Euro-blogs - Mot-clé - crise2024-02-07T15:02:46+01:00urn:md5:b213e54b8781eaa382c99815b0c732e9DotclearCrise énergétique : les mesures prises par les Ministres de l'Energieurn:md5:0a49a1ec0d472d71b969141b34cbf5672023-01-02T22:34:00+01:00Ellane Borillaactualités européennesConseil européeencrisemesures communesénergie
<h4>Dans le cadre du Conseil Européen, les ministres européens de l'Énergie se sont accordés le 28 septembre dernier sur des mesures d'urgence concernant la crise énergétique que traverse l’UE. Cet accord est censé protéger les ménages et entreprises européennes face à la grande augmentation des prix de l'énergie.</h4> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2023/01/02/Crise-%C3%A9nerg%C3%A9tique-%3A-les-mesures-prises-par-les-Ministres-de-l-Ernergie">Lire la suite</a></p>
Hausse des taux d’intérêt par la Banque Centrale Européenne : à quoi ça sert ?urn:md5:6d8d9cb6cf93cc768efafac0e37a49a92023-01-02T20:01:00+01:00Agathe Poilletactualités européennesBCEChristine Lagardecriseinflationtaux d intérêt
<p><strong>Après une première augmentation des taux d’intérêt de 50 points de base en juillet 2022 puis deux augmentations de 75 points, Christine Lagarde, présidente de la Banque Centrale Européenne (BCE) a décidé de durcir une nouvelle fois sa politique monétaire. Le but : lutter contre l’inflation dans la zone euro. Mais alors pourquoi ces hausses de taux ?</strong></p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2023/01/02/Hausse-des-taux-d%E2%80%99int%C3%A9r%C3%AAt-par-la-Banque-Centrale-Europ%C3%A9enne-%3A-%C3%A0-quoi-%C3%A7a-sert">Lire la suite</a></p>
Bras de fer entre la France et l’Angleterre : les migrants grands perdantsurn:md5:5e0a61cb0125663b1f1969097ae65b462022-01-05T18:07:00+01:00Sarah Vaillantactualités européennescriseJohnsonMacronMigrants
<p><img src="https://euro-blogs.eu/public/Brexit/MJ.png" alt="MJ.png" title="MJ.png, janv. 2022" style="margin: 0 auto; display: block;" /></p>
<p><em>Alastair Grant/AFP</em></p>
<p style="margin: 0; text-align: justify; font-stretch: normal; line-height: normal; font-family: "Helvetica Neue";">Le mercredi 24 novembre 2021, une trentaine de migrants se sont noyés lors d’un naufrage en mer alors qu’ils tentaient de relier les côtes françaises aux côtes anglaises, au large de Calais. La manche est bien souvent le théâtre de ce genre de tragédies, démontrant des mesures insuffisantes des gouvernements frontaliers pour les empêcher, mais la forte mortalité de ce naufrage a provoqué de fortes réactions des deux cotés de la manche. Cet événement funeste a été le tournant majeur d’une hausse croissante des tensions entre Paris et Londres au sujet de la crise migratoire. </p>
<p style="margin: 0; text-align: justify; font-stretch: normal; line-height: normal; font-family: "Helvetica Neue";"><strong>Une main tendue refusée ou des provocations dénoncées ? </strong></p>
<p style="margin: 0; text-align: justify; font-stretch: normal; line-height: normal; font-family: "Helvetica Neue";"><strong><br /></strong></p>
<p style="margin: 0; text-align: justify; font-stretch: normal; line-height: normal; font-family: "Helvetica Neue";">Le jeudi 25 novembre suivant le naufrage, Boris Johnson, le Premier ministre britannique a publié sur son compte Twitter une lettre ouverte adressée au Président français Emmanuel Macron. Cette lettre déplore la mort des migrants, le Premier ministre se dit aussi ouvert à la coopération et semble proposer des solutions pour remédier à ce type de catastrophes. Cette lettre ouverte a été très mal reçue par le gouvernement français qui juge cette action déplacée et mal venue. Le Président français reproche aussi à Boris Johnson de se placer en lanceur d’alerte, un rôle inadapté à un chef d’État pour Emmanuel Macron. </p>
<p style="margin: 0; text-align: justify; font-stretch: normal; line-height: normal; font-family: "Helvetica Neue";">Les tensions semblent surtout se concentrer sur la forme de la communication entre Paris et Londres plutôt que le fond du problème, et les deux parties semblent avoir du mal à accepter, assumer les conséquences de leurs politiques respectives, admettre de possibles erreurs. Un jeu de tennis pour se renvoyer la responsabilité s’est installé entre les deux pays séparés par la Manche. </p>
<p style="margin: 0; text-align: justify; font-stretch: normal; line-height: normal; font-family: "Helvetica Neue";"><strong>Une porte ouverte à la discussion qui se referme</strong></p>
<p style="margin: 0; text-align: justify; font-stretch: normal; line-height: normal; font-family: "Helvetica Neue";"><strong><br /></strong></p>
<p style="margin: 0; text-align: justify; font-stretch: normal; line-height: normal; font-family: "Helvetica Neue";">Une réunion au sujet des migrations s’est tenu à Calais le dimanche suivant le naufrage du 24 novembre. Cette réunion a réuni la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne et devait aussi être composée du Royaume-Uni. Boris Johnson se disait même ouvert à un sommet réunissant les chefs des États concernés, voire même une « <em>discussion bilatérale </em>». Malgré cela, la lettre ouverte du Premier ministre britannique a jeté un froid qui a poussé le gouvernement français à désinviter la délégation britannique de la rencontre, coupant court aux possibles discussions. Ces dernières avaient déjà été diminuées en raison du Brexit.</p>
<p style="margin: 0; text-align: justify; font-stretch: normal; line-height: normal; font-family: "Helvetica Neue";">La question des migrants et leur gestion a toujours été un point de tension dans l’Union européenne, et plus particulièrement sur la zone de passage de la Manche. De ce fait, cela crée souvent de forts désaccords entre la France et le Royaume-Uni, accentués par le départ des Anglais de l’Union européenne. Depuis ce départ, les discussions se font plus rares et plus tendues : on doit compter sur des efforts des deux pays pour ne pas rompre complètement les communications et ne pas perdre de vue l’objectif principal, éviter que de telles catastrophes comme celle qui a mené à la mort d’une trentaine de migrants mercredi 24 novembre ne se reproduisent. Cette mission devrait notamment être au programme de la Présidence Française du Conseil de l’Union européenne qui a démarré ce 1er janvier 2022. </p>
<p style="margin: 0; text-align: justify; font-stretch: normal; line-height: normal; font-family: "Helvetica Neue";">Source : </p>
<ul>
<li style="margin: 0; text-align: justify; font-stretch: normal; line-height: normal; font-family: "Helvetica Neue";">Compte Twitter officiel de Boris Johnson, <a href="https://twitter.com/BorisJohnson/status/1463973204456878080/photo/1">https://twitter.com/BorisJohnson/status/1463973204456878080/photo/1</a></li>
<li style="margin: 0; text-align: justify; font-stretch: normal; line-height: normal; font-family: "Helvetica Neue";">Le Monde, <a href="https://www.lemonde.fr/international/article/2021/11/26/migrants-dans-la-manche-darmanin-exclut-les-britanniques-d-une-reunion-apres-une-lettre-publique-de-johnson-a-macron_6103674_3210.html">https://www.lemonde.fr/international/article/2021/11/26/migrants-dans-la-manche-darmanin-exclut-les-britanniques-d-une-reunion-apres-une-lettre-publique-de-johnson-a-macron_6103674_3210.html</a></li>
<li style="margin: 0; text-align: justify; font-stretch: normal; line-height: normal; font-family: "Helvetica Neue";">Huffington Post, <a href="https://www.huffingtonpost.fr/entry/crise-diplomatique-france-grande-bretagne-les-raisons-de-la-colere_fr_61a0b724e4b0451e55063609">https://www.huffingtonpost.fr/entry/crise-diplomatique-france-grande-bretagne-les-raisons-de-la-colere_fr_61a0b724e4b0451e55063609</a></li>
<li style="margin: 0; text-align: justify; font-stretch: normal; line-height: normal; font-family: "Helvetica Neue";">Les Echos, <a href="https://www.lesechos.fr/monde/europe/migrants-la-reunion-de-dimanche-a-calais-est-maintenue-mais-sans-les-britanniques-1367253">https://www.lesechos.fr/monde/europe/migrants-la-reunion-de-dimanche-a-calais-est-maintenue-mais-sans-les-britanniques-1367253</a></li>
</ul> L'Allemagne : une crise politique, un ministre rebelle et un étrange volte-faceurn:md5:c465635d51c58744915581e2ade82c2e2017-11-29T21:25:00+01:00Raoul Daubressepolitiques européennesAllemagnecriseElectionsglyphosateMerkel
<p>La vie politique allemande est en ébullition : pour la première fois dans l'histoire de la république fédérale la chancelière à échouer à former un gouvernement de coalition plongeant le pays dans une crise politique inédite. Alors que tout semblait rentrer dans l'ordre un ministre trublion s'est permis d'outrepasser les consignes de son gouvernement jetant de fait de l'huile sur le feu.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2017/11/29/L-Allemagne-%3A-une-crise-politique%2C-un-ministre-rebelle-et-un-%C3%A9trange-volte-face">Lire la suite</a></p>
Union européenne - Ukraine : Une zone de libre échange sur fond de crise russo-ukrainienne.urn:md5:9f59cda690d7ea05bc1d64bbdb2be2062016-01-11T21:22:00+01:00Vincent Aubertpolitiques européennesAccord d associationCommission européennecriseKievMalmströmPMERussieUkraineUnion européenneZLEACélargissement
<p>Par un communiqué de presse daté du 31 décembre 2015, la Commission européenne a confirmé la mise en application à partir du 1er janvier 2016 d’une <em>zone de libre-échange approfondi et complet</em> (ZLEAC) entre l’Union européenne et l’Ukraine. L’Ukraine concrétise ainsi son rapprochement vers l’UE au détriment de la Russie.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2016/01/11/Entre-l%E2%80%99Union-europ%C3%A9enne-et-la-Russie%2C-Kiev-a-choisit.">Lire la suite</a></p>
Union européenne/ États-Unis : « La crise actuelle ? C’est pas ma faute ! »urn:md5:b96d96b3a9abdd6510614605fc8556bb2011-12-04T19:54:00+01:00Pauline Gallaypolitiques européennesBarrosocriseHerman van RompuyObamasommet Union Européenne - Etats-Unis
<p>Quatre jours après Thanksgiving, le président américain était de retour au bureau ovale pour accueillir le président du Conseil européen, Herman van Rompuy, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.</p>
<p>En ce 28 novembre 2011, jour de l’ouverture à Durban, Afrique du Sud, de la 17ème conférence des Nations unies pour le changement climatique, la préoccupation environnementale a bien évidemment été abordée. Mais ce ne fût pas le seul sujet évoqué.
Catherine Ashton, chef de file de la diplomatie européenne et son homologue américaine Hillary Clinton, secrétaire d’État de l’Administration Obama, toutes deux également présentes, ont fait une déclaration exprimant leur inquiétude commune au sujet des répressions violentes et meurtrières en Syrie.
Alors que la transition démocratique en Tunisie, Libye et Egypte a été félicitée, la question du nucléaire iranien et de la menace qu’elle représente a, quant à elle, été encore une fois beaucoup débattue.</p>
<p>Cependant, c’est encore et toujours l’économie qui a pris le dessus parmi les sujets à l’ordre du jour. Pas besoin de préciser que la crise européenne a fait débat : Obama, van Rompuy et Barroso, en grands diplomates qu’ils sont, ont tout naturellement affiché leur accord… malgré leur désaccord ! Même si les États-Unis se sont dits prêts à aider l’Union européenne, Obama a profité de la situation pour détourner l’attention de sa propre crise et reprocher, à mots couverts, aux européens le marasme économique actuel. Ne serait-ce pas un peu l’hôpital qui se moque de la charité ? Obama a peur de la contagion de la crise européenne à l’économie américaine ! Heureusement que Barroso était là pour lui remettre en mémoire la crise de 2008… Relatant les mots du Président Obama, William Kennard, ambassadeur des États-Unis auprès de l’UE, a encouragé les dirigeants européens à « prendre des mesures plus audacieuses, plus rapides et plus décisives » pour sortir de la crise.
Or tout le monde sait que depuis le début de la crise, les États-Unis ont, eux aussi, bien du mal à trouver des solutions et ne font incontestablement plus figure de modèle en matière de stabilité et réforme budgétaires, le récent échec de leur « super-commission » budgétaire en étant la preuve. Avec 15.000 milliards de dollars de dette (soit quasi 100% de son PIB), pas sûr que le président américain soit des mieux placés pour donner une leçon de morale… Et il le sait. Aucune question n’a en effet été autorisée et aucune interview n’a été donnée à la suite de cette réunion par mesure de précaution en vue des élections de 2012 peut-être…</p>
<pre></pre>
<p>Il semblerait que ce soit Herman van Rompuy qui, toujours très précautionneux et prudent dans ses interventions, ait trouvé les mots justes pour clore le débat en déclarant «L’Union européenne et les États-Unis doivent tous les deux prendre de solides mesures».</p>
<p><em>Julia Tepel et Pauline Gallay</em></p>
<p><ins>Sources :</ins></p>
<p>http://www.liberation.fr/depeches/01012374387-dette-les-usa-prets-a-faire-leur-part-pour-aider-l-ue-annonce-obama</p>
<p>http://www.elmundo.es/elmundo/2011/11/28/union_europea/1322493601.html</p>
<p>http://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-etats-unis-et-l-europe-parlent-ensemble-de-la-crise-de-la-dette?id=7155773</p>
<p>http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/en/ec/126393.pdf</p>
<p>http://www.europeanvoice.com/article/2011/november/obama-says-us-ready-to-help-eurozone-tackle-crisis/72765.aspx</p> L’UE au pays de l’ALISIA…urn:md5:803942c1385dc40710c46ed84b07852c2011-12-02T11:00:00+01:00Alison Wluczkapolitiques européennescrisedefenseSEAE
<p>L’Alisia, pays proche de l’Ethiopie, du Kenya, du Rwanda et de l’Ouganda, fait face à une crise sans commune mesure. Depuis le 24 Novembre, les diplomates et militaires élaborent ensemble l’opération Alisia afin d’intervenir le plus efficacement possible.</p>
<p>Après une intense période d’agitation, l’« Alisia » s’est doté récemment d’un gouvernement provisoire et d’une constitution. L’ONU y est présente, mais a retiré son contingent de 5000 hommes pour ne laisser qu’un effectif de 200 observateurs. Les tensions persistent, on constate des violences dans la province du nord-ouest du pays et dans la capitale. L’instabilité règne d’autant plus qu’en 2008 des gisements de diamants ont été découverts, suscitant l’appétit des plus puissants. La population fuient le pays et se réfugient dans des camps situés aux frontières.</p>
<p>Les Nations Unies appellent à la rescousse l’Union européenne qui est présente dans cette partie de l’Afrique avec sa mission de police et d’aide à la réforme de la justice et son engagement financier pour la stabilisation. Le Conseil de sécurité a voté hier une résolution autorisant le recours à la force armée.</p>
<pre></pre>
<p>Mais rassurez-vous..., il ne s’agit, en fait, que d’un exercice grandeur nature de gestion de crise mené par l’UE du 18 novembre au 6 décembre. L’Alisia n’est en réalité qu’un Etat fictif, crée dans l’objectif de tester une nouvelle « approche globale » des situations de crise qui a été établie après l'entrée vigueur en décembre 2009 du traité de Lisbonne. Ce scénario permettra alors « <a href="https://euro-blogs.eu/post/2011/12/02/d’" title="d’">d’</a> évaluer la totalité des structures de gestion de crise », et d’améliorer « les capacités de l'Europe dans un environnement en rapide évolution ». Aucune force militaire ne sera donc mobilisée pour l’occasion.</p>
<p>Par ailleurs, pour la première fois depuis sa création en mai 2002 (appelé CME 02 : Crisis Management Exercise), cet exercice inclura des délégations de l’UE dans la zone concernée et sera organisé par le Service Européen d’Action Extérieure (SEAE) de l’UE. L’opération sera menée à partir de Bruxelles et des capitales européennes.</p>
<p>Ainsi, l’Union européenne, pour cette année 2011, a entrepris de planifier dans le même temps et sur le même théâtre une opération militaire et une mission PESD (Politique Extérieure de Sécurité et Défense) civile qui a un air de déjà vue. Le but est donc de reconstituer avec le plus de réalisme un contexte de crise afin de vérifier la capacité de l’UE à mener une telle opération qui nécessite « le déploiement de toute une gamme d’instruments de l’UE, militaires et civils, y compris communautaire (une force militaire, une mission de police, etc) ». Cette simulation est un bon exercice pour l’UE afin de mettre sur pied une véritable politique de sécurité commune. C’est une occasion pour le SEAE de déployer ses ailes et se rendre plus visible aux yeux de la communauté européenne et de ses citoyens.</p>
<p>Alison et Zoitsa</p>
<p>Sources :</p>
<p>http://bruxelles2.over-blog.com/article-25337099.html
http://www.ubiznews.com/news/histoire/item/2319-leurope-simule-une-invasion-de-lafrique</p> Tallinn et Turku ont elles les moyens de leur ambition ?urn:md5:3525c27bac1863127316e605cac6c04f2010-10-28T01:38:00+02:00Thibault Lievrepolitiques européennescapitales européennes culturecriseTallinnTurku
<p><strong></strong><img src="http://www.idee-voyage.info/wp-content/uploads/2010/07/tallinn.jpg" alt="" /></p>
<p>De lourdes responsabilités, notamment financières, pèsent en 2011 sur les épaules de Tallinn (Estonie) et Turku (Finlande), Capitales européennes de la culture à partir de janvier prochain. C’est ce que ces deux villes semblent oublier.</p>
<p>Bien sûr, l'Union Européenne participe, parfois à hauteur de 60%, au financement des projets lancés dans le cadre de ce programme. Mais l’Etat ainsi que les acteurs régionaux et locaux doivent aussi mettre la main au portefeuille, ce qui est généralement prévu en détail lors de la constitution des dossiers de candidature.</p>
<p>Première pointée du doigt, Tallinn, dont l'Etat et la municipalité viennent de réduire de 50% les financements en raison de la crise économique. Si des coupes budgétaires sont inévitables, il ne peuvent même pas garantir les millions d'euros qu'il reste à apporter afin de maintenir l'offre actuelle. La Commission européenne a néanmoins consenti à leur octroyer le prix Mélina Mercouri d’1.5 million d’euros pour soutenir les projets prévus.</p>
<p>Turku ne se trouve pas en meilleure posture. C’est près de 900 000 euros qui manqueraient, et les coupes budgétaires se font sentir. Le budget attribué au musée d’art doit ainsi être réduit de près de 67%. De quoi décourager les initiatives des porteurs de projet mais aussi, et c'est un comble pour une capitale de la culture, pousser le public à se rendre à Helsinki, dont l'offre culturelle et artistique est plus diversifiée.</p>
<p>Pourtant le prestige des Capitales européennes de la culture est une manne en terme touristiques et économiques. Ainsi Tallinn table sur au moins 200 000 touristes supplémentaires du fait de son statut.
Les compagnies aériennes lowcost ont d’ailleurs sauté sur l'occasion en proposant de nouvelles lignes vers l’Estonie. Ryanair proposera dès décembre des vols vers Tallinn au départ de 7 aéroports européens.</p>
<p>Il est temps pour les dirigeants de Tallinn et Turku de réfléchir aux réels bénéfices que peut leur apporter une telle visibilité.
Mettre de côté les querelles internes et atténuer les coupes budgétaires permettrait d’éviter un fiasco qui serait, somme toute, bien plus négatif pour leurs villes.</p>
<p><br /></p>
<p><em>Elina De Nitto, Mathilde Girard & Thibault Lievre</em>
<br /></p>
<p><em>Photo : le cœur historique et le port de Tallinn</em>
<em>by Idée Voyage</em></p>
<p>Sources :</p>
<p>http://cultural-engineering.com/2010/09/13/turku-capitale-culturelle-en-mauvaise-posture/</p>
<p>http://cultural-engineering.com/2009/12/09/tallinn-reduit-le-budget-pour-la-capitale-europeenne-de-la-culture/</p>
<p>http://www.turku.fi/public/default.aspx?contentid=186494&contentLan=2&culture=en-US&nodeid=23/</p>
<p>http://www.baltictimes.com/news/articles/27150/</p> Tallinn et Turku cultivent la criseurn:md5:7db38a5a5a4634435913ae4db15a3ae62010-10-27T22:37:00+02:00Kevin Inaciopolitiques européennescapitales européennes culturecriseTallinnTurku
<p>Tallinn, Turku, deux vieilles villes d'Europe au discret passé historique et artistique, sont réunies dans un axe culturel en 2011. </p>
<p>Rien ne prédestinait ces deux villes peu connues du grand public à former un duo culturel, jusqu’à ce qu’elles soient sélectionnées en 2007 pour incarner le prestigieux titre de Capitales européennes de la culture pour l'année 2011. Cependant elles font face à d'importants problèmes financiers qui risquent de réduire l'impact culturel et économique de l'évènement. </p>
<p>En décembre 2009, la fondation <em>Tallinn 2011</em> spécialement créée pour le projet annonçait la réduction de 50% du budget alloué au programme. Ce qui chamboula d'un seul coup toute sa structure administrative et artistique. En 2010 elle n'obtient les subvensions de la Commision européenne (1,5 millions d'euros) qu'à la fin du mois de juin, tandis que Turku en bénéficie depuis début avril. Ceci à entrainé d'importants retards dans la programation artistique. Une situation dont s'est inquiété Sir Robert Scott, représentant de l'Union Européenne pour l'évènement, confessant au quotidient ''Baltic Reports'' du 29 juin son “sentiment d'urgence” et redoutant un deuxième Vilnius. Capital européenne de la culture 2009, la ville lituanienne sombra dans la désorganisation, les conflits d'interêts et la corruption politique. Les touristes furent peu nombreux (1 millions attendus pour 200 000 venus) et un rayonnement international largement réduit.</p>
<p>De l'autre coté de la Baltique, Turku semble plus sereine mais souffre aussi d'importantes coupes budgetaires. Il manque encore à la ville centenaire 900 000 euros de fonds pour assurer son programme et son musée d'art devra faire face à une cure d'amincissement financière drastique de 67% en 2011. </p>
<p>En temps de crise la culture n'est pas une priorité nous dira t-on. Au contraire, la priorité nous semble être que les deux gouvernements voisins se rendent compte de la chance et du défi devant lequel ils se trouvent et cessent de diminuer le budget initialement prévu pour l'évènement (16 millions pour Tallinn et 50 millions pour Turku). </p>
<p>L'un des programes répondant au titre évocateur de “Turku en feu” semble prometteur. Esperons qu'il annonce un rayonnement et non les cendres d'un rêve parti en fumée. </p>
<p>Lamour Fanny, Inacio Kevin</p>
<p> </p>
<p>Sources</p>
<p><a href="http://balticreports.com/?p=23226">http://balticreports.com/?p=23226</a></p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm"><span lang="zxx"><ins><a class="western" href="http://cultural-engineering.com/2010/09/13/turku-capitale-culturelle-en-mauvaise-posture/">http://cultural-engineering.com/2010/09/13/turku-capitale-culturelle-en-mauvaise-posture/</a></ins></span></p>
<p> </p> Plan de sortie de crise de la Commission : création d'un nouvel impôt européen...urn:md5:2ba838f4d020ecaf073d0ac38ae0d3852010-10-27T18:17:00+02:00Julie Dufrauxpolitiques européennesbudgetCommission européennecriseimpôt européen
<p>Lors de l’examen du budget 2011 par la Commission Européenne du 20 Octobre dernier, une importance a été entre autre accordée aux questions de l’emploi, de la formation et de l’investissement dans le domaine de la jeunesse.</p>
<p>Mais sous cette positive apparence se cache un plan d’austérité et de rigueur. En effet, une baisse drastique des dépenses publiques va être mise en place afin de ramener les déficits de chaque État à 3% de leurs PIB nationaux. Diminuer les salaires des fonctionnaires en Italie, Espagne, Royaume-Uni et Irlande ou ramener à 30% les dépenses de la PAC (42% du budget actuel) ne sont que des exemples de ce « pacte de stabilité économique ». Face à des citoyens touchés par les réductions nationales, Bruxelles va-t-elle envisager de réduire aussi ses dépenses qui représentent à elles-seules plus de 5% du budget européen ?</p>
<p>La Commission Européenne s’interroge en ce moment sur la mise en place de nouveaux modes de financement du budget communautaire. La baisse des droits de douane en provenance des pays tiers a privé le budget d’une ressource importante. A cela s’ajoute les réclamations de certains États qui veulent voir diminuer leur contribution au budget de l’Union Européenne. En 1988, cette contribution représentait 10% du budget européen alors qu’aujourd’hui 70% du budget est financé par les États membres.</p>
<p>Afin d’assurer de nouvelles ressources pour le budget de l’Union Européenne, la Commission a proposé d’instaurer de nouvelles taxes (sur les transactions financières, sur les émissions de CO2, liées au transport aérien…) mais aussi de créer un impôt européen qui pourrait alimenter la caisse commune.</p>
<p>Alors que la crise financière ravage les économies européennes, les réactions de mécontentement étaient à prévoir. Celles de Patrick Le Hyaric, directeur du journal L’Humanité et député européen et de Nigel Farage, co-président du groupe Europe Libertés Démocratie ont été particulièrement vivaces. Ils ont tous deux interpellé le président Barroso sur l’incohérence de cet impôt.</p>
<p>Mais tout n’est pas joué : la question de cet impôt reste encore à être débattue et votée au Parlement. Une raison de plus pour s’impliquer dans les prochaines élections européennes. Aux urnes, citoyens !</p>
<p>Dominika Behrendt, Julie Dufraux, Carine Joutel</p>
<p>Sources :</p>
<p>http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/10/1351&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=fr</p>
<p>http://www.touteleurope.eu/index.php?id=2778&cmd=FICHE&uid=4718&no_cache=1</p>
<p>http://www.taurillon.org/Oui-a-l-impot-europeen?utm_source=Feedburner</p>
<p>http://www.france-info.com/chroniques-c-est-en-france-c-est-en-europe-2010-10-09-les-pays-europeens-choisissent-la-rigueur-pour-2011-490201-81-175.html</p> La Commission européenne, en faveur d’un soutien à la Grèce.urn:md5:69cce6a9605c011db6e16a947523beb12010-03-21T09:50:00+01:00Fabien Vaugarnypolitiques européennesCommission européennecriseEuropeGrèceJosé Manuel BarrosoMerkelmonétaireunion
<p>Depuis février 2010, le gouvernement grec a annoncé l’impossibilité pour son pays de rembourser l’intégralité des prêts et emprunts concédés. La Grèce est depuis longtemps rapellée à l’ordre quant à la santé de son budget par la Commission européenne de José Manuel Barroso qui cependant se montre en faveur d’une aide européenne. « Nos règles et l’euro sont ici pour aider et non pas entraver le retour de la Grèce sur le droit chemin ». Cette phrase du président de la Commission est révélatrice du débat actuel entre les Etats membres. Il oppose les partisants d’un soutien de l’Union à la Grèce et les défenseurs de l’orthodoxie budgétaire comme la chancelière allemande Angela Merkel qui a proclamé devant le Bundestag mercredi 17 mars qu’une « manifestation de solidarité rapide ne peut pas être la bonne réponse » . Au-delà du cas grec se profile également les cas d’autres pays dont les capacités à gérer leur stabilité budgétaire sont remises en cause, le Portugal, l’Espagne et l’Irlande. Ce débat sur le soutien des pays en déficit budgétaire, dont la possibilité d’une exclusion de l’union monétaire, a été évoquée par Madame Merkel, remet en cause l’une des idées fortes du traité de Lisbonne entré en vigueur il y a seulement quatre mois, la solidarité. Que choisir ? Une Europe de l’intérêt collectif ou d’une somme d’interêts individuels ?<br /></p>
<p>citation de José Manuel Barroso : <a href="http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=SPEECH/10/104&format=HTML&aged=0&language=EN&guiLanguage=en">http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=SPEECH/10/104&format=HTML&aged=0&language=EN&guiLanguage=en</a><br /></p>
<p>citation de Angela Merkel :
<a href="http://www.touteleurope.fr/index.php?id=2778&cmd=FICHE&uid=4217&no_cache=1">http://www.touteleurope.fr/index.php?id=2778&cmd=FICHE&uid=4217&no_cache=1</a></p>