenne compte aider les étudiants ?</strong></p>
<p>Afin de soutenir les jeunes volontaires et étudiants participant à Erasmus +, la Commission européenne a déclaré qu'elle rendra le programme aussi flexible que possible en soutenant les jeunes qui ont dû rentrer dans leur pays d'origine, et en garantissant le remboursement de tous les coûts engendrés par la pandémie. De plus, les cours ont été maintenus à distance afin que les crédits nécessaires pour réussir une année scolaire puissent être obtenus.
Les organisations étudiantes sur place essayent tout de même de proposer des activités afin que les étudiants et volontaires étrangers puissent garder un contact avec les personnes locales. Des apéritifs par visioconférence ou même des quiz en ligne leur permettent de continuer à pratiquer la langue du pays et à faire de nouvelles connaissances sans risquer la santé d'autrui.</p>
<p><strong>L'impact financier</strong></p>
<p>Lorsqu'ils participent à une mobilité internationale, les étudiants et volontaires Erasmus reçoivent
une subvention pour couvrir les dépenses supplémentaires pendant leur séjour à l'étranger. Des études ont montré que la subvention recouvre environ la moitié des dépenses à l'étranger pour près de 70 % des étudiants. Cependant, beaucoup ont longtemps été dans l'incertitude de savoir ce dont il adviendra de leurs bourses, qui ont été finalement distribuées aux étudiants au courant du montant de leur bourse. Ils ont pu la conserver soit entièrement, soit partiellement ou en recevant des bourses supplémentaires. Il y avait également de nombreux doutes concernant les frais déjà engagés, dans l'habitation ou les frais de scolarité par exemple. Nombreux sont ceux qui n'ont pas pu récupérer la totalité de leur argent. Compte tenu du fait que les agences nationales n'étaient pas préparées aux rapides changements dû à la crise du COVID-19, la confusion était compréhensible.</p>
<p>Les étudiants étrangers profitant du programme Erasmus+ ont globalement eu le sentiment de ne pas avoir accès aux informations et au soutien, car une grande partie des informations n'est disponible que dans la langue locale. De plus, l'incohérence de l'information et la diversité des mesures mises en œuvre par les pays européens à l'échelle nationale au début de la crise a contribué à un sentiment de confusion et d'isolement. Aujourd'hui, beaucoup d'étudiants sont réticents à faire partie du programme Erasmus+ tant que la situation sanitaire ne se soit pas améliorée.</p>
<p>Sources :</p>
<p>Commission européenne, <em>Coronavirus impact</em>, https://ec.europa.eu/programmes/erasmus-plus/resources/coronavirus-impact_en, consulté le 10 décembre 2020.</p>
<p>Erasmus Student Network, ESN, <em>Research report on the impact of COVID-19 on student exchanges in Europe</em>, « student_exchanges_in_times_of_crisis_-_esn_research_report_april_2020.pdf », consulté le 10 décembre 2020.</p>
<p>Parlement européen, <em>Covid-19 : quels effets sur Erasmus et le Corps européen de solidarité ?</em> | Actualité | Parlement européen, https://www.europarl.europa.eu/news/fr/headlines/society/20200429STO78173/covid-19-quels-effets-sur-erasmus-et-le-corps-europeen-de-solidarite, consulté le 10 décembre 2020.</p> Une bougie supplémentaire pour Erasmus, le programme fête ses 30 ansurn:md5:44e99888118e0c23d64e2b65eda23fe72017-01-17T01:14:00+01:00Martin Strolenypolitiques européenneseducationErasmusjeunesseUnion Européenneéchange
<p>Le programme d'échange européen fête ce lundi 9 janvier 2017 ses 30 ans d’existence. Lancé en 1987, Erasmus est l'acronyme de « European Action Scheme for the Mobility of University Students » (en Français : Programme Européen d'Action pour la Mobilité des Etudiants à l'Université). Ce nom fait référence au moine, philosophe et humaniste néerlandais appelé Erasme militant en faveur de la paix en Europe. Renommé Erasmus + en 2014, ce programme rencontre un franc succès depuis sa création. En effet, 5 millions de personnes ont pu participer à un échange par l’intermédiaire d’Erasmus +, programme qui a beaucoup évolué depuis sa création afin de pouvoir toucher de nouveaux bénéficiaires. Tout d’abord, la liste des pays inscrits s’est étendue passant de 9 à la création (pays qui composent la CEE, communauté économique européenne) à 33 pays. De plus, il est désormais possible de partir que l’on soit élèves du primaire, du secondaire, de lycées professionnels, demandeurs d’emplois et même enseignants et formateurs ! En 2016, 2145 formateurs, 2454 enseignants de l’enseignement supérieur et 1839 enseignants et personnels de l’enseignement scolaire ont bénéficié du programme Erasmus +. Le programme s’est davantage ouvert aux apprentis puisqu’il intègre l’ancien programme Leonardo créé en 1995. Selon le rapport annuel de l’Agence Erasmus +, 4.500 apprentis sont partis en séjours courts en 2015. Le budget a également été revu à la hausse avec 14,7 milliards d’euros sur la période 2014-2020, soit une augmentation de 40 % par rapport au budget du programme sur la période 2007-2013 (+ 78 % pour la France). Les bourses ont également été réajustées selon les coûts de vie dans les pays participants et sont cumulables avec les bourses accordées sur critères sociaux afin d’éviter l’éventuel « favoritisme ».</p>
<p>Ainsi le profil type de l’étudiant Erasmus en 2013 est une fille d’environ 22 ans qui possède une licence, qui part 6 mois et qui touche une bourse s’élevant à 272 euros.</p>
<p>Très reconnu dans l’ensemble de l’union européenne, la France s’impose comme une destination très prisée des étrangers. Elle occupe la troisième position devancée par l’Allemagne qui accueille 30 964 étudiants et l’Espagne 39277 étudiants annuellement.</p>
<p><img src="https://euro-blogs.eu/public/Erasmus_tricet_let.png" alt="Erasmus_tricet_let.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Erasmus_tricet_let.png, janv. 2017" /></p>
<p>Plus de 6 étudiants Erasmus en France sur 10 sont originaires des pays voisins avec une qualité de vie et un niveau scolaire similaires à la France. Par ailleurs, selon l’UNESCO, la France est la destination favorite des Belges, des Roumains, et des Portugais.</p>
<p>Pour les responsables d'Erasmus+ qui viennent d’effectuer le bilan des 30 ans du programme, « la construction d'une citoyenneté européenne et d'une Union européenne plus équitable, plus inclusive et durable est en marche ».</p>
<p>Cependant le Brexit voté l’année dernière a des conséquences directes sur le programme, l’université de Cambridge a constaté une baisse des demandes d'inscription en provenance de l'UE pour 2017 de 14,1 %. Pour rassurer les étudiants souhaitant partir étudier en Angleterre, le ministre britannique des Universités, Jo Johnson, a annoncé « que les règles allaient rester inchangées pour les étudiants de l'UE pour la rentrée 2017-2018, notamment en ce qui concerne les frais d'inscription ».</p>
<p>Pour finir, en France, Erasmus a inspiré un film « L’auberge espagnole » sorti en 2002. Très grand succès, ce film retrace l'histoire d'un étudiant français qui part étudier à Barcelone et très occupé par ses tracas sentimentaux. D’ailleurs, une étude publiée en 2014 recense 1 million de naissances issues de parents s'étant rencontrés durant un séjour Erasmus…un chiffre qui ne cesse de croître !</p>
<p><em><strong>Sources :</strong></em></p>
<p>1)<a href="http://www.20minutes.fr/societe/1939547-20161010-30-ans-erasmus-comment-programme-europeen-veut-faire-partir-encore-plus-jeunes-etranger">http://www.20minutes.fr/societe/1939547-20161010-30-ans-erasmus-comment-programme-europeen-veut-faire-partir-encore-plus-jeunes-etranger</a></p>
<p>2)<a href="http://www.leparisien.fr/societe/erasmus-30-ans-deja-09-01-2017-6541830.php">http://www.leparisien.fr/societe/erasmus-30-ans-deja-09-01-2017-6541830.php</a></p>
<p>3)<a href="http://www.ouest-france.fr/europe/erasmus-c-est-30-ans-d-echanges-et-5-millions-de-jeunes-4724633">http://www.ouest-france.fr/europe/erasmus-c-est-30-ans-d-echanges-et-5-millions-de-jeunes-4724633</a></p>
<p>4)<a href="https://euro-blogs.eu/post/2017/01/17/4)http://www.rfi.fr/europe/20170110-union-europeenne-education-enseignement-erasmus-30-ans-echanges">http://www.rfi.fr/europe/20170110-union-europeenne-education-enseignement-erasmus-30-ans-echanges</a></p> L’élan franco-tunisien pour la jeunesse : le partenariat Erasmus +, au cœur des enjeux politiques et démocratiques tunisiensurn:md5:474541244e24ef060bd122ad32764c652016-12-04T21:50:00+01:00Audrey Moricepolitiques européennesdémocratieErasmusFederica MogherinijeunessemobilitéPolitique européenne de voisinageTunisieUnion européenne
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Début décembre, l’Union européenne et la Tunisie ont conjointement annoncé le lancement d’un partenariat pour la jeunesse, destiné notamment à mettre au point un programme Erasmus +. Le 1er du mois, Federica Mogherini, Haute Représentante du Service européen pour l’Action extérieure (SEAE) a rencontré à Bruxelles le président tunisien Beji Caid Essebsi, qui mène la transition démocratique du pays.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2016/12/04/L%E2%80%99%C3%A9lan-franco-tunisien-pour-la-jeunesse-%3A-le-partenariat-Erasmus-%2C-au-c%C5%93ur-des-enjeux-politiques-et-d%C3%A9mocratiques-tunisiens">Lire la suite</a></p>
Quel avenir pour l’éducation européenne ?urn:md5:c2c78e7c774e91d44515b1e9c439edf72012-12-16T11:19:00+01:00Ewa Hanszkepolitiques européennesEducationErasmus
<p>Dans les jours 26-27 le novembre à Bruxelles a eu lieu la séance du Conseil de l'Union européenne pour l’éducation, la jeunesse, la culture, pour débattre sur les standards de l’éducation et de l'enseignement professionnel et afin de soutenir ensemble meilleur développement de la culture.</p>
<p>Pendant la séance, le Conseil a accepté la conclusion en matière de compétence de lecture et la conclusion sur l’enseignement et la formation de la stratégie Europe 2020. De plus les ministres de l’éducation qui ont participé à la séance debattaient sur des qualifications et sur un statut de professeur dans un compte de moyens financiers limités.</p>
<p>Il y a quelques mois la Commission européenne a proposé le programme « Erasmus pour tous » qui a été aussi un sujet des débats au Conseil.
Au début le nouveau programme a eu à réunir toutes les initiatives actuelles en matière d'enseignement, de formation, de jeunesse et de sport. La Commission a proposé l’augmentaion de la dépense d'environ 70 % par rapport au budget actuel, cela signifierait pour le nouveau programme de 19 milliards d'euros dans les années 2014-2020. Dans le cadre du programme même 5 million d'Européens – c’est à dire deux fois plus qu’actuellement – auraient des chances d'étudier à l'étrangèr.</p>
<p>A la fin du novembre la Commission de la culture et de l'éducation du Parlement européen a accepté le projet du nouveau programme au profit de l’éducation, de la jeunesse et du sport qui s’appelle YES Europe. YES c’est à dire Youth, Education and Sport sera un programme avec un budget de 18 milliards d'euros dans les années 2014-2020.</p>
<p>En Europe, on menait des entretiens sociaux en rapport avec des changements dans le programme d’éducation, la critique a aussi apparu. Les sceptiques rapprochent la centralisation inutile qui, au lieu de faciliter la gestion, provoque l’augmentation de la structure de gestion du programme concret, c’est à dire l’augmentation de la bureaucratie qui provoquera plus de difficulté dans l’accès au programme et en diminuera l’efficacité. D’aprés les sceptiques les fonds déconcentrés qui agissent dans le cadre des programmes séparés permettent une gestion plus facile. Les sceptiques ne supportent pas la mise de tous les programmes sous un seul nom, ils croient garder le nom original des programmes bien connus depuis des années.</p>
<p>D’autre côté la Commission s'efforce de modernisés les procédures administratives pour profiter le plus efficacement du budget pour les 7 années suivantes. L’augmentation des fonds pour le programme paraît très favorable. L’attribution des fonds pour aider financièrement les initiatives sportives semble aussi très favorable. Les membres de la Commission qu'on utilise les noms des programmes existants jusqu’à présent.</p>
<p>Janvier 2013 le programme sera voté.</p>
<p>Sources:
http://www.eurodesk.pl/aktualnosci/yes-europe-zamiast-erasmusa-dla-wszystkich
http://wiadomosci.ngo.pl/wiadomosci/730676.html
http://www.consilium.europa.eu/ueDocs/cms_Data/docs/pressData/fr/educ/133922.pdf</p> 25ème anniversaire d'Erasmus, la fin d'une époque ?urn:md5:53968c42addae800fcfa7914b6444c782012-11-16T21:24:00+01:00Pauline Melkapolitiques européennesErasmusParlement Européenéducation
<p>C'est cette année le vingt-cinquième anniversaire du programme, et voilà qu'aujourd'hui, faute de financement, il semble remis en cause. Mais c'est mal connaître les irréductibles de la commission chargée du budget du Parlement, que de croire qu'ils se laisseront faire aussi facilement par des Etats rechignant à payer.</p>
<p>Les difficiles négociations sur le budget de l'Union européenne pour l'année 2013 ont échoué mardi après le retrait du Parlement européen. Il semblerait qu'il y ait un manque de 8,9 milliards d'euros afin de pouvoir financer plusieurs programmes dont les bourses étudiantes Erasmus, a estimé la commission s'occupant du budget dans le rapport de la session plénière d'octobre 2012 pour que le programme Erasmus puisse subsister (1). Le programme Erasmus est le programme de mobilité le plus populaire au sein des étudiants. Depuis son lancement en 1987, il a permis à 2,3 millions d'étudiants européens de partir dans un autre pays membre de l'UE. La mobilité des étudiants équivaut à 85% du budget Erasmus annuel et que 4% des étudiants perçoivent une bourse Erasmus, sans laquelle, la possibilité de se former par l'échange n'aurait même pas été envisageable. On comprend mieux, dès lors, les enjeux liés au financement de ce programme (2).</p>
<p>Cependant la notoriété d'Erasmus semble jouer en sa faveur et différents acteurs sont prêts à le défendre, à commencer par les parlementaires eux-mêmes.
En effet, Alain Lamassoure, président de la commission du budget du Parlement européen, considère impossible de négocier le budget pour l'année 2013 à partir du moment ou le conseil bloque déjà la situation financière de 2012. Utilisant la popularité lié à ce programme pour faire céder les états. Quant au président du Parlement, Martin Schulz, il déclare les Etats fautifs dans cette affaire (3).
Les parlementaires ne sont pas les seuls à s'exprimer sur ce cas. En effet, même les stars se mettent à défendre ce projet. Plus de 100 personnalités européennes ont signé une lettre de pétition pour que les dirigeants financent suffisamment ce programme. (4)</p>
<p>
Erasmus est né il y a maintenant 25 ans, prenant le nom du théologien humaniste Erasme de Rotterdam, connu notamment pour cette expression « Nulli concedo » (« Je ne fais de concessions pour personne ») il semblerait qu'Erasmus ne soit pas prêt à en faire non plus.</p>
<p>Pauline Melka</p>
<p>Dimitra Bismpiki</p>
<p>(1)http://www.europarl.europa.eu/news/fr/pressroom/content/20121024IPR54376/html/V%C3%A9rifier-les-demandes-de-fonds-de-l'UE-avant-de-proposer-des-coupes-budg%C3%A9taires</p>
<p>(2)http://ec.europa.eu/education/pub/pdf/higher/erasmus0910_fr.pdf</p>
<p>(3)http://www.dna.fr/politique/2012/11/14/un-serieux-blocage-sur-le-budget</p>
<p>(4)http://www.eurosduvillage.eu/100-personnalites-pour-sauver,5769.html</p> Nouveau programme « Erasmus pour tous », permet il vraiment la mobilité pour TOUS les jeunes ?urn:md5:703501457077ff5bc818ccd187bd8eba2011-12-02T08:01:00+01:00Mara Theresa Kleinpolitiques européennesCommission européenneErasmusjeunessemobilité
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La Commission Européenne a proposé le 23 novembre 2011 le nouveau programme « Erasmus pour tous » - le programme de l’UE pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport, il sera doté d’un budget de 19 milliards d’euros sur la période 2014-2020.</p>
<p>Le programme renforcera la mobilité des étudiants, la coopération entre organisations éducatives et le soutien à la réforme des politiques dans les États membres et d’une coopération avec les pays tiers. Des éléments innovants tels que des prêts pour des étudiants de Master ainsi que 400 «alliances de la connaissance» (systèmes de coopération entre universités et entreprises) sont proposés.</p>
<p>« Erasmus pour tous » s’inscrit dans la philosophie du « capital humain » de l’UE. Il réunirait l’actuel programme d’action dans le domaine de l’éducation et de la formation tout au long de la vie (Erasmus, Leonardo da Vinci, Comenius et Grundtvig), le programme « Jeunesse en action » et cinq programmes de coopération internationale (Erasmus Mundus, Tempus, Alfa, Edulink et le programme de coopération avec les pays industrialisés).</p>
<p>Certes, à première vue,ce nouveau programme semble proposer une amélioration pour la mobilité des jeunes, cela est certainement vrai pour le programme ERASMUS 2007-2013, mais pas forcement pour les autres programmes. Les programmes avec des objectifs plus spécifiques risquent de se retrouver fondus dans le financement global des actions destinées à la jeunesse et à l’éducation, le principe d’un budget globalisé pour plusieurs types de programmes peut mettre en danger la diversité des actions proposées par les porteurs de projets.
Sur le plan des politiques sur l’éducation, ce programme est intéressant mais il faut néanmoins rester vigilants. En effet des projets alternatifs tels que les initiatives portées par des jeunes, l’éducation informelle et l’aide à la participation des jeunes en difficultés doivent être préservées. Le programme fait un focus sur l’axe de l’éducation formelle et la formation universitaire. Le bénévolat reste cependant inclut dans le programme.</p>
<p>Prenons l’exemple du programme Jeunesse en Action : ce programme créé pour soutenir les initiatives des jeunes, pour permettre leur implication et leur participation à différents projets, le dialogue structurel, le bénévolat et les échanges des jeunes. Il s’adressait à tous, en particulière les groupes de jeunes rencontrant des difficultés ou intégrés dans des actions informelles. C’était le seul programme concernant tous les jeunes, ne tenant pas compte du niveau de formation. Doit-on craindre la perte de l’essence du projet dans la globalisation du programme ? Prêtons tout de même attention à la manière dont se définit le programme : « Erasmus pour tous est ouvert à tous les apprenants et formateurs ».</p>
<p>Clothilde Fery - Mara Klein</p>
<p>Sources :</p>
<p><a href="http://ec.europa.eu/education/erasmus-for-all/">http://ec.europa.eu/education/erasmus-for-all/</a></p>
<p><a href="http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/11/1398&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en" title="http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/11/1398&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en">http://europa.eu/rapid/pressRelease...</a></p>
<p><a href="http://www.euractiv.com/fr/specialreport-jobs-growth/lue-soutient-la-mobilit-de-lemploi-avec-des-cours-de-langues-news-509143" title="http://www.euractiv.com/fr/specialreport-jobs-growth/lue-soutient-la-mobilit-de-lemploi-avec-des-cours-de-langues-news-509143">http://www.euractiv.com/fr/specialr...</a></p>