Euro-blogs - Mot-clé - Syrie2024-02-07T15:02:46+01:00urn:md5:b213e54b8781eaa382c99815b0c732e9DotclearLes mercenaires russes du groupe Wagner dans le viseur du Conseil de l’Union Européenneurn:md5:35b31ca75be9ffaa0075abcefedc8e4a2021-12-13T16:36:00+01:00Bastien Loeuillotactualités européennesConseil de l UELibyeRussieSyrieUkraineWagner
<p><strong>L’Union Européenne accuse ce groupe de sécurité privé russe d’envoyer des agents, principalement d’anciens militaires russes, dans les zones de conflit dans le monde entier, en Ukraine, en Syrie ou encore en Centrafrique.</strong></p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2021/12/13/Les-mercenaires-russes-du-groupe-Wagner-dans-le-viseur-du-Conseil-de-l%E2%80%99Union-Europ%C3%A9enne">Lire la suite</a></p>
Une Aide Humanitaire En Syrieurn:md5:da83606ec51d807493bde36960ee033c2020-01-08T13:00:00+01:00Soungoutoumba Macaloupolitiques européennesCrise syrienneHumanitairePolitique européenne de voisinageProtection Civile et Opérations d Aide Humanitaire EuropéenneSyrieTurquie
<p>La crise syrienne ravage le pays et sa population. L'Union européenne se mobilise et elle tente de calmer la situation en venant en aide à la population.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2020/01/07/Union-europ%C3%A9enne%3A-aide-humanitaire-en-Syrie">Lire la suite</a></p>
La crise migratoire s'estompe en trompe l'oeilurn:md5:bf9fba8b246e90c4eff63d06d88328dc2020-01-05T22:41:00+01:00Antoine Ugolinpolitiques européennesAguilarAmnesty InternationalAsile et ImmigrationCommission européenneDimitris AvramopulosErdoganfrontièresIyas KaadouniKyriakos MitsotakisLIBEcommitteeMargaritis SchinasMéditerranéeParlement européenPolitique MigratoireRéfugiésSyrieTurquieVon der Leyen
<p>En 2015, plus d’un million de réfugiés rejoignaient l’Europe, 3 793 périssaient au fond de la Méditerranée. Quatre années ont passées et en 2019, 126 793 réfugiés rejoignaient l’Europe et trois fois moins de personnes perdaient la vie en traversant la Méditerranée. L’ancien commissaire chargé des migrations, Dimitris Avramopulos, jugeait en mars 2019 que la crise des réfugiés était terminée. Pourtant, ses propos nuancés et le rappel d’un certain nombre de situations préoccupantes confirment surtout l’émergence de nouvelles crises.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2020/01/05/La-crise-migratoire-s-estompe-en-trompe-l-oeil">Lire la suite</a></p>
Le retrait des troupes américaines de Syrie : est -t-il une bonne décision ?urn:md5:6d027c709f24394f0545d47492d6c7a02019-01-08T22:42:00+01:00Izmira Zejnuniactualités européennesArméeBachar Al-AssadFederica MogheriniKurdesSyrieTrumpUSA
<p>Le 19 décembre, le président américain Donald Trump a annoncé son intention de retirer leurs troupes de Syrie prétendant d’avoir triomphé leur ennemi terroriste. « Nous avons gagné contre ISIS, il est temps de rentrer », s’est exprimé M. Trump sur ce sujet. Cette décision risque de provoquer une éventuelle alliance des forces kurdes avec le régime de Bachar Al-Assad, dans le but de se protéger de la menace turque.
La décision de M. Trump risque d’engendrer des conséquences importantes sur le territoire syrien mais cela peut également affecter les alliées des Etats-Unis dont la lutte est la menace terroriste. La sécurité européenne sera fortement menacée. C’est donc le cas de la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne qui ont semblés inquiétés concernant le retrait des USA. « Je regrette très profondément la décision prise par les Etats‐Unis de partir de Syrie », a dit M. Macron. <img src="https://euro-blogs.eu/public/Americaine.jpg" alt="Americaine.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Americaine.jpg, janv. 2019" /></p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2019/01/08/Le-retrait-des-troupes-am%C3%A9ricaines-de-Syrie-%3A-est-t-il-une-bonne-d%C3%A9cision">Lire la suite</a></p>
Une coopération européenne exemplaire : le programme HOPES.urn:md5:01c6fd038e999ca2ae8803d85c2e641f2017-01-21T09:33:00+01:00Frédérique Raultaide humanitaireBritsh CouncilCampus FranceDAADEP-NUFFICIrakJordanieLibanSyrieTurquieÉgypte
<p>Depuis 2011, la guerre civile en Syrie a fait près de 500 000 morts, 2 millions de blessés et plus de 5 millions de déplacés. L’arrivée massive de ces réfugiés en Europe est très commentée, très critiquée, mais on oublie souvent que la plupart d’entre eux restent dans les pays limitrophes de la Syrie. Pour eux aussi, l’Europe se mobilise.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2017/01/21/Une-coop%C3%A9ration-europ%C3%A9enne-exemplaire-%3A-le-programme-HOPES.">Lire la suite</a></p>
Pourquoi la Russie est-elle un pilier central de l'avenir de l'Union Européenne ?urn:md5:554647281f720a47412b802da119655f2017-01-05T11:10:00+01:00Audrey Bretaud-Kellepolitiques européennesOTANPoutineRussieSyrieTurquieUnion EuropéenneUSA
<p><em>Quiconque affirmant que l’Union Européenne a le vent en poupe en ce début 2017 est forcément empêtré soit dans une naïveté que même les plus ignorants sauraient voir, soit dans un mensonge indicible. La Russie quant à elle puissance européenne mais non membre de l’UE, a tout à jouer dans les années futures sur le plan international. Selon le jeu que décidera de jouer l’Union, elle pourrait bien signifier la descente aux enfers de l’UE ou la renaissance de ses cendres. Fais ton choix, Bruxelles !</em></p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2017/01/05/Pourquoi-la-Russie-est-elle-un-pilier-central-de-l-avenir-de-l-Union-Europ%C3%A9enne">Lire la suite</a></p>
Les tensions derrière le discours de François Hollande au Conseil de l'Europeurn:md5:3ea97f665fa0bd51816803456dd5a3782016-10-19T10:27:00+02:00Manon Lambertpolitiques européennesConseil de l EuropeDroits de l hommeFrançois HollandeGuerre FroideJungle de CalaisNils MuižnieksRéfugiésSyrieVladimir Poutine
<p><img src="https://euro-blogs.eu/public/Francois_Hollande_COE/57fcc7d1eeef2.JPG" alt="57fcc7d1eeef2.JPG" style="display:block; margin:0 auto;" title="57fcc7d1eeef2.JPG, nov. 2016" />Le président est intervenu mardi 11 octobre dans la plus ancienne organisation européenne et temple des droits de l’homme en Europe, dans un contexte politique particulièrement tendu. Il a notamment abordé les insolvables problèmes des réfugiés et de la Syrie tout en condamnant l’attitude russe de blocage dans la tentative de résolution de cette guerre si meurtrière. L’occasion de faire un bref état des lieux sur la progression de ces dossiers toujours aussi bouillants.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2016/10/19/Les-tensions-derri%C3%A8re-le-discours-de-Fran%C3%A7ois-Hollande-au-Conseil-de-l-Europe">Lire la suite</a></p>
Une décennie de Guerre Orwélienne 2/2urn:md5:755f281ddafbb603b9011fa40ab120ce2015-12-28T01:52:00+01:00Benjamin Leclercqpolitiques européennes1984DaechEtat IslamiqueGuerreIrakISISLybieOrwellSyrieTerrorismeUnion EuropéenneUSA
<p>Dans la première partie j'ai abordé la question d'une guerre contre le terrorisme selon la vision d'Orwell. Nul doute que l'article n'ait pas été totalement exhaustif tant il est possible d'amener de nombreuses hypothèses sur le sujet. Mais surtout, on peut se le dire, c'est un bordel monstre. Dans cette deuxième partie, je vais m'attaquer au conditionnement de l'être humain à cette guerre qui semble éternelle.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2015/12/28/Une-d%C3%A9cennie-de-Guerre-Orw%C3%A9lienne-2/2">Lire la suite</a></p>
Une décennie de Guerre Orwélienne 1/2urn:md5:a1e43e2fc7a2510a7bcf3dd8ac6c34702015-12-26T19:00:00+01:00Benjamin Leclercqpolitiques européennes1984DaechEtat IslamiqueGuerreIrakISISLybieOrwellSyrieTerrorismeUnion EuropéenneUSA
<p>Quinze ans de guerre contre le terrorisme, contre le Moyen-Orient, quelques attentats meurtriers, un monde occidental uni dans la peur... Quelle est la suite de l'histoire ?
Il ne serait pas intelligent, ici, de questionner le seul rôle du SEAE (car il n'existe que depuis 2009) dans cette décennie de guerre plutôt opaque. Néanmoins, il sera question de mettre en avant certaines caractéristiques des guerres Orweliennes mélangées au goût si particulier du XXIème siècle.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2015/12/26/Une-d%C3%A9cennie-de-Guerre-Orw%C3%A9lienne">Lire la suite</a></p>
Le défi humanitaire syrien : quelle réponse pour l’Europe ?urn:md5:41a17764bcdca6caff3fa86b98acb50a2015-01-27T19:44:00+01:00Hadrien Le Sauxpolitiques européennesaide humanitaireCommission européenneMigrationMogheriniSyrie
<p>Le 4 décembre dernier, la Commission Européenne a décidé de débloquer 180 millions d’euros afin de faire face à la crise syrienne.</p>
<p>Le conflit meurtrier qui dure maintenant depuis presque quatre ans en Syrie a donné lieu à l’un des défis humanitaires les plus importants du XXIe siècle. En effet, depuis le début de la crise, on estime que près de la moitié de la population de la Syrie a été touchée (soit environ 11 millions de personnes). On compte plus de 191 000 syriens tués et au moins un million de blessés. Les déplacements de populations ont littéralement explosés avec 6.5 millions de déplacés à l’intérieur du Pays et plus de 3.2 millions de réfugiés dans les pays voisins. Ainsi au Liban, on estime à 1.1 million le nombre de réfugiés syriens et 630 000 en Jordanie. De même, la Turquie est particulièrement touchée par ces déplacements de population et on voit aujourd’hui se constituer dans tous ces pays des camps de réfugiés gigantesques. Selon Amnesty Internationale : « La Turquie et les États voisins (Égypte, Irak, Jordanie et Liban) abritent 97 % des réfugiés en provenance de Syrie » (1).</p>
<p>Devant la gravité de la situation, la commission a donc décidé de répartir 180 millions d’euros entre la Syrie et les pays accueillants des réfugiés syriens. L’Europe attribuera 41 millions d’euros à l’assistance de la population syrienne, 66 millions d’euros seront destinés aux réfugiés syriens et aux communautés d’accueil en Jordanie et 73 millions d’euros aux communautés d’accueil au Liban (2).
A la suite de la visite d’un camp de réfugié en Turquie par la Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Federica Mogherini et M. Christos Stylianides, commissaire chargé de l'aide humanitaire et de la gestion des crises, l’Union a décidé de débloquer 10 millions d’euros supplémentaires pour la Turquie qui fait non seulement face à des flux de population en provenance de Syrie mais aussi d’Irak (3).</p>
<pre>La majorité des fonds débloqués par l’Union pour venir en aide aux réfugiés syriens viseront à offrir aux jeunes syriens des conditions d’éducation adéquates. A travers cet objectif, l’Union tente de favoriser le développement sur le long terme de ces populations.</pre>
<p>A côté de ces aides financières, l’UE s’est prononcée en faveur du plan de l’ONU visant à geler les combats afin de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire des zones comme la ville d’Alep. Federica Mogherini a jugé que la réussite de ce plan était «cruciale pour des raisons politiques, pour des raisons de sécurité, pour les réfugiés <a href="https://euro-blogs.eu/post/2015/01/27/…" title="…">…</a> et aussi comme symbole, de ce que la Syrie peut être et de ce que la Syrie ne doit pas être » (4).</p>
<p>Il semble donc qu’on puisse parler d’un véritable consensus au niveau l’Union européenne sur la nécessité d’intervenir en Syrie. Cette idée que l’Union a un rôle à jouer dans la résolution de la crise Syrienne a d’ailleurs été exprimée très clairement par Mme Mogherini qui déclarait le 4 Décembre dernier : « Nous sommes déterminés à jouer pleinement notre rôle et à apporter une solution politique durable à cette crise régionale ».</p>
<p>Si l’on ne peut remettre en cause la volonté de l’Union d’aider la population syrienne, on peut cependant se demander si elle se donne les moyens de ses ambitions. Depuis le début du conflit, la Syrie et ses institutions sont complètement dévastées. Les combats opposent les forces de Bachar El Assad, de la résistance et divers groupes armés ayant des prétentions sur la Syrie. On pense notamment au groupe État Islamique dont l’un des objectifs est de faire disparaitre les frontières entre la Syrie et ses voisins, comme l’Irak ou la Turquie ce qui aurait pour conséquence la modification des rapports de force sur le terrain.</p>
<p>On ne peut s’empêcher de penser que les pays de l’occident payent aujourd’hui le prix de quatre années d’immobilisme qui résonnent dans les conséquences de la crise syrienne où la stabilité de toute la région est menacée. Mais cette réponse est-elle suffisante pour mettre fin à la situation en Syrie ? Le déblocage important de fonds à destination des populations syriennes ne devrait-il pas s’accompagner d’une prise de position diplomatique forte et assumée pour mettre fin à un conflit qui gagne toujours en complexité et dont les conséquences s’étendront surement bien au-delà des frontières de la Syrie et sa région.</p>
<p>Sources:
(1) <a href="http://www.amnesty.fr/Presse/Communiques-de-presse/Turquie-Les-violences-aux-frontieres-et-le-denuement-aggravent-le-sort-des-refugies-syriens-13318?prehome=0"></a>
(2) <a href="http://www.lematin.ma/express/2014/crise-syrienne-_l-ue-intensifie-son-aide/213411.html"></a>
(3) <a href="http://europa.eu/rapid/press-release_IP-14-2500_fr.htm"></a>
(4) <a href="http://www.dailymail.co.uk/wires/ap/article-2874273/EU-ministers-discuss-freeze-Syrian-fighting.html"></a></p> Nucléaire iranien : L’accord tant attendu… mais controversé.urn:md5:ed7f1bd5da48bb8b3533d9ac5c7bc86e2013-12-03T11:16:00+01:00Charlotte Huberpolitiques européennesAccord de GenèveAllemagneAshtonCatherine AshtonChineConseil de Sécuritédiplomatie européenneFranceIranIranian NuclearIsraëlMohammed Javard ZarifNetanyahouNucléaire iranienONURoyaume-UniRussiesommet Union Européenne - Etats-UnisSyrieTéhéranUEZarif
<p><strong>La bombe semble enfin désamorcée. Après 5 jours de négociations et plusieurs sessions avortées depuis septembre, le week-end du 24 novembre à Genève a des airs de victoire de la diplomatie mondiale. Les membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU (États-Unis, Chine, France, Royaume-Uni, Russie) et l’Allemagne sont « <em>parvenus à un accord sur un plan d'action</em> (avec l’Iran) » , a officiellement déclaré la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, à l’ONU. </strong></p>
<p><img src="https://euro-blogs.eu/public/Nuclear_Iranian" alt="" /></p>
<p><em>De gauche à droite de l'image : <strong>Chaleureuses accolades entre William Hague, ministre des affaires étrangères britannique, Guido Westerwelle, MdAE allemand, Catherine Ashton, haute représentante de la diplomatie européenne, enlaçant John Kerry, secrétaire d'état américain, Serge Lavrov, MdAE russe, bras dessus-bras dessous avec Laurent Fabius, MdAE français, et Wang Yi, le MdAE chinois en fond.</strong> (photo libre de droit Corbis)</em></p>
<p>L'accord prévoie que l'Iran arrête d'enrichir l'uranium au-dessus de 5 % et d'installer de nouvelles centrifugeuses. Washington et Paris ont réussi à obtenir l’engagement de Téhéran à stopper son projet de réacteur à eau lourde d’Arak. En contrepartie, les grandes puissances du 5+1 n'imposeront pas au cours des six prochains mois de nouvelles sanctions à l'Iran, qui promet aussi de neutraliser ses stocks d'uranium enrichis à 20 %.</p>
<h4><strong>Les réactions à la sortie mettent en relief une ambiguïté</strong></h4>
<p>Chaque pays a fait part de son ressenti à la fin de la conférence de presse révélatrice. Les États-Unis assurent que c’est un « <em>premier pas important</em> ».
Le Royaume-Uni salue l’efficacité de la diplomatie pour résoudre des problèmes qui semblaient impossibles. La Russie le rejoint et salue « <em>Les pourparlers <a href="https://euro-blogs.eu/post/2013/12/04/qui" title="qui">qui</a> ont permis de se rapprocher du dénouement d'un des problèmes les plus difficiles de la politique mondiale</em> ». L’Iran avance ses espoirs que « <em>les deux parties pourront avancer d'une façon qui permettra de restaurer la confiance</em> ». La Chine salue un accord qui va « <em>sauvegarder la paix et la stabilité au Moyen-Orient</em> ».
La Syrie a applaudit l'accord qu'il « <em>considère comme un accord historique qui garantit les intérêts du peuple iranien frère et reconnaît son droit à l'usage pacifique de l'énergie nucléaire</em> ». Quant à la France, elle a simplement souligné que l'accord «<em> exclut (...) tout accès à l'arme nucléaire</em> » pour l’Iran.</p>
<h4><strong>Le grand flou du droit iranien à la recherche nucléaire</strong></h4>
<p>M. Zarif, le ministre des affaires étrangères iranien, avait débuté les négociations en affirmant qu’il n’y aurait aucun accord possible sur le droit à la technologie nucléaire, qu’il considère comme « <em>un droit inaliénable</em> ». La France et les États-Unis s’étaient opposés fermement à cette possibilité. Par l’établissement de cet accord, Téhéran considère que son droit a été reconnu et donc « <em>que le programme nucléaire iranien va continuer</em> ». On observe ainsi une ambiguïté de réception sur la question du droit iranien au nucléaire selon les antagonistes.</p>
<h4><strong>Israël dénonce un « <em>mauvais accord</em> »</strong></h4>
<p>Du côté du grand ennemi de l’Iran, c’est un tout autre climat. Benyamin Netanyahou, premier ministre israélien, dénonce une « <em>erreur historique</em> » car elle « <em>offre ce que l'Iran voulait : la levée partielle des sanctions et le maintien d'une partie essentielle de son programme nucléaire</em> ».
Le cabinet du PM affirme que le démantèlement de la centrale d’Arak n’est pas assuré, bien que la France et les États-Unis optent pour la confiance dans les engagements de Téhéran. Néanmoins, les États-Unis rassurent son allié et certifie que si l’Iran ne respecte pas le contrat dans les six mois, ils « <em>augmenter<a href="https://euro-blogs.eu/post/2013/12/04/aient" title="aient">aient</a> la pression</em> ».
Netanyahou souligne que l’accord de Genève n’engage en rien Israël et puisque que « <em>L'accord laisse intacte la machine nucléaire iranienne et pourrait permettre à l'Iran de produire une bombe dans une période de six à sept semaines. Israël est prêt à toute éventualité</em> », a-t-il déclaré à la radio militaire israélienne.</p>
<p>Maintenant que les accolades chaleureuses du 24 novembre sont passées, la suite des négociations a des avant-goûts de bombe à retardement.</p>
<p><strong>Charlotte Huber</strong></p>
<p><strong>Sources :</strong>
Article « Accord historique sur le nucléaire iranien» du Monde » (24.11), consulté le 29.11 : <a href="http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/11/24/l-iran-reaffirme-son-droit-a-enrichir-l-uranium_3519382_3218.html" title="http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/11/24/l-iran-reaffirme-son-droit-a-enrichir-l-uranium_3519382_3218.html">http://www.lemonde.fr/proche-orient...</a></p>
<p>Article « Nucléaire : plusieurs mois de négociations secrètes entre les Etats-Unis et l'Iran » (24.11) du Monde, consulté le 29.11 :
<a href="http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/11/24/nucleaire-plusieurs-mois-de-negociations-secretes-entre-les-etats-unis-et-l-iran_3519399_3218.html" title="http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/11/24/nucleaire-plusieurs-mois-de-negociations-secretes-entre-les-etats-unis-et-l-iran_3519399_3218.html">http://www.lemonde.fr/proche-orient...</a></p>
<p>Article «Nucléaire iranien : les diplomates saluent une "étape majeure" » (24.11) du Monde, consulté le 29.11 :
<a href="http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/11/24/nucleaire-iranien-les-diplomates-saluent-une-etape-majeure_3519398_3218.html" title="http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/11/24/nucleaire-iranien-les-diplomates-saluent-une-etape-majeure_3519398_3218.html">http://www.lemonde.fr/proche-orient...</a></p>
<p>Article « Benyamin Nétanyahou dénonce une "erreur historique" sur le nucléaire iranien » (24.11) du Monde, consulté le 29.11 :
<a href="http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/11/24/israel-denonce-un-mauvais-accord-sur-le-nucleaire-iranien_3519397_3218.html" title="http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/11/24/israel-denonce-un-mauvais-accord-sur-le-nucleaire-iranien_3519397_3218.html">http://www.lemonde.fr/proche-orient...</a></p>