Euro-blogs - Mot-clé - Ukraine
2024-02-07T15:02:46+01:00
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Dotclear
Les Balkans occidentaux et l’Union européenne : à quelle étape en sont les processus d'adhésion ?
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2024-01-07T21:18:00+01:00
Yseult Mallet-Covic
L'Europe et le monde
adhésionAlbanieAleksandar VučićBalkansBalkans occidentauxBosnie-HerzégovineBruxellesChinecorruptioncritères de CopenhagueCroatiedroits humainsdémocratiegouvernanceKosovoMacédoine du NordMonténégropays candidatsPoutineprocessus d adhésionréformesSerbieSommet annuel UE-Balkans occidentauxSommet UE-Balkansstabilitétensions interethniquesTurquieUEUkraineUnion européenneÉtat de droitÉtats-Unis
<p><strong>Le 13 décembre dernier, les dirigeants de l’<a href="https://euro-blogs.eu/tag/Union%20europ%C3%A9enne">Union européenne</a> (<a href="https://euro-blogs.eu/tag/UE">UE</a>) et des <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Balkans">Balkans</a> occidentaux se sont réunis dans le cadre du quatrième <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Sommet%20annuel%20UE-Balkans%20occidentaux">Sommet annuel UE-Balkans occidentaux</a> à <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Bruxelles">Bruxelles</a>. L’occasion pour ces derniers de réaffirmer leur souhait d’<a href="https://euro-blogs.eu/tag/adh%C3%A9sion">adhésion</a> à l’Union européenne. Les dirigeants de l’Union européenne en ont également profité pour réaffirmer la perspective d'adhésion des <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Balkans%20occidentaux">Balkans occidentaux</a> à l'UE, mettant l'accent sur la nécessité de réformes durables.</strong></p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2024/01/07/Les-Balkans-occidentaux-et-l%E2%80%99Union-europ%C3%A9enne-%3A-%C3%A0-quelle-%C3%A9tape-en-sont-les-processus-d39%3Badh%C3%A9sion">Lire la suite</a></p>
L’inclusion de l’Ukraine au sein de l’Union Européenne ou le coup de poker géopolitique de Bruxelles.
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2023-12-27T13:50:00+01:00
Brandon Druesne
L'Europe et le monde
Commission EuropéenneConseil européencritères de CopenhagueGuerre en UkraineHongrieUkraineUnion EuropéenneUrsula Von der Leyenélargissement
<p><strong>L’escalade et la tournure qu’a prise le conflit en Ukraine a mené la Commission européenne à démontrer un soutien de plus en plus accru envers le pays ravagé par la guerre. Alors même que la présidente de la Commission Européenne, Madame von der Leyen, pousse depuis plusieurs mois à accélérer un potentiel processus d’intégration de l’Ukraine, qui avait obtenu le statut de candidat en juin 2022. Le Conseil Européen a voté, le 15 décembre 2023, l’ouverture du processus d’adhésion du pays. Une nouvelle plus que bienvenue pour le pays en guerre, mais qui soulève de nombreuses interrogations quant à la manière d’appréhender ce processus pour nombres d’Européens.</strong></p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2023/12/27/L%E2%80%99inclusion-de-l%E2%80%99Ukraine-au-sein-de-l%E2%80%99Union-Europ%C3%A9enne-ou-le-coup-de-poker-g%C3%A9opolitique-de-Bruxelles.">Lire la suite</a></p>
L’Ukraine : sujet de tension entre la Russie et l’Union européenne
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2023-12-15T23:19:00+01:00
Omaya Bentayeb
actualités européennes
GuerreInvasionRussieUkraineUnion Européenne
<p>Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022, également qualifiée de guerre d'agression par la Commission européenne, les relations entre la Russie et l'Union européenne ont pris un tournant tendu, marqué par des sanctions et une condamnation ferme de la part de l'UE.</p>
<p>Dès les premiers jours de l'invasion, l'Union européenne a manifesté son soutien inébranlable à l'Ukraine tout en exprimant une désapprobation véhémente envers la Russie. L'UE a publiquement condamné l'annexion illégale des régions de Donetsk, de Louhansk, de Zaporijjia et de Kherson par la Russie. Cette condamnation a été suivie d'une demande immédiate à la Russie de cesser son agression armée sur le territoire ukrainien, sous peine de sanctions. Ces sanctions ont été effectivement mises en place face au refus de coopération de la Russie.</p>
<p>Les motivations de l'Union européenne à imposer ces sanctions sont multiples, mettant en avant la violation flagrante du droit international humanitaire par la Russie. Des armes interdites ont été utilisées, et des attaques à l'aveugle ont été effectuées délibérément dans des zones civiles, y compris des hôpitaux et des écoles. Le nombre de morts, tant du côté militaire que parmi la population civile ukrainienne, est tragiquement élevé.</p>
<p>Une autre raison simple évoquée par l'UE pour expliquer sa position contre la Russie réside dans l'annexion illégale de l'Ukraine par la Russie. Cette action est condamnée tout comme l'emploi illégal de la force armée, étant donné l'absence d'agression préalable de la part de l'Ukraine. Ces violations graves du droit international ont conduit l'Union européenne à prendre des mesures fermes pour faire face à cette crise majeure en Europe de l'Est.</p>
<p>Bien que l'Union européenne ait déjà instauré des sanctions à l'encontre de la Russie dès l'annexion de la Crimée en 2014, celles-ci persistent et se renforcent depuis 2022 dans le but d'exercer une pression plus forte sur la Russie.</p>
<p>L'Union européenne, disposant de moyens plus ou moins limités pour influer sur la Russie, concentre ses actions sur son économie. Par exemple, elle a interdit plusieurs exportations vers la Russie, notamment des matières premières telles que l'acier, le fer et le bois. Par ailleurs, l'importation de pétrole et de charbon est désormais proscrite.</p>
<p>Des mesures sévères touchant le secteur énergétique ont aussi été mises en place, telles que l'interdiction d'importation de pétrole et le blocage de nouveaux investissements dans l'industrie minière. On soulignera également l'interdiction pour les pays membres d'exporter toute aide militaire à la Russie, incluant la vente de munitions. D'une manière générale, de nombreux produits sont désormais prohibés à l'importation et à l’exportation, impactant la balance commerciale de la Russie.</p>
<p>La question qui émerge à présent concerne l'impact véritable de ces sanctions économiques sur la Russie. La réponse est oui, selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le produit intérieur brut (PIB) de la Russie a enregistré une baisse de 2,1% en 2022, et une diminution supplémentaire de 2,5% est anticipée pour l'année 2023. Ces chiffres significatifs attestent de manière indéniable de l'efficacité de la fermeture partielle du marché européen à l'égard de la Russie.</p>
<p>En vue des sanctions de l’Union européenne envers la Russie, de l’impact que ces dernières ont eu, et compte tenu du refus persistant de la Russie d'obtempérer, il est difficile d'imaginer une résolution rapide et pacifique de cette crise.</p>
<p>Sources:</p>
<p>Pascale Joannin, « La Russie, l'Ukraine et le droit international », site de la Fondation Robert Schuman, 21 février 2022, https://www.robert-schuman.eu/questions-d-europe/0623-la-russie-l-ukraine-et-le-droit-international.</p>
<p>Boran Tobelem, « Guerre en Ukraine : quelles sanctions de l’Union européenne contre la Russie ? », Toute l’europe.eu , mis à jour le 15 décembre 2023, https://www.touteleurope.eu/l-ue-dans-le-monde/guerre-en-ukraine-quelles-sanctions-de-l-ue-contre-la-russie/.</p>
<p>« Réaction de l'UE à l'invasion de l'Ukraine par la Russie » , site du Conseil de l’Union Européenne , mis à jours le 8 novembre 2023, https://www.consilium.europa.eu/fr/policies/eu-response-ukraine-invasion/.</p>
<p>« Infographie - Incidence des sanctions sur l'économie russe », site du Conseil de l’Union Européenne , mis à jours le 12 octobre 2023, https://www.consilium.europa.eu/fr/infographics/impact-sanctions-russian-economy/.</p>
Aide financière à l’Ukraine : Comment l'UE s'inscrit dans le conflit russo-ukrainien ?
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2023-01-02T21:59:00+01:00
Ellane Borilla
actualités européennes
AideCandidature à l UEConseil européenRussieSanctionsUkraine
<h4>Les Etats membres ont décidé le 10 décembre dernier de mettre en place une aide de 18 milliards d'euros pour supporter l'Ukraine dans le conflit qui l'oppose à la Russie.</h4> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2023/01/02/Aide-financi%C3%A8re-%C3%A0-l%E2%80%99Ukraine-%3A-l%E2%80%99engagement-de-l%E2%80%99UE-dans-le-conflit-russo-ukrainien">Lire la suite</a></p>
La présidence tchèque du Conseil marquée par un flot de succès
urn:md5:50433c179f64b0efc3528dd10ac121c4
2022-12-31T09:05:00+01:00
Bintou Traore
comptes rendus
ClimatConseil des ministrescrise énergétiquePrésidence TchèqueUkraine
<p>La Tchéquie s'est vue confier la présidence tournante du Conseil de l'UE, une présidence qui se termine ce 31 décembre 2022.
Au cours de ses six mois de mandat, la présidence tchèque a obtenu une série impressionnante d'accords entre les gouvernements et le Parlement européen et en tire un bilan assez positif.</p>
<p><img src="https://euro-blogs.eu/public/images.jpeg" alt="images.jpeg" style="display:block; margin:0 auto;" title="images.jpeg, déc. 2022" /></p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2022/12/01/Elargissement-de-l-UE">Lire la suite</a></p>
Soutenir les réfugiés ukrainiens par l’intégration linguistique : de nouveaux outils sont proposés par le Conseil de l’Europe
urn:md5:1cbf12db2cd0063343481aaeb9e6982b
2022-12-19T12:19:00+01:00
Asya Hert
projets européens
apprentissageboite à outilsconseil de l Europediversités linguistiquesintégrationréfugiéUkraine
<p><em>Selon les données du HCR, environ 5 millions d’ukrainiens ont trouvé refuge en Europe depuis le début de la guerre. Touché par la crise provoquée par la Russie depuis le 24 février 2022, les réfugiés de guerre ukrainiens trouvent refuge dans de nouveaux pays et doivent alors se familiariser avec une nouvelle langue</em></p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2022/12/19/Soutenir-les-r%C3%A9fugi%C3%A9s-ukrainiens-par-l%E2%80%99int%C3%A9gration-linguistique-%3A-de-nouveaux-outils-sont-propos%C3%A9s-par-le-Conseil-de-l%E2%80%99Europe">Lire la suite</a></p>
Iran: des sanctions et encore des sanctions !
urn:md5:f82f56b4f32c70539bf8acd02c94cd34
2022-11-29T16:54:00+01:00
Bintou Traore
L'Europe et le monde
ConseilDiplomatieIranSanctionsUkraineUnion Européenne
<p><em>Plus de 2 mois après le décès de Mahsa Amini, les manifestations nationales contre le gouvernement théocratique Iranien se prolongent. La répression des manifestants s'accentue. Le Conseil des ministres des affaires étrangères, qui a condamné et sanctionné dès le départ l'Iran en raison de graves violations des droits de l'homme, a ajouté 29 personnes et trois entités à sa liste noire. Lorsque l'on croyait que le régime de Téhéran ne pouvait tomber plus bas, l'UE décide d'adopter d'autres sanctions et pour cause, des drones iraniens ont été utilisés par la Russie pour frapper l'Ukraine.</em></p>
<pre> <img src="https://euro-blogs.eu/public/Bintou_la_best/Unknown.jpeg" alt="Unknown.jpeg" style="display:block; margin:0 auto;" title="Unknown.jpeg, déc. 2022" /></pre>
<p><code>Le président iranien Ebrahim Raïssi et son homologue russe Vladimir Poutine à Samarcande, en Ouzbékistan, le 15 septembre 2022</code></p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2022/11/29/R%C3%A9pression-en-Iran.-Les-sanctions-de-l-Union-Europ%C3%A9enne-sont-elles-suffisantes">Lire la suite</a></p>
L’Union européenne exhorte la Russie à respecter l’accord sur les exportations céréalières
urn:md5:130a3824c3b7ec896de7d7a94665f830
2022-11-05T18:50:00+01:00
Quentin Dutech
actualités européennes
Guerre en UkraineJosep BorrellPolitique extérieur de l UERussieSEAEUkraine
<p>La Russie a décidé de rompre l'accord sur les exportations des produits agricoles des ports ukrainiens, qui concernait en particulier les céréales ukrainiennes, vitales pour l'approvisionnement alimentaire de nombreux pays. L’Union européenne a demandé à la Russie de revenir sur cette décision.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2022/11/29/Guerre-en-Ukraine-%3A-l%E2%80%99Union-europ%C3%A9enne-exhorte-la-Russie-%C3%A0-respecter-l%E2%80%99accord-sur-les-exportations-c%C3%A9r%C3%A9ali%C3%A8res.">Lire la suite</a></p>
Ukraine vs Russie : l’Union européenne sur le banc de touche
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2022-01-11T03:10:00+01:00
Lucas Brugial
L'Europe et le monde
autonomie stratégiqueCriméDonbassgéopolitiquenégociationsOSCEOTANRussieUkraineUSA
<p>Lundi 10 janvier, à Genève, s'ouvre une semaine de pourparler entre les Russes et les Américains afin de redéfinir l'architecture européenne de sécurité et d'engager une baisse des tensions, alors que plus de 100 000 soldats russes sont massés le long de la frontière ukrainienne. Étonnamment ( ou pas) l'Union Européenne n'est pas convié à ces négociations, ce qui montre bien certaines faiblesses de l'Union européenne.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2022/01/11/Ukraine-vs-Russie-%3A-l%E2%80%99Union-europ%C3%A9enne-sur-le-banc-de-touche">Lire la suite</a></p>
Le sommet Européen ; quel futur pour l’Ukraine et la Russie ?
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2022-01-09T19:19:00+01:00
Clemence Canchel
actualités européennes
BruxellesConflitEuropeSanctionsSommet européenUkraine
<p><img src="https://euro-blogs.eu/public/clemence/article_1.jpg" alt="article_1.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="article_1.jpg, janv. 2022" /></p>
<p>En cette fin d’année, un sommet européen se tenait sur 3 jours à Bruxelles comptant parmi ses préoccupations le <strong>conflit entre l’Ukraine et la Russie</strong>. La présence armée de la Russie aux frontières ukrainiennes crée une situation instable et une nécessité urgente d’apaiser les tensions. Les dirigeants européens se sont mis d’accord sur l’<strong>adoption d’une approche diplomatique</strong>, le but étant de « réengager avec la Russie » (16 Décembre 2021 - SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOI).</p>
<p>Pour autant l’Union Européenne ne laisse pas tomber l’Ukraine mais réaffirme son <strong>soutien</strong> à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l’Ukraine. Toute atteinte à celle-ci devrait être <strong>sanctionnée</strong> par l'Union européenne comme affirmé dans les Conclusions du Conseil européen le 16 décembre 2021 <em>« Toute nouvelle agression militaire contre l'Ukraine aura des conséquences massives et un coût sévère en réponse, y compris des mesures restrictives coordonnées avec des partenaires. »</em></p>
<p>La discussion avec les pays du partenariat Oriental (c'est-à-dire l'Arménie et l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Moldavie et l’Ukraine) a abouti sur l’expression de la volonté de travailler ensemble et de poursuivre d’ici là avec l’Union européenne. Les dirigeants ont réaffirmé l’engagement au <strong>format « Normandie »</strong> dans la continuité de la mise en œuvre des accords de Minsk.</p>
<p><ins>Mais la Russie est-elle prête à coopérer ? Une approche diplomatique sera-t-elle entendue ? Le conseil s’est donc positionné mais cet engagement sera-t-il vraiment suffisant et surtout respecté ?</ins></p>
<p>Au-delà d’une perspective d’intégration à l’espace européen, l’Ukraine lors de son entrée en 1991 dans l’Europe a fait un grand pas pour prendre son indépendance et cela reste une réalité difficile à accepter pour la Russie. Autrefois part de l’Empire Ottoman, le territoire de l’Ukraine est très convoité par la Russie, territoire qui auparavant en faisait sa fierté et comprenant de nombreuses richesses.</p>
<p>Ce n’est pas la première fois que des tensions fortes entre ces deux pays se font ressentir, l’annexion de la Crimée en est l’exemple parfait. En 2014, pour mettre fin à la guerre orientale, le protocole de Minsk a été signé après de nombreuses négociations par les représentants de l'Ukraine, de la Russie, de la République populaire de Donetsk (DNR) et de la République populaire de Lougansk (LNR) et ce sous l’oeil attentif de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Cependant, il ne faut pas oublier que ce cessez-le-feu immédiat n’a pas été ressenti par tous le monde, surtout dans l’Est de l’Ukraine où les combats ont continué.</p>
<p>De plus, engager des sanctions et par là est aussi entendu des sanctions économiques ( le chef de l’Etat français a annoncé que les dirigeants européens ont reconduit jeudi pour six mois les sanctions économiques imposées à la Russie après l'annexion de la Crimée en 2014*) semblent quelque peu controversées lorsque l’Allemagne, pays choisi comme médiateur, affirme ses relations avec la Russie par le futur gazoduc germano-russe nord stream II.</p>
<p>Sources :</p>
<p>https://www.consilium.europa.eu/fr/meetings/european-council/2021/12/16/
https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2021/12/17/conseil-europeen-du-16-decembre-2021
https://fr.wikipedia.org/wiki/Protocole_de_Minsk
https://www.france24.com/fr/europe/20211217-sommet-européen-les-vingt-sept-s-accordent-sur-d-éventuelles-sanctions-contre-la-russie</p>
L’Union Européenne, impuissante face aux tensions entre la Russie et l’Ukraine ?
urn:md5:d5b7730bbb4ec8dcd8e5c80e6573cd06
2021-12-27T11:40:00+01:00
Orane Flaux
L'Europe et le monde
CriméeEtats-Unisguerre du Donbassguerre d’influenceKievKremlinMoscouNord Stream 2OTANPoutineRussieStalineséparatiste pro-russeUkraineURSSUrsula Von Der LeyenWagner
<p>Depuis la chute de l’<a href="https://euro-blogs.eu/tag/URSS">URSS</a>, l’<a href="https://euro-blogs.eu/tag/Ukraine">Ukraine</a>, ancienne région sous dominance soviétique, a décidé de prendre son indépendance. Elle a depuis créé son propre gouvernement et souhaite même devenir membre de l’Union Européenne et de l’<a href="https://euro-blogs.eu/tag/OTAN">OTAN</a>, l’alliance militaire d’occident fondée pendant la Guerre Froide pour faire face à l’URSS.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2021/12/27/L%E2%80%99Union-Europ%C3%A9enne%2C-impuissante-face-aux-tensions-entre-la-Russie-et-l%E2%80%99Ukraine">Lire la suite</a></p>
Les mercenaires russes du groupe Wagner dans le viseur du Conseil de l’Union Européenne
urn:md5:35b31ca75be9ffaa0075abcefedc8e4a
2021-12-13T16:36:00+01:00
Bastien Loeuillot
actualités européennes
Conseil de l UELibyeRussieSyrieUkraineWagner
<p><strong>L’Union Européenne accuse ce groupe de sécurité privé russe d’envoyer des agents, principalement d’anciens militaires russes, dans les zones de conflit dans le monde entier, en Ukraine, en Syrie ou encore en Centrafrique.</strong></p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2021/12/13/Les-mercenaires-russes-du-groupe-Wagner-dans-le-viseur-du-Conseil-de-l%E2%80%99Union-Europ%C3%A9enne">Lire la suite</a></p>
Détente entre la Russie et l'Ukraine ?
urn:md5:691fb5d2d5c14440af945ff2771908d3
2020-01-06T16:12:00+01:00
Perrine Boucard
actualités européennes
DonbassRussieUkraine
<h3><img src="https://euro-blogs.eu/public/PB/w1240-p16x9-UKRAINE-CRISIS-SUMMIT-NEWSER.jpg" alt="w1240-p16x9-UKRAINE-CRISIS-SUMMIT-NEWSER.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="w1240-p16x9-UKRAINE-CRISIS-SUMMIT-NEWSER.jpg, janv. 2020" /></h3>
<p>©France24</p>
<p>Le 21 Avril 2019, Volodymyr Zelensky était élu à 73,1% à la présidence ukrainienne. Cette élection fut suivie de très près par Moscou, où s’ouvrait alors une période d’incertitudes, cinq ans après le début de la guerre à l’est du pays.
Depuis le début de la guerre du Donbass, les relations entre les deux pays étaient extrêmement tendues. Malgré la signature d’un accord de cessez-le-feu à Minsk en février 2015, sous la présidence de Petro Porochenko, les tensions à la frontière n’ont cessé de s’intensifier, et on compte à l’heure actuelle plus de 13 000 victimes et 1 million de déplacés.
Le nouveau président Mr Zelensky avait déclaré une nouvelle fois, la veille de son élection, être prêt à « relancer » le processus de paix dans le Donbass. Face à Mr Porochenko, Volodymyr apparait comme un espoir pour tout un pays divisé, à la fois politiquement, socialement et culturellement.</p>
<p>Une désescalade avait été entamée ces derniers mois avec le retrait en juillet 2019 des groupes séparatistes ukrainiens près de Stanytsya Louganska, village à la frontière russe, afin de permettre un point de passage pour les populations des régions séparatistes.
Cette reprise du dialogue russo-ukrainien s’est également effectuée au travers d’échange de prisonniers. Le 8 septembre 2019, 70 prisonniers, dont le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov avaient été échangés entre Kiev et Moscou. Une victoire pour le président ukrainien.</p>
<p>Ce déblocage dans le processus de paix a permis d’établir un climat favorable à l’établissement d’un nouveau sommet au format dit de « Normandie », à Paris. Les présidents russe et ukrainien, aux côtés d’Emmanuel Macron et de la chancelière Angela Merkel, se sont rencontrés pour la première fois. A la suite de ce sommet, un accord a été amorcé sur un nouvel échange de prisonnier, effectué le 29 décembre 2019. Les forces gouvernementales ukrainiennes et les séparatistes pro-russes ont échangé 200 prisonniers à l’est du pays. De même, un accord gazier a été trouvé entre Kiev et Moscou, le 30 décembre 2019, évitant de ce fait un nouveau conflit.</p>
<p>Néanmoins, si les deux pays semblent être sur la voie d’une reprise progressive des discussions, les populations, et notamment la population ukrainienne, restent méfiantes.
Comme de nombreux pays de l’Europe de l’Est, l’Ukraine craint une invasion, ou tout du moins une influence accrue de la Russie sur l’Europe. Marquée d’autant plus par le conflit au Donbass et l’annexion de la Crimée, le sujet reste un domaine de crispation pour les Ukrainiens. Ainsi, à la veille du sommet du 10 décembre 2019, une manifestation avait été organisée sur la place Maïdan, et les prises de positions politiques s’étaient succédé, afin de mettre en garde face à une « capitulation » devant Mr Poutine. Si certains sont pour un accord de paix, d’autres, au contraire, veulent que l’armée ukrainienne lance une offensive pour récupérer les territoires russes.</p>
<p>De même, si les échanges de prisonniers ont été acclamés par les gouvernements respectifs, ils restent néanmoins controversés au sein de la population ukrainienne. En septembre, la remise en liberté de Volodymyr Tsemakh, un ex-chef militaire des séparatistes pro-russes, témoin dans le crash du vol MH17, avait suscité de nombreuses oppositions, et même au niveau européen. Enfin, les récents échanges de décembre 2019 ont suscité une vague d’indignation dans le pays. Parmi les prisonniers remis aux séparatistes, se trouvaient cinq ex-policiers accusés d’avoir tiré sur des manifestants non armés de la place Maïda en février 2014. Le président ukrainien avait été alors accusé d’avoir « cédé » à Mr Poutine.
D’autant que les deux pays restent opposés sur des nombreux points politiques. Peu de résultats sont ressortis de ce sommet de Normandie, tant attendu en Ukraine. Si les questions humanitaires et militaires ont été abordées, les principaux sujets de désaccords -le contrôle de la frontière orientale par l’Ukraine et le désarmement- ont été repoussés à un prochain sommet, dans quatre mois. Le président ukrainien, ne pouvant ignorer cette partie de l’opinion publique hostile à Moscou, risque d’être amené à adopter une position plus agressive envers la Russie sur ces questions, surtout que Mr Poutine refuse tout retrait russe à la frontière et le transfert du contrôle de cette dernière à Kiev. D’autant que la question de la Crimée n’a également pas été mentionnée, sujet sur lequel Vladimir Poutine n’est pas prêt de reculer, tant les enjeux sont importants.</p>
<p>Sources :</p>
<p>« La Russie prudente après la victoire de Zelensky à la présidentielle ukrainienne ». Le Monde.fr, 22 avril 2019, consulté le 06/01/2020</p>
<p>« Sommet de Paris sur l’Ukraine : un test pour le rapprochement de la France avec la Russie ». La Croix, 8 décembre 2019, consulté le 06/01/2020</p>
<p>France 24. « Ukraine : après l’élection de Volodymyr Zelensky, quid des relations avec Moscou ? », 22 avril 2019, consulté le 06/01/2020</p>
<p>Courrier international. « Ukraine. Échange massif de prisonniers entre Kiev et les séparatistes prorusses », 30 décembre 2019, consulté le 06/01/2020</p>
<p>« Un premier pas vers la normalisation des relations Ukraine-Russie? » Le Temps, 7 septembre 2019, consulté le 06/01/2020</p>
Ukraine/Russie : Un conflit qui se reflète au sein de l’UER !
urn:md5:2c5ae518e3a906e28c17a771a255e3be
2020-01-03T13:35:00+01:00
Quentin Joigneaux
actualités européennes
EurovisionRussieUERUkraineVidbir
<p>La finale de la sélection nationale Vidbir 2020 censée sélectionner l’artiste ukrainien pour l’Eurovision a été fixée au 22 février… mais les artistes ayant performé récemment en Russie ou en Crimée ont été officiellement interdit à la candidature.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2020/01/03/Ukraine/Russie-%3A-Un-conflit-qui-se-refl%C3%A8te-au-sein-de-l%E2%80%99UER-%21">Lire la suite</a></p>
Sommet parisien au sujet de la situation du Donbass, un conflit européen ?
urn:md5:25cf36f69429d40134260587b3f9dc0b
2019-12-19T11:00:00+01:00
Lea Borvo
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<p><img src="https://euro-blogs.eu/public/Lea_B/Sommet9de_c.jpg" alt="THIBAULT CAMUS / AP" style="display:block; margin:0 auto;" title="THIBAULT CAMUS / AP, déc. 2019" /></p>
<pre> THIBAULT CAMUS / AP</pre>
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Le lundi 9 décembre dernier, la capitale française a accueilli les présidents russe et ukrainien dans l’objectif de redynamiser les discussions autour de la mise en place d’un processus de paix dans la région du Donbass, zone industrielle de l’Est ukrainien. La situation qui était jusque là au point mort laisse entrevoir une lueur d’espoir puisque Vladimir Poutine et Volodimir Zelenski ont convenu, à l’issue de leur première rencontre, la rédaction d’un accord d’ici la fin de l’année.</p>
<p><em>Bref historique du conflit :</em></p>
<p>Le conflit de l’Est ukrainien a pris place en septembre 2013 après que le président ukrainien Viktor Ianoukovitch se soit retiré d’un accord d’association avec l’Union Européenne. Le pays a alors connu de violentes protestations, puis l’éclatement d’un conflit indépendantiste qui s’est embrasé après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, opposant les forces ukrainiennes aux combattants séparatistes pro-russes soutenu par la fédération. Depuis, on estime que 13 000 personnes sont mortes dans ce conflit qui sévit dans la région du Donbass.</p>
<p><em>L’Europe et le processus diplomatique :</em></p>
<p>L’Union européenne qui rejette l’annexion de la Crimée depuis 2014, s’était d’abord positionnée frontalement, usant de sanctions économiques et politiques à l’encontre de la Russie. Mais ces mesures ainsi que les précédents accords de Minsk pour un cessez-le-feu sont restés inefficaces contre l’action russe en Ukraine. La position diplomatique à adopter par l’Union européenne est complexe, les 28 peinent à s’accorder sur ce sujet, l’Allemagne et la France qui défendent le processus de négociation rencontrent l’hostilité du Royaume Uni et des Etats baltes. Pourtant, la proximité de l’Union avec la Russie sur le plan politique pose problème et les sanctions ne permettent pas d’évolution. Désormais, la voie diplomatique est l’unique position envisagée et presque exclusivement portées par la France et l’Allemagne. Ce sommet a donc été rendu possible avec l’action diplomatique fournie par l’Union européenne, le président Emmanuel Macron était naturellement présent aux côtés de la chancelière Angela Merkel lors de cette journée du 9 décembre, soutenant ainsi la discussion avec leurs homologues russe et ukrainien.</p>
<p><em>Bilan du sommet :</em></p>
<p>Malgré ces efforts et près de neuf heures de discussion, ce sommet se conclut sur des éléments relativement positifs. La présence de Vladimir Poutine et celle de Volodimir Zelenski prouvent bien la volonté des deux chefs d’Etat d’entrer dans une phase de résolution. Bien que peu de progrès majeurs soient à constater, les opposants ont engagé leur présence dans le cadre d’un nouveau sommet en mars 2020 qui permettra cette fois d’engager les sujets politiques. D’ici la fin de l’année, un accord devrait être conclu entre les deux partis concernant la libération des prisonniers et les discussions pour la démilitarisation de trois zones sensibles d’ici 2020 sont lancées. Quelques jours après cette rencontre, le parlement ukrainien a voté l’extension d’un an pour accorder l’autonomie limitée aux territoires en conflits de l’Est du pays.</p>
<p>Il est donc évident que ce sommet n’a pas totalement réussi à relancer un processus de paix mais ces avancées sont encourageantes concernant l’unique conflit militaire en cours en Europe qui est un problème majeur dans les relations entre l’Union européenne et la Russie.</p>
<p><strong>Sources:</strong></p>
<p>-<em>Les Echos</em> : "Paris espère un petit pas entre Kiev et Moscou" https://www.lesechos.fr/monde/europe/paris-espere-un-petit-pas-entre-kiev-et-moscou-1154912 (9 décembre 2019)</p>
<pre></pre>
<p>-<em>Toute l’Europe</em> : "A Paris, Emmanuel Macron et Angela Merkel vont tenter de geler le conflit ukrainien" https://www.touteleurope.eu/revue-de-presse/revue-de-presse-a-paris-emmanuel-macron-et-angela-merkel-vont-tenter-de-geler-le-conflit-ukrainie.html (9 décembre 2019)</p>
<p>-<em>Toute l’Europe</em> : "Guerre en Ukraine : où en est l'Union européenne ?" https://www.touteleurope.eu/actualite/guerre-en-ukraine-ou-en-est-l-union-europeenne.html (25 novembre 2019)</p>
<p>-<em>Médiapart</em> : "Zelensky-Poutine, de petits pas vers la paix en Ukraine" https://www.mediapart.fr/journal/international/081219/zelensky-poutine-de-petits-pas-vers-la-paix-en-ukraine?onglet=full (9 décembre 2019)</p>
<p>-<em>Médiapart</em> : "Poutine et Zelenski conviennent à Paris d'un échange de prisonniers" https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/101219/poutine-et-zelenski-conviennent-paris-dun-echange-de-prisonniers?onglet=full (10 décembre 2019)</p>
<p>-<em>AFP</em> : "Kiev proroge l'autonomie des régions séparatistes après le sommet de Paris" http://www.europresse.com/fr/ (12 décembre 2019)</p>
Détroit de Kertch : provocation ou attaque ouverte ?
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2018-12-10T15:45:00+01:00
Uliana Mosorko
L'Europe et le monde
ataque russedroit internationalnavires ukrainiensRussieUEUkraine
<p>Le 25 novembre 2018 les 3 navires ukrainiens ont été arraisonnées par les militaires russes dans le détroit de Kertch, reliant la mer Noire à celle d’Azov, 6 marins blessés, 24 capturés par les forces de Moscou. L’Ukraine dénonce un acte d’agression ouverte russe, tandis que la Russie nomme cet incident la provocation du coté ukrainien et un « jeu sale » du président.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2018/12/10/D%C3%A9troit-de-Kertch-%3A-provocation-ou-attaque-ouverte">Lire la suite</a></p>
Les relations entre la Pologne et l’Ukraine et leurs enjeux depuis la crise ukrainienne
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2016-03-22T22:08:00+01:00
Catherine Urban
voyage d'étude
Crise ukrainiennePologneUkraine
<p><img src="https://euro-blogs.eu/public/depositphotos.jpg" alt="depositphotos.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="depositphotos.jpg, mar. 2016" /></p>
<p>Lors de notre rendez-vous chez Frontex à Varsovie, Izabella Cooper, la porte-parole de l’agence européenne, nous soulignait que l’enjeu de contrôler la frontière entre la Pologne et l’Ukraine était important pour cause de grands trafics de voitures volées qui s’y déroulent quotidiennement. Afin de lutter contre ces trafics, l’agence européenne Frontex déploie les grands moyens et permet aux gardes-frontières polonais de bénéficier d'entraînements et de formations spécifiques pour empêcher ces trafics de franchir les frontières polonaises et donc de l’espace Schengen.</p>
<p>Cependant, le problème se trouve aussi ailleurs. Depuis l’entrée de la Pologne dans l’Union européenne (UE) en 2004, des milliers d’ukrainiens franchissent (plus ou moins) clandestinement la frontière polonaise. La Pologne et l’Ukraine partagent une frontière terrestre de 535 km, ce qui rend son contrôle d’autant plus difficile. La situation est devenue si ingérable que c’est à cette frontière même que Frontex a testé ses premiers barbelés, ses premières caméras infra-rouge et tous les autres moyens de surveillance contre ces flux migratoires de clandestins tentant de pénétrer dans Schengen. Depuis le déclenchement de la crise en Ukraine fin 2013, la Pologne est devenue la destination de premier choix pour les réfugiés ukrainiens. Plus de 28 000 requêtes de permis de séjour et 2300 demandes de statuts de réfugié ont été déposées en 2014. Néanmoins, mis à part le besoin de protéger la frontière extérieure polonaise avec l’Ukraine et de renforcer son contrôle, il serait intéressant de se questionner sur le type de relations actuelles qui existe entre les deux pays et les enjeux qui s’en dégagent, dans le contexte de la crise ukrainienne actuelle.</p>
<p>Cette crise a eu des conséquences des deux côtés de la frontière, mais surtout au niveau économique. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la Pologne avait déjà très peu de liens commerciaux avec l’Ukraine avant le début de la crise. Aujourd’hui, ils sont encore plus faibles. En effet, les exportations vers l’Ukraine ont baissé de 10% en 2014 plaçant le pays à la 8ème position en tant que partenaire de la Pologne, et 21ème en matière d’importation. En 2016, le défi serait de faire évoluer cette situation. Concernant l’arrivée de réfugiés ukrainiens, la Pologne fait face à un afflux de migrants important pour un pays qui n'est plus habitué à un tel enjeu depuis la Seconde Guerre Mondiale. Ainsi, si la situation de crise devait s’embraser à nouveau aujourd’hui, cela représenterait un flux supplémentaire d'individus traversant la frontière, ce qui pourrait être un facteur de déstabilisation de l'économie polonaise, actuellement en plein essor. Cependant, des experts polonais affirment que si une telle situation devait se reproduire, elle représenterait sans doute une certaine opportunité pour la Pologne, qui pourrait ainsi pallier le vieillissement de sa population et le recul de la natalité.</p>
<p>Malgré tout, la Pologne ne s’est pas résolue à laisser tomber l’Ukraine en dépit des conflits, car il est évident que tout ce qui déstabilise cet immense voisin ukrainien touche directement les polonais, et à plus forte raison lorsque ce sont les russes qui sont à la source de ces tensions. La Pologne et l’Ukraine savent l’importance que représentent leurs relations, tout particulièrement sur les plans de la politique tant intérieure qu’extérieure. L’Ukraine est une des priorités de la politique étrangère polonaise, et cela ne fait que se renforcer. Dès le début de la crise fin 2013, la Pologne s’est impliquée dans les événements et a œuvré, que ce soit sur le territoire ukrainien ou sur la scène internationale, pour la cause ukrainienne. Entre son soutien aux manifestations de la place Maïdan en décembre 2013 et l’appel à des sanctions vis-à-vis de la Russie, la Pologne prend une part active à la défense de son allié ukrainien.</p>
<p>Le pays témoigne donc sa solidarité et son soutien à l’Ukraine, mais approfondi surtout ses relations bilatérales avec Kiev, la capitale ukrainienne. La Pologne le fait pour plusieurs raisons, dont une qui lui tient particulièrement à cœur. Une minorité polonaise existe en Ukraine et représente 0,3% de la population totale soit 144 000 individus, ce qui confère à la Pologne une responsabilité plus intense dans la sauvegarde du patrimoine, de la culture et des liens entre les populations polonaise et ukrainienne. Le type de relations qui lient ces deux pays peuvent alors se qualifier de relations amicales voire même fraternelles, découlant du partenariat stratégique établi entre eux à la chute de l’URSS. La Pologne a non seulement été le premier pays à avoir reconnu l’indépendance de l’Ukraine en 1991, mais est aujourd’hui le premier à plaider la cause ukrainienne auprès des pays occidentaux. Elle est devenue avec les années un « pont » entre l’Ukraine et l’UE, et l’est d’autant plus aujourd’hui, ce qui permet de faciliter considérablement le rapprochement UE-Ukraine tout en essayant de l’éloigner de l’emprise russe. Néanmoins, la Pologne reste prudente car sa solidarité avec l’Ukraine expose le pays aux éventuelles menaces venant des russes. Varsovie a ainsi prévu d’augmenter ses dépenses militaires à hauteur de 42 milliards d’euros sur les dix prochaines années afin de programmer des formations militaires pour tout citoyen polonais volontaire. De plus, de chaque côté des frontières ukrainiennes ou polonaises, les troupes de l’OTAN sont en alerte maximale.</p>
<p>Dans ce contexte de crise, l’Ukraine espère alors voir une aide diplomatique, structurelle et surtout économique durable émanant de la Pologne. De plus, les responsables ukrainiens voudraient se baser sur l’expérience polonaise pour réaliser la transformation politique et économique nécessaire en Ukraine. Ils voudraient s’inspirer de leur voisin membre de l’UE pour mettre en place plusieurs réformes, en particulier dans le domaine de la décentralisation et de la réforme territoriale. L’Ukraine demande donc un partage d’expériences et de conseils. Les polonais, quant à eux, voient en l’Ukraine un enjeu stratégique et continuent à croire en la méthode européenne, en sanctionnant les russes d’un côté et en signant des accords entre Kiev et l’UE de l’autre côté. Le plus important pour la Pologne aujourd’hui est de stabiliser l’Ukraine et maintenir des relations de confiance avec le pays afin de ne pas provoquer de graves répercussions pour la stabilité polonaise.</p>
<p>Catherine Urban</p>
<p><br /></p>
<p><ins>Sources :</ins></p>
<p><strong>Izabella Cooper.</strong> (02.03.2016). <em>Rencontre-débat avec les étudiants du master EEI « Projets européens »</em>, Varsovie.</p>
<p><strong>Antoine Renaux.</strong> (26.03.2015). <em>Crise ukrainienne : la Pologne se prépare au pire des scénarios.</em> Récupéré sur Le Journal International:
http://www.lejournalinternational.fr/Crise-ukrainienne-la-Pologne-se-prepare-au-pire-des-scenarios_a2489.html</p>
<p><strong>Edyta Skóra.</strong> (16.04.2015).<em> Géopolitique - Pologne: La grande oubliée du conflit en Ukraine .</em> Récupéré sur Revue Regard sur l'Est: http://www.regard-est.com/home/breve_contenu.php?id=1600</p>
<p><strong>Georges Mink.</strong> (16.03.2014). <em>Maidan, l’Ukraine rêvée de la Pologne.</em> Récupéré sur Libération.fr: http://www.liberation.fr/planete/2014/03/16/maidan-l-ukraine-revee-de-la-pologne_987538</p>
Union européenne - Ukraine : Une zone de libre échange sur fond de crise russo-ukrainienne.
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2016-01-11T21:22:00+01:00
Vincent Aubert
politiques européennes
Accord d associationCommission européennecriseKievMalmströmPMERussieUkraineUnion européenneZLEACélargissement
<p>Par un communiqué de presse daté du 31 décembre 2015, la Commission européenne a confirmé la mise en application à partir du 1er janvier 2016 d’une <em>zone de libre-échange approfondi et complet</em> (ZLEAC) entre l’Union européenne et l’Ukraine. L’Ukraine concrétise ainsi son rapprochement vers l’UE au détriment de la Russie.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2016/01/11/Entre-l%E2%80%99Union-europ%C3%A9enne-et-la-Russie%2C-Kiev-a-choisit.">Lire la suite</a></p>
La Serbie à la croisée des chemins ?
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2015-01-27T20:18:00+01:00
Hadrien Le Saux
politiques européennes
HahnIntégration européenneMogheriniRussieSerbieUkraine
<p>Avec la crise ukrainienne est venu se poser sous un nouvel angle une question récurrente quand on évoque la Serbie, celle de son allégeance. Si sa proximité avec la Russie n’avait pas posé de problème aux dirigeants européens jusqu’alors, c’était sans compter sur la suggestion de la Commission Européenne adressée à la Serbie de se joindre aux sanctions économiques prises contre la Russie. Sur ce point la réponse Serbe est claire : « Notre décision stratégique (d'adhérer à l'Union européenne, ndlr) n'est pas et ne sera pas un obstacle à la promotion ultérieure des relations fraternelles avec la Russie. La Serbie n'imposera jamais de sanctions contre la Russie, les sanctions n'ayant jamais apporté rien de bon à personne et ne pouvant contribuer à la résolution des problèmes quels qu'ils soient » (1), a déclaré à la Douma Maja Gojkovic, présidente du parlement serbe.
Devant ce refus du gouvernement Serbe, le commissaire Johannes Hahn en charge de la politique de voisinage et d’élargissement s’est exprimé à l’occasion de plusieurs interventions dont l’objectif semblait être de "sauver les meubles". Des interventions qui ont par ailleurs été complétées par un voyage diplomatique de M. Hahn en Serbie et d’une rencontre entre le commissaire et Ivica Dačić, premier vice-président et ministre des affaires étrangères du gouvernement Serbe. A l’occasion de ce voyage diplomatique on a pu lire dans la presse des déclarations ayant pour but de relativiser le désaccord, on a donc pu lire des articles visant à démentir l’information selon laquelle il aurait été explicitement demandé à la Serbie de se joindre aux sanctions contre la Russie : « Il n’existe pas une demande explicite de l’UE à la Serbie d’introduire des sanctions contre la Russie, bien que Bruxelles s’attende à ce que Belgrade harmonise avant son adhésion sa politique étrangère avec la politique de l’Union, a déclaré le chef de la diplomatie serbe Ivica Dačić » (2). Quelques jours plus tard à peine, le commissaire Hahn déclarait que « l'attitude de la Serbie envers la Russie n’affectera pas l'ouverture des premiers chapitres dans les négociations avec l'UE et une pression n’est pas exercée sur Belgrade afin qu’elle impose des sanctions contre Moscou » (3).</p>
<p>Cependant, M. Hahn aurait déclaré au cours de son entretien avec Dačić, que Bruxelles s’attendait à voir les États candidats aligner leurs politique étrangère à celle de l'Union, et on voit assez mal ce que cela voudrait dire d’autre pour la Serbie que de rejoindre les sanctions contre la Russie, si celles-ci devaient se prolonger dans le temps.</p>
<p>Cependant, illustrant l’aspect paradoxal des relations entre la Serbie et les deux géants, ces dernières semaines ont aussi été l’occasion pour les représentants Serbes d’affirmer encore leur volonté de voir la Serbie adhérer à l’Union. Une volonté qui est d’ailleurs partagée par les représentants de l’Union comme en témoigne la réaction du commissaire Hahn, où celle de Mme Mogherini, cheffe de la diplomatie européenne qui déclarait dans un communiqué publié le 18 novembre 2014 : « J’ai réitéré au Premier Vice-Premier ministre Dačić notre position sur la nécessité de l'alignement progressif de la Serbie avec la politique étrangère de l'UE » (4).</p>
<p>Il faut noter que l’intégration de la Serbie dans l’Union est parmi les plus avancées. En effet, le pays s’est vu accordé le statut de candidat officiel par la Commission Européenne en 2011, puis par le Conseil européen en mars 2012 et la Serbie espère d’ailleurs devenir membre de l’UE en 2020.</p>
<p>La position de la Serbie reflète assez nettement la position des pays de l’est de l’Europe. Partagée entre son désir de faire partie de l’Union Européenne et son passé, ses liens culturels forts avec la Russie.
Il est vrai qu’il ne semble pas nécessaire de freiner les négociations entre la Serbie et l’Union Européenne sur la question des sanctions contre la Russie qui n’est pas une priorité dans l’agenda de l’intégration de la Serbie pour le moment. Mais on ne peut s’empêcher de se demander ce qui se passerait si la crise ukrainienne devait se prolonger et que la Serbie se retrouvait divisée entre ses liens avec la Russie et son ambition européenne.</p>
<p>Sources
(1) <a href="http://fr.ria.ru/world/20141222/203286631.html"></a>
(2) <a href="http://voiceofserbia.org/fr/content/dacic-et-hahn-il-n%E2%80%99y-pas-de-demandes-%C3%A0-la-serbie-d%E2%80%99introduire-des-sanctions-%C3%A0-la-russie"></a>
(3) <a href="http://voiceofserbia.org/fr/content/hahn-les-relations-entre-la-serbie-et-la-russie-nont-pas-dincidence-sur-l%E2%80%99ouverture-des"></a>
(4) <a href="http://eeas.europa.eu/statements-eeas/2014/141118_02_en.htm"></a></p>
Entretien avec le président ukrainien
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2015-01-24T20:26:00+01:00
Anca Calin
politiques européennes
Ukraine
<p>Lundi, 19 janvier, le président ukrainien Petro Porochenko a donné une conférence à l’université de Zurich. Suite à cette conférence, un entretien a été accordé au « Monde », qui raconte les sujets débattus.</p>
<p>Une première question concerne la mise en place des accords de Minsk, qui prévoient des mesures urgentes afin d’améliorer les conflits. Parmi des possibles solutions envisagées, ont été mentionnées: «un cessez-le-feu bilatéral immédiat», ainsi une décentralisation du pouvoir et un « statut spécial » aux contours non précisés pour les régions de Donetsk et Lougansk et pas dernièrement un contrôle « constant et actif » par l’Organisation for Security and Co-operation in Europe (OSCE) de la frontière entre les régions rebelles et la Russie, et la création d’une zone de sécurité le long de cette même frontière. Le président affirme que ces accords n’ont pas encore entrée en vigueur, grâce à une manque d’applicabilité de la part d’une partie. Cependant, d’autres mesures ont été initiées. Il s’agit d’un décret « silence d’artillerie », à partir du 9 décembre 2014. Ce décret a permis de réduire les bombardements de 40-50 par jour à 10. Ça montre que les russes peuvent tenir sous contrôle les terroristes et que de manière diplomatique les choses pourront être améliorées. Les président, se maintient, donc, optimiste dans l’Union Européenne qui la décrit unie et sa solidarité envers l’Ukraine est mondiale.</p>
<p>Une deuxième question s’adresse aux propositions du président Poutine par une lettre et qui, conformément aux certains rumeurs, ont été refusées. Monsieur Porochenko contredit ces affirmations, en déclarant que dès la réception de la lettre ils ont été prêts à cesser le feu si une garantie de la part de la Russie aurait été accordée et qui consistait que cet acte soit bilatérale et non pas unilatérale. Dans cette lettre monsieur Poutin s’est prononcé favorable à retirer l’artillerie du front, mais sans préciser la ligne. En retour, l’Ukraine s’est engagée de retirer son artillerie de la ligne tracée au Minsk.
Sur la confiance de la part du président ukrainien aux propositions du Poutin, le président Porochenko répond que il manifeste plus de confiance face aux dirigeants européens, notamment en François Hollande, le président de la France et le chancelière allemande Angela Merkel que en Vladimir Poutin.</p>
<p>En ce que concerne la fréquence de dialogue entre ces deux chefs d’Etat, le président ukrainien affirme que ça se fait une fois toutes les deux semaine et que pour monsieur Poutin les conséquence économiques, comme la baisse du prix de pétrole, ne sont pas au cœur de leurs discussions, car l’Ukraine reste dans une sphère plutôt émotionnelle pour le président russe. Ukraine reste consciente dans la capacité militaire de la Russie, qui reste dominante à l’échelle mondiale, mais depuis ces actes, l’Ukraine ne se pas affaiblie, mais elle s’était renforcée car aujourd’hui 80% de la population veulent rejoindre l’Union Européenne face au 33% qui se sont manifestés auparavant et 60% sont ceux qui veulent adhérer à l’OTAN. Ces réactions montrent, surtout, un pays unie. Parmi les accomplissements réalisés durant sont mandat , le président ukrainien rappelle l’accord d’association avec l’Union Européenne et la construction d’une armée, ainsi à la question de satisfaction envers les pays occidentaux, il se déclare assez satisfait et fier d’être présent la manifestation à Paris, de 11 janvier, où les valeurs ont été plus forts que l’argent.</p>
<p>Sources:</p>
<p>http://www.lemonde.fr/ukraine/</p>
<p>http://www.romania-actualitati.ro/Portal/Russia-0</p>