Principe fondamental et fondateur de l’Union Européenne, l’égalité entre les femmes et les hommes date de 1957. C’est donc, le Traité de Rome qui intègre le principe de la rémunération égale pour un travail de valeur égale.

On voit, à présent, des progressions faites par l’Union Européenne en ce qui concerne cet aspect, par la mise en place : des législations relatives à l’égalité du traitement, des mesures spécifiques favorisant l’émancipation des femmes ainsi que l’intégration de la dimension des genres dans toutes ses politiques. Un rapport publié par la Commission Européenne montre une présence mineure des femmes dans les prises de décision, avec une proportion de 18% des membres des organes dirigeants des plus grandes sociétés cotées en bourse et de 3% des PDG. Comme action clé, la Commission a mis en place une directive dont l’objectif est d’atteindre une valeur de 40% de femmes. Cette directive a été soutenue par le Parlement européen, ainsi pour la première fois, des initiatives orientés vers l’équilibre entre les femmes et les hommes se sont initiés et qui stimulent de débats important à travers l’Europe.

La dernière actualité du Parlement Européen, présente le discours tenu par Monsieur Tarabella, le vice-président de la Délégation pour les relations avec les pays de l’Asie de Sud-est et l’Association des nations de l’Asie de Sud-est (ANASE), et qui remplit aussi le fonction de membre suppléant de la Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres. Il s’agit d’un rapport annuel présenté par Marc Tarabella et qui a été approuvé par la commission parlementaire sur l’égalité des genres en 2013.

Parmi les thématiques en question, la commission interroge sur l’évolution dans le traitement des femmes depuis 2009, quelles devront être les priorités actuelles et quels sont les rôles assumés par les hommes pour combattre le phénomène inégalitaire. A son tour, monsieur Tarabella, confirme une certaine progression à partir de 2009, mais le rythme reste trop lent. En restant à ce rythme, une différence de rémunération sera visible qu’à partir de 2084. Il constate aussi, qu’il y’a une augmentation de seulement 3% dans l’emploi des femmes. Ces chiffres relèvent de problèmes qui doivent être traités plus efficacement, afin de garantir et encourager l’égalité de traitement. Comme priorité, il affirme que la lutte contre la violence de femme reste primordiale. Un rapport publié sur le site de « planetoscope.com » montre qu’en France, par exemple, chaque minute correspond a une victime de violence conjugale, soit 540 000 par an. Une femme décède sous les coups de son conjoint tous les 3 jours en France (174 décès de violence conjugale en 2012 et 146 en 2013). Ceci étant, des mesures cœrcitives s’imposent.

Le rôle des hommes dans ce processus reste assez faible, conformément à son opinion, car la plupart des hommes ne sont pas sensibles à ce phénomène. Un changement au niveau de mentalité pourra faire une différence : « Je pense que l'égalité des genres est une égalité de droit et d'accessibilité. Les femmes et les hommes ne sont pas et ne seront jamais identiques, mais ils doivent avoir les mêmes droits. »

Sources:

www.tarabella.eu/pages/123_1-Communiques-de-presse.html

http://ec.europa.eu/justice/gender-equality/gender-pay-gap/index_fr.htm

http://www.inegalites.fr/spip.php?page=rubrique&id_groupe=15&id_rubrique=114