Euro-blogs - Mot-clé - Angela Merkel2024-02-07T15:02:46+01:00urn:md5:b213e54b8781eaa382c99815b0c732e9DotclearSommet parisien au sujet de la situation du Donbass, un conflit européen ?urn:md5:25cf36f69429d40134260587b3f9dc0b2019-12-19T11:00:00+01:00Lea Borvoactualités européennesAllemagneAngela MerkelCrise politiquediplomatie européenneEmmanuel MacronFrancenégociationsRussieUkraineUnion Européenne
<p><img src="https://euro-blogs.eu/public/Lea_B/Sommet9de_c.jpg" alt="THIBAULT CAMUS / AP" style="display:block; margin:0 auto;" title="THIBAULT CAMUS / AP, déc. 2019" /></p>
<pre> THIBAULT CAMUS / AP</pre>
<p><br />
Le lundi 9 décembre dernier, la capitale française a accueilli les présidents russe et ukrainien dans l’objectif de redynamiser les discussions autour de la mise en place d’un processus de paix dans la région du Donbass, zone industrielle de l’Est ukrainien. La situation qui était jusque là au point mort laisse entrevoir une lueur d’espoir puisque Vladimir Poutine et Volodimir Zelenski ont convenu, à l’issue de leur première rencontre, la rédaction d’un accord d’ici la fin de l’année.</p>
<p><em>Bref historique du conflit :</em></p>
<p>Le conflit de l’Est ukrainien a pris place en septembre 2013 après que le président ukrainien Viktor Ianoukovitch se soit retiré d’un accord d’association avec l’Union Européenne. Le pays a alors connu de violentes protestations, puis l’éclatement d’un conflit indépendantiste qui s’est embrasé après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, opposant les forces ukrainiennes aux combattants séparatistes pro-russes soutenu par la fédération. Depuis, on estime que 13 000 personnes sont mortes dans ce conflit qui sévit dans la région du Donbass.</p>
<p><em>L’Europe et le processus diplomatique :</em></p>
<p>L’Union européenne qui rejette l’annexion de la Crimée depuis 2014, s’était d’abord positionnée frontalement, usant de sanctions économiques et politiques à l’encontre de la Russie. Mais ces mesures ainsi que les précédents accords de Minsk pour un cessez-le-feu sont restés inefficaces contre l’action russe en Ukraine. La position diplomatique à adopter par l’Union européenne est complexe, les 28 peinent à s’accorder sur ce sujet, l’Allemagne et la France qui défendent le processus de négociation rencontrent l’hostilité du Royaume Uni et des Etats baltes. Pourtant, la proximité de l’Union avec la Russie sur le plan politique pose problème et les sanctions ne permettent pas d’évolution. Désormais, la voie diplomatique est l’unique position envisagée et presque exclusivement portées par la France et l’Allemagne. Ce sommet a donc été rendu possible avec l’action diplomatique fournie par l’Union européenne, le président Emmanuel Macron était naturellement présent aux côtés de la chancelière Angela Merkel lors de cette journée du 9 décembre, soutenant ainsi la discussion avec leurs homologues russe et ukrainien.</p>
<p><em>Bilan du sommet :</em></p>
<p>Malgré ces efforts et près de neuf heures de discussion, ce sommet se conclut sur des éléments relativement positifs. La présence de Vladimir Poutine et celle de Volodimir Zelenski prouvent bien la volonté des deux chefs d’Etat d’entrer dans une phase de résolution. Bien que peu de progrès majeurs soient à constater, les opposants ont engagé leur présence dans le cadre d’un nouveau sommet en mars 2020 qui permettra cette fois d’engager les sujets politiques. D’ici la fin de l’année, un accord devrait être conclu entre les deux partis concernant la libération des prisonniers et les discussions pour la démilitarisation de trois zones sensibles d’ici 2020 sont lancées. Quelques jours après cette rencontre, le parlement ukrainien a voté l’extension d’un an pour accorder l’autonomie limitée aux territoires en conflits de l’Est du pays.</p>
<p>Il est donc évident que ce sommet n’a pas totalement réussi à relancer un processus de paix mais ces avancées sont encourageantes concernant l’unique conflit militaire en cours en Europe qui est un problème majeur dans les relations entre l’Union européenne et la Russie.</p>
<p><strong>Sources:</strong></p>
<p>-<em>Les Echos</em> : "Paris espère un petit pas entre Kiev et Moscou" https://www.lesechos.fr/monde/europe/paris-espere-un-petit-pas-entre-kiev-et-moscou-1154912 (9 décembre 2019)</p>
<pre></pre>
<p>-<em>Toute l’Europe</em> : "A Paris, Emmanuel Macron et Angela Merkel vont tenter de geler le conflit ukrainien" https://www.touteleurope.eu/revue-de-presse/revue-de-presse-a-paris-emmanuel-macron-et-angela-merkel-vont-tenter-de-geler-le-conflit-ukrainie.html (9 décembre 2019)</p>
<p>-<em>Toute l’Europe</em> : "Guerre en Ukraine : où en est l'Union européenne ?" https://www.touteleurope.eu/actualite/guerre-en-ukraine-ou-en-est-l-union-europeenne.html (25 novembre 2019)</p>
<p>-<em>Médiapart</em> : "Zelensky-Poutine, de petits pas vers la paix en Ukraine" https://www.mediapart.fr/journal/international/081219/zelensky-poutine-de-petits-pas-vers-la-paix-en-ukraine?onglet=full (9 décembre 2019)</p>
<p>-<em>Médiapart</em> : "Poutine et Zelenski conviennent à Paris d'un échange de prisonniers" https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/101219/poutine-et-zelenski-conviennent-paris-dun-echange-de-prisonniers?onglet=full (10 décembre 2019)</p>
<p>-<em>AFP</em> : "Kiev proroge l'autonomie des régions séparatistes après le sommet de Paris" http://www.europresse.com/fr/ (12 décembre 2019)</p> L'affaire Khashoggi : divergence d'opinions des pays européensurn:md5:4488b918d79b0e9464dc80a09cbbfe1c2018-12-04T11:16:00+01:00Lisandra QuitianL'Europe et le mondeAllemagneAngela MerkelConseil européendiplomatie européennedémocratieEuropeExportations d armesFranceKhashoggiMeurtreMohammed Ben SalmaneParlement européenTurquieUnion Européenne
<p>2 mois après le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul, pour lequel l’implication des services saoudiens sous les ordres du prince héritier Mohammed Ben Salmane a été reconnu, la crise diplomatique, engendrée par la suite, se fait encore fortement ressentir, notamment au travers des réactions internationales et européennes diverses que cet assassinat a provoquées.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2018/12/04/L-affaire-Khashoggi-%3A-la-divergence-d-opinions-des-pays-europ%C3%A9ens">Lire la suite</a></p>
Is Donald Trump a chance for European security?urn:md5:2f44f6e15806a5def4555a64ce4f28a52017-01-22T21:13:00+01:00Chloé Horiepolitiques européennesAngela MerkelBrexitDefenceDonald TrumpEuropean UnionIntegrationNATOSecurity
<p><a href="https://euro-blogs.eu/public/Photos_CH/XVM55715f14-a673-11e6-9c99-b1f71e963387.jpg" title="XVM55715f14-a673-11e6-9c99-b1f71e963387.jpg"><img src="https://euro-blogs.eu/public/Photos_CH/XVM55715f14-a673-11e6-9c99-b1f71e963387.jpg" alt="XVM55715f14-a673-11e6-9c99-b1f71e963387.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="XVM55715f14-a673-11e6-9c99-b1f71e963387.jpg, janv. 2017" /></a></p>
<p>In a recent interview, Donald Trump called NATO "obsolete" because it was not fulfilling its primary goal: “taking care of terror".This statement from the president elect led to worrying reaction in other member countries of the military organisation. In the interview, Trump complained about numerous members who do spend less money than agreed on their defence. This situation seems very unfair to Donald Trump regarding the position of the USA, which provides the biggest contribution for defence.</p>
<p>Trump’s declaration was surprising, as well as contradicting his nominated minister of defence. During a hearing in front of the Senate, General James Mattis described NATO as “central to US defence”, and accused Vladimir Putin of trying to "break" the alliance.
This chaotic form of communication shows that Europe is facing major challenges. Trump might use this threatening form of politics to push the other NATO members into spending more money for their own defence, which would make sure the US will help them in case of an attack.
This strategy may be successful in some eastern European member states, where the fear of a Russian invasion is traditionally high and grew even stronger since the military conflict in Ukraine. For these countries, NATO is an essential part of Western integration. Furthermore, due to the recent decline of Western-Russian relations, many Russian neighbour states have already increased their military spending.</p>
<p>This uncertainty may as well lay a chance for the European Union to grow stronger. From the very start, NATO was the pillar of the European defence policy. Over the decades, there were attempts to build a strong European common defence policy in order to become more independent from the US. These plans were always blocked by members of the EU. One of them is the United Kingdom, which opposed every essential step in favour of greater European integration, and for whom the idea of a common European army is opposed to the traditional eurosceptic political line. The others are the Eastern European countries, which are afraid of being at the mercy of Russia if they were to lose the protection of the USA.
As a consequence, the combination of the Brexit and Donald Trump could be the chance for the EU to come closer and finally head towards a more federalist European union with a common defence policy. Or to say it with the words of the German chancellor Angela Merkel: “We Europeans have our fate in our own hands“.</p>
<p>Source:</p>
<p><a href="http://www.bbc.com/news/world-us-canada-38635181" title="http://www.bbc.com/news/world-us-canada-38635181">http://www.bbc.com/news/world-us-canada-38635181</a></p>
<p><a href="https://www.bloomberg.com/politics/articles/2017-01-15/trump-calls-nato-obsolete-and-dismisses-eu-in-german-interview" title="https://www.bloomberg.com/politics/articles/2017-01-15/trump-calls-nato-obsolete-and-dismisses-eu-in-german-interview">https://www.bloomberg.com/politics/articles/2017-01-15/trump-calls-nato-obsolete-and-dismisses-eu-in-german-interview</a></p>
<p><a href="https://www.nytimes.com/2017/01/15/world/europe/donald-trump-nato.html?_r=0" title="https://www.nytimes.com/2017/01/15/world/europe/donald-trump-nato.html?_r=0">https://www.nytimes.com/2017/01/15/world/europe/donald-trump-nato.html?_r=0</a></p>
<p><a href="http://www.reuters.com/article/us-usa-trump-nato-obsolete-idUSKBN14Z0YO" title="http://www.reuters.com/article/us-usa-trump-nato-obsolete-idUSKBN14Z0YO">http://www.reuters.com/article/us-usa-trump-nato-obsolete-idUSKBN14Z0YO</a></p>
<p><a href="http://i.f1g.fr/media/figaro/805x453_crop/2016/11/09/XVM55715f14-a673-11e6-9c99-b1f71e963387.jpg" title="http://i.f1g.fr/media/figaro/805x453_crop/2016/11/09/XVM55715f14-a673-11e6-9c99-b1f71e963387.jpg">http://i.f1g.fr/media/figaro/805x453_crop/2016/11/09/XVM55715f14-a673-11e6-9c99-b1f71e963387.jpg</a></p> National Interests versus EU law: Ausländermaut or the German tollurn:md5:4b7981582d9cfc8b32a7d1b22bfe2a992017-01-20T10:14:00+01:00Chloé Horiepolitiques européennesAngela MerkelBavariaCSUdiscriminationEU lawGermanynationalisationnationalismSPD
<p><a href="https://euro-blogs.eu/public/Photos_CH/image-1079033-860_galleryfree-pnen-1079033.jpg" title="image-1079033-860_galleryfree-pnen-1079033.jpg"><img src="https://euro-blogs.eu/public/Photos_CH/image-1079033-860_galleryfree-pnen-1079033.jpg" alt="image-1079033-860_galleryfree-pnen-1079033.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="image-1079033-860_galleryfree-pnen-1079033.jpg, janv. 2017" /></a></p>
<p>Despite protests of the other European countries, Germany is pushing forward with its plan to introduce a highway toll only for foreigners. This idea was invented by the Bavarian Conservatives (CSU) for the national election in 2013 and became the most essential element of the campaign.
The CSU is the Bavarian sister-party of Angela Merkel’s CDU. Even though Merkel spoke out against the toll, the CSU made it conditional for their participation in the government. However, Merkel only accepted the plan of the toll, provided that the German drivers will not be charged with higher costs.
This condition seemed to be lethal for the toll: as soon as the government passed the law in 2015, the EU Commission took Germany to the European Court of Justice for discrimination of EU citizens. This gave Angela Merkel the possibility to suspend the law.</p>
<p>In order to bring the toll in accordance with EU legislation, the CSU created a scheme which split the law in two. The first law should introduce the toll on the German highways for everyone. In the second law, the German tax payers were supposed to get a reduction on their taxes for the same amount and only leave foreigners left paying for the toll.
However, the Commission rejected this idea as well, arguing that this construction still discriminates EU citizens.
Nevertheless, the German minister for traffic, Dobrindt (CSU) announced he managed to come to an agreement with the president of the Commission Jean-Claude Juncker.</p>
<p>In this new agreement, the old concept was modified in a way, that the tax reduction for Germans was transformed into a subsidy for environmental friendly cars, and foreigners have the possibility to buy a cheap short-term pass for driving through Germany.
Even though the Bavarian conservatives claim: “The tolls are coming!” and celebrate their victory against Berlin and Brussels, it is still not clear if the law will pass.
The Social Democrats (SPD) accepted the plan of a toll in order to form a government, yet it is very sceptic about the whole idea. It is most likely they will pay extra attention to the details of the new agreement before they agree. But the not only the SPD is sceptical. The German minister of finances, Wolfgang Schäuble (CDU), was rejecting the whole concept of the toll from the very beginning. Recently, he announced that his ministry calculated that the new concept of the toll will generate minus-revenue: it will cost the state more money than it would general.
The CSU Minister of traffic appears to come to the same conclusion and stated he does not expect the tolls come into effect after national elections in the fall of 2017.
This statement and the timing of the announcement shows that the CSU plans to use the toll as topic during the national election this summer again and it is unsure if the next government will introduce the toll in the end.</p>
<p>Nevertheless, the toll fits well in the political direction the CSU is heading. Angela Merkels sister-party is one of the harshest critics of her liberal refugee policy and is asking for a stronger protection of the national boarder.
In the end it does not matter if the toll is introduced. The new announcement of the Dobrindt is another step towards the renationalisation in Europe. Germany’s neighbour states are already organising themselves to react to the new development.</p>
<p><ins>Sources:</ins></p>
<p><a href="http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/bild-1123883-1079033.html" title="http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/bild-1123883-1079033.html">http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/bild-1123883-1079033.html</a></p>
<p><a href="http://www.politico.eu/article/tolls-are-coming-to-germanys-autobahns/" title="http://www.politico.eu/article/tolls-are-coming-to-germanys-autobahns/">http://www.politico.eu/article/tolls-are-coming-to-germanys-autobahns/</a></p>
<p><a href="http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/wolfgang-schaeuble-befuerchtet-ein-minus-bei-der-maut-a-1129812.html" title=" http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/wolfgang-schaeuble-befuerchtet-ein-minus-bei-der-maut-a-1129812.html">http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/wolfgang-schaeuble-befuerchtet-ein-minus-bei-der-maut-a-1129812.html</a></p>
<p><a href="http://www.krone.at/oesterreich/kuhhandel-um-deutsche-maut-klagt-nun-oesterreich-weil-eu-einknickt-story-537611" title="http://www.krone.at/oesterreich/kuhhandel-um-deutsche-maut-klagt-nun-oesterreich-weil-eu-einknickt-story-537611">http://www.krone.at/oesterreich/kuhhandel-um-deutsche-maut-klagt-nun-oesterreich-weil-eu-einknickt-story-537611</a></p> Günther Oettinger, un commissaire controversé.urn:md5:a8e2efc3c2d9da45df8399449f185c452017-01-15T21:42:00+01:00Frédérique Raultpolitiques européennesAngela MerkelCommission européennedérapageJean-Claude JunckerOettingerTransparence
<p>Malgré plusieurs scandales qui ont éclaboussé sa nomination, le Commissaire européen Günther Oettinger a été confirmé dans ses fonctions par les représentant des commissions parlementaires du budget, du contrôle budgétaire et des affaires juridiques.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2017/01/15/G%C3%BCnther-Oettinger%2C-un-commissaire-controvers%C3%A9.">Lire la suite</a></p>
Attentat à Berlin: conséquences politiques.urn:md5:c74497f6c34ca60dbee798893762799b2017-01-04T23:04:00+01:00Anne Sophie Da Cruz Matiaspolitiques européennesAllemagneAngela MerkelBerlinpolitiqueterrorismeUnion Européenne
<p>Au mois de Juillet 2016, l’Allemagne avait connu plusieurs attentats : le premier concernait un demandeur d’asile ayant agressé 5 personnes à la hache, ne faisant aucune victime, et qui a fait de cet attentat le tout premier revendiqué par l’État Islamique. Le 24 juillet, un Syrien s’est vu refusé le statut de demandeur d’asile, il commettra un attentat-suicide faisant 15 blessés. Cet attentat sera revendiqué par l’État Islamique plus tard.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2017/01/04/Attentat-%C3%A0-Berlin%3A-cons%C3%A9quences-politiques.">Lire la suite</a></p>
L’attentat à Berlin rallie les extrêmes droites d’Europe contre Mme Merkelurn:md5:fb39b71abc1bdfb993a9814a393819002016-12-26T15:16:00+01:00Sofia Santipolitiques européennesAngela MerkelBerlinextrême droitepolitique migratoireTerrorisme
<p>L’attentat que l’Allemagne voyait arriver dans sa capitale l’a frappée ce lundi 19 décembre en plein cœur de Berlin Ouest. Pas le temps de réaliser, que les réactions des extrêmes droites populistes se sont abattues sur Mme Merkel et sa politique migratoire. Tout se joue dans un climat tendu, où les déclarations sur l’attentat se confondent avec la propagande électorale.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2016/12/26/L%E2%80%99attentat-%C3%A0-Berlin-rallie-les-extr%C3%AAmes-droites-d%E2%80%99Europe-contre-Mme-Merkel">Lire la suite</a></p>
Angela Merkel entamera-t-elle un nouveau mandat en 2017 ?urn:md5:648df61a86444415996e54196350d2be2016-11-27T23:46:00+01:00Julie Lévy-Huetpolitiques européennesAllemagneAngela MerkelcandidaturedémocratieDémocratievote
<p>Angela Merkel, chancelière allemande depuis 2005, se présente pour briguer un quatrième mandat, a-t-elle annoncé dimanche 20 novembre 2016. Bien qu'elle représente un certaine stabilité et qu'elle soit dotée d'une popularité repartie à la hausse, sa candidature ne suscite pas l'euphorie des Allemands.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2016/11/27/Angela-Merkel-entamera-t-elle-un-nouveau-mandat-en-2017">Lire la suite</a></p>
Les élections en Grèce – pourquoi Europe s’inquiète ?urn:md5:ec9e67b1b2a2bea7679f8fc709af23fd2015-01-25T17:46:00+01:00Rositsa Yanchevapolitiques européennesAlexis TsiprasAngela MerkelGrèceSyrizaélections
<p>Un évènement de l’actualité européenne a resté plus ou moins inaperçu à la fin de 2014. Ce qui vous a peut-être échappé, c’est le fait que les députés grecs ont échoué à élire un président, en précipitant ainsi des législatives anticipées le 25 janvier 2015. Ce qui est intéressant, c’est que ces législatives ne concernent pas seulement la Grèce, mais aussi toute l’Union européenne. Et on a senti à plusieurs reprises cette inquiétude dans les discours de Jean-Claude Juncker, Angela Merkel, Pierre Moscovici. Mais pourquoi cette préoccupation de la vie politique grecque au niveau européen ?<br /></p>
<p>D’abord car depuis deux ans on entend parler du Grexit. Et oui, encore un « exit », cette fois plutôt lié à la zone euro. Si le possible « Brexit » provenant du Royaume-Uni se traduit par une sortie totale de l’UE, la version grecque représente plutôt un rejet de la monnaie commune et le retour vers la drachme. Et même si Mme Merkel a annoncé son accord pour une sortie possible et acceptable de la zone euro, les financiers européens ne semblent pas être prêts à se séparer de la Grèce. Car, malgré les difficultés, elle reste un pays touristique, ayant une économie importante pour l’UE.<br /></p>
<p>La Grèce, un des pays européens les plus touchés par la crise, a bénéficié d’une aide gigantesque d'une valeur de 240 milliards d'euros. Pour faire bouger cette économie, la célèbre Troïka (Commission européenne, FMI et BCE) a imposé certaines mesures d’austérité pour aide le pays à sortir plus efficacement et rapidement de l'état de crise. Et même si depuis 2008 on voit des résultats plutôt positifs, le côté social du problème est rarement traité. Avec des licenciements dans le secteur public, la hausse des impôts et d’autres mesures économiques pareilles, la Grèce a été poussée vers une crise sociale très forte qui se traduit par un taux de chômage chez les jeunes à presque 50% (et à 25.7% pour la population entière) ou une dette publique de 175% du PIB (moyenne pour l’UE - 87%, selon des données 2013).<br /></p>
<p>C’est la raison pour laquelle le succès d’un parti comme Syriza, qui promet une révision de mesures, ne surprend pas. Les citoyens grecs, qui connaissent surement très bien cette Troïka et les mesures imposées à leur pays, sont au bout de leurs forces et l’espoir venant du plan de Syriza semble le meilleur choix pour un meilleur avenir, même si la croissance économique restera du côté. Le parti Syriza, considéré comme la gauche radicale du pays, n’est pas du tout aimé par les leaders européens. Car il propose une alternative qui n’est pas accordée avec les autorités européennes ou parce qu’il menace l’unité de la communauté avec des échos possibles à d‘autres coins de l’Europe. Le Monde fait un bref résumé de ses propositions : <br /></p>
<p>1. un moratoire sur les dettes privées aux banques ;<br />
3. l'annulation de près des deux tiers de la dette publique ;<br />
4. l'instauration d'une « clause de développement » ; <br />
5. la recapitalisation des banques, sans que les sommes en question soient comptabilisées dans la dette publique du pays.<br /></p>
<p>Une question qui se pose logiquement : pourquoi cela inquiète les marchés et les instances européennes? Pourquoi M. Juncker veut voir ‘’les visages connus’’ et M. Moscovici exprime clairement ses préférences envers les partis du gouvernement actuel - la Nouvelle Démocratie (droite conservatrice) et le Pasok (socialiste)?<br /></p>
<p>Le succès considérable de Syriza aux législatives en 2012 et aux élections européennes de mai 2014 sera-t-il répété en fin janvier? Des élections importantes pour «le maintien du pays dans l'Europe», selon le Premier Ministre actuel Antonis Samaras mais c’est surtout un moment clé pour tous les grecs et pour le futur d’un pays souverain européen. Un fait rappelé par le leader de Syriza, Alexis Tsipras, selon lequel “ Mme Merkel doit comprendre qu'elle est un partenaire comme les autres (...) dans une eurozone sans locataire ni propriétaire.”<br /></p>
<p>Sources:<br /></p>
<p>http://www.bbc.com/news/world-europe-30635821 <br />
http://www.20minutes.fr/economie/1507846-grece-le-maintien-pays-europe-enjeu-elections-legislatives <br />
http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/12/29/qu-est-ce-que-syriza-le-parti-anti-austerite-qui-progresse-en-grece_4547085_3214.html <br />
http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/dec/29/syriza-greece-austerity-eu <br />
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2015/01/gr%C3%A8ce-syriza-une-gauche-radicale-en-voie-de-normalisation.html <br /></p> Que dit l’Europe aujourd’hui au sujet de l’immigration?urn:md5:365a0deb0a7929b0be35aa13fb7bfaae2015-01-04T18:53:00+01:00Rositsa Yanchevapolitiques européennesAngela Merkeldavid cameronFrançois Hollandeimmigration
<p><img src="http://i.dailymail.co.uk/i/pix/2014/06/26/1403802992670_wps_3_L_R_Britain_s_Prime_Minis.jpg" alt="" /><br /></p>
<p>Les leadeurs des trois pays les plus puissants de l’Union européenne ont tous quelque chose à dire par rapport à des questions d’immigration. Une Europe deviendra-t-elle une forteresse où personne ne pourrait rentrer? Est-ce que la libre circulation des citoyens et, par extension, des travailleurs ne sera pas seulement une illusion mais un vrai droit respecté des européens ?<br /></p>
<p>De nos jours trois des États membres considérés comme majeurs et importants dans la communauté européenne (la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne) semblent ne pas être sur la même longueur d’onde quand il s’agit de migration. Cela montre encore une fois que la politique européenne sur le sujet est une matière très délicate et des changements potentiels feront objet de nombreuses discutions et négociations. La situation politique est compliquée pour l’ensemble de l’Europe et les mouvements anti-migration et anti-UE deviennent de plus en plus forts dans de nombreux pays. Cela se passe dans un contexte international très compliqué de nombreux conflit et guerres civiles, facteurs déclencheurs des vagues de migration massives. Mais regardons un peu ce que disent en fait les leadeurs pays par pays :<br /></p>
<p>Pour la <strong>Grande-Bretagne</strong>, on entend souvent la voix de David Cameron, le Premier Ministre britannique. C’est un pays qui a toujours eu une position particulière par rapport à la migration, et surtout en ce qui concerne les travailleurs provenant des jeunes membres de l’UE, comme la Roumanie et la Bulgarie. Dans un de ses derniers discours, il annonce son plan qui vise à diminuer l’immigration vers le Royaume-Uni et même à priver de sécurité sociale les employés étrangers qui ont travaillé sur le sol britannique pour moins de quatre ans. La stratégie de M. Cameron, serait-elle de créer une Grande-Bratagne hostile et peu attirante pour les étrangers dans le but qu’ils ne considèrent même pas à y aller ?<br /></p>
<p>De l’autre côté de La Manche, le discours est plus doux. <strong>François Hollande</strong> a aussi fait partie de ce débat européen improvisé sur l’immigration qui s'est formé le dernier mois de 2014. C’est son premier discours depuis sa prise en fonction il y a plus de 2 ans sur ce sujet délicat pour la France, et évidemment pour l’Europe entière. C’est un message beaucoup plus positif, plus proche de l’idée de tolérance et de compréhension - valeurs importantes pour l’Union Européenne. Dans un pays qui s’est montré eurosceptique lors des élections européennes, un discours ou on entend que « l’immigration est « une chance » » donne quand même un espoir pour le futur de l’UE.<br /></p>
<p><strong>Allemagne</strong> est apparemment une destination désirée pour les immigrants selon un article d’<em>Euobserver</em>. C’est aussi le pays européen avec le plus grand nombre de réfugies syriens ce qui a provoqué certains protestations en automne 2014. En réponse, Angela Merkel envoie un beau message antiraciste et montre encore une fois que l’Allemagne sera toujours prête à défendre les valeurs européennes :<br /></p>
<p><q></q>Nous avons la liberté de manifester en Allemagne, mais il n'y a pas de place pour des insultantes pour les gens qui viennent d'autres pays...<q></q><br /></p>
<p>Et pour sortir du cadre purement communautaire, il sera itérassent d'observer et d'analyser les réactions du bon élève de l’Europe - la Suisse. Les référendums ne sont pas un évènement particulier pour ce pays neutre et même si ce n’est pas un pays membre de l’UE, la question de l’immigration reste assez importante - d'où la polémique de la limitation de celle ci lors du dernier référendum en décembre 2014. Pourrait-on considérer comme un bon signe le fait que les Suisses aussi restent ouverts envers l’Europe et le monde et n'acceptent pas la proposition de mesures plus durs pour les étrangers ?<br /></p>
<p><a href="http://www.euractiv.com/sections/migrations/europes-main-leaders-far-apart-immigration-310879?</strong>utma=1.142809786.1419872675.1419872675.1419872675.1&<strong>utmb=1.6.9.1419872769848&</strong>utmc=1&<strong>utmx=-&</strong>utmz=1.1419872675.1.1.utmcsr%3D%28direct%29%7Cutmccn%3D%28direct%29%7Cutmcmd%3D%28none%29&<strong>utmv=-&</strong>utmk=251485446">http://www.euractiv.com/sections/migrations/europes-main-leaders-far-apart-immigration-310879?<strong>utma=1.142809786.1419872675.1419872675.1419872675.1&</strong>utmb=1.6.9.1419872769848&<strong>utmc=1&</strong>utmx=-&<strong>utmz=1.1419872675.1.1.utmcsr%3D%28direct%29%7Cutmccn%3D%28direct%29%7Cutmcmd%3D%28none%29&</strong>utmv=-&<strong>utmk=251485446</a><br />
<a href="http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0204017784441-immigration-suivez-en-direct-le-discours-de-hollande-1075221.php">http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0204017784441-immigration-suivez-en-direct-le-discours-de-hollande-1075221.php</a><br />
<a href="http://euobserver.com/justice/126741">http://euobserver.com/justice/126741</a><br />
<a href="http://euobserver.com/justice/126717">http://euobserver.com/justice/126717</a><br />
<a href="http://www.wsj.com/articles/david-camerons-migration-fix-for-europe-1417387915">http://www.wsj.com/articles/david-camerons-migration-fix-for-europe-1417387915</a></p> La stratégie de camouflage de Merkelurn:md5:a585bf6ab1fd8bb820d9f1d394ee200f2013-11-18T17:44:00+01:00Hannah Walterpolitiques européennesAngela Merkelchômage des jeunesconférence pour l emploi des jeunes à Parisconseil européen
<p>Le 12 novembre 2013, la chancelière<a href="https://euro-blogs.eu/tag/Angela%20Merkel"> Angela Merkel</a> a pu reprendre son souffle pendant les difficiles négociations avec le SPD
grâce à la <a href="https://euro-blogs.eu/tag/conf%C3%A9rence%20pour%20l%20emploi%20des%20jeunes%20%C3%A0%20Paris">conférence pour l'emploi des jeunes à Paris</a>. Elle a ainsi pu faire oublier pour un bref instant toutes les questions auxquelles elle doit faire face actuellement en Allemagne, comme la mise en place d'un salaire minimum pour lutter contre le dumping salarial ou les mesures pour les égalités des chances hommes/femmes et l'égalité des salaires, et a brillé sur la scène européenne.</p>
<p>Depuis le <a href="https://euro-blogs.eu/tag/conseil%20europ%C3%A9en">conseil européen</a> du 27 juin 2013 à Bruxelles(i), consacré aux emplois des jeunes en Europe, Merkel a pris les commandes du programme de lutte contre le chômage des jeunes. En organisant la première conférence à Berlin sur ce thème, mais aussi en jouant un rôle de modèle socio-économique au conseil européen des 24-25 octobre(iii) et à la deuxième conférence à Paris le 12 octobre(iv), elle a su se mettre au centre de l'attention médiatique. Mais pourquoi cet intérêt soudain pour le <a href="https://euro-blogs.eu/tag/ch%C3%B4mage%20des%20jeunes">chômage des jeunes</a> ? Certes, on peut dire que l’Allemagne comme membre de l'Union européenne doit s'assurer de la stabilité économique de l'Europe. Mais est-ce le seul motif pour une telle implication de la part d'Angela Merkel ? Il y a en effet une certaine asymétrie entre la mise en place d'une « garantie jeunes », qui promet que tous les chômeurs de moins de 25 ans vont « se voir proposer, dans un délai de quatre mois, une offre de bonne qualité portant sur un emploi, un complément de formation, un apprentissage ou un stage »(v) au niveau européen, et le rejet pendant sa campagne pour les élections du Bundestag 2013 des mesures comme le salaire minimum, qui profiterait fortement à la jeunesse d'Allemagne.</p>
<p>L’été dernier, Madame Merkel devait faire face à des reproches récurrents d'absence de mesures à portée sociale dans son programme (reconnues comme le point fort du SPD, le parti d'opposition). Elle a donc choisi de faire du chômage de la jeunesse son cheval de bataille. Seul problème : le taux du chômage des jeunes est faible en Allemagne (7,7%(vi)). Au niveau national, elle aurait seulement pu s'attaquer à la question difficile des inégalités, dans laquelle l’Allemagne reste en retard.(vii) En effet, l'International Institute for Labour Studies a publié le 3 juin 2013 une étude concernant le marché du travail en Allemagne concluant que la qualité du travail n'a pas augmenté malgré la baisse du nombre des chômeurs. Les chiffres de l'emploi à titre transitoire, à temps partiel involontaire et à bas revenu aura même augmenter.(viii)</p>
<p>Trois semaines plus tard, lors de la conférence de presse nationale pour le conseil européen du 27 juin, Angela Merkel avoua, suite à une question de Kai Niklasch (correspondant pour le ZDF à Bruxelles), que dans la « garantie jeunes » vont être comptés les emplois durables dans l'économie réelle, toutes les mesures de la politique de l'emploi comme les apprentissages, mais aussi les (fâcheuses) mesures de création d'emploi comme le Ein-Euro-Job en Allemagne, des emplois avec un soutien financier de l’État et des stages (plus au moins payés selon l’État), comme on le fait déjà pour les chiffres du chômage en Allemagne(ix). D'après elle, il ne faudrait pas éveiller de faux espoirs.(x) La « garantie jeunes » est donc seulement une promesse politique pour changer l'image de la politique européenne. La « garantie jeunes » et son délai d'attribution forcé (4 mois), risque de mener à des attributions arbitraires et inadéquates de formations et d'emplois par les agences d'emploi. Elle va donc aggraver la situation d'inégalité en Allemagne et dans toute l'Europe. Mais Madame Merkel a préféré ne pas parler des faiblesses du système allemand : son fameux <em>partage d’expérience au niveau européen</em> ne vaut pas pour les questions sensibles.</p>
<p>Angela Merkel a su trouver comment briller même dans les questions sociales, en approchant la question du problème du chômage des jeunes non d'un point de vue national, mais européen et européen seulement. Elle s'est continuellement mise en comparaison directe avec les autres États membres de l'Union Européenne afin de camoufler les faiblesses du système allemand et d'apparaître comme gagnante de la comparaison. La chancelière sacrifie ainsi la jeunesse sur l'autel de l'image politique.</p>
<p>H.Walter</p>
<pre></pre>
<pre></pre>
<p>(i) http://www.european-council.europa.eu/council-meetings?meeting=f09c58bc-2f8e-41a7-b2f8-22eb4f31fcbf&lang=fr&type=EuropeanCouncil</p>
<p>(ii) http://tvnewsroom.consilium.europa.eu/event/berlin-conference-on-youth-employment/joint-press-conference-qa1#event-media</p>
<p>(iii) http://www.european-council.europa.eu/home-page/highlights/european-council-focus-on-the-the-digital-economy?lang=en</p>
<p>(iv) http://tvnewsroom.consilium.europa.eu/event/paris-conference-on-youth-employment/press-conference-part-2235</p>
<p>(v) http://www.consilium.europa.eu/homepage/showfocus?lang=fr&focusID=92645</p>
<p>(vi) http://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/<del>-dgreports/</del>-dcomm/documents/briefingnote/wcms_214518.pdf</p>
<pre></pre>
<p>(vii) http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/05/28/le-faible-chomage-des-jeunes-en-allemagne-un-miracle-en-trompe-l-il_3419557_3234.html</p>
<p>(viii) http://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/<del>-dgreports/</del>-dcomm/documents/briefingnote/wcms_214518.pdf</p>
<p>(ix) http://www.connexion-emploi.com/fr/a/le-chomage-en-allemagne-et-en-france-une-question-de-calcul</p>
<p>(x) http://tvnewsroom.consilium.europa.eu/event/european-council-june-2013-day-2/national-briefing-germany-part-2-qa13#event-media</p> Conseil européen : la tension monte (toujours)urn:md5:6fa3f3b75a96d8d55356f6191952e9252011-12-08T23:28:00+01:00Julia Tepelpolitiques européennesAngela MerkelCameronConseil européencouple franco-allemandcrise gouvernance économiqueHerman van RompuyMerkozyNicolas SarkozyZone Euro
<p>Avant le Conseil européen qui se tient actuellement à Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouvernement européens ont développé leurs stratégies et ont dévoilé aux médias les positions qu’ils ont adoptées vis-à-vis de la crise et du sauvetage de l’euro.
Ainsi, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont rencontré le président du Conseil Herman van Rompuy, il y a deux jours, mercredi le 7 décembre 2011 afin de lui présenter leurs propositions communes élaborées lors du sommet franco-allemand du lundi 5 décembre.</p>
<pre></pre>
<p>Leur principale suggestion, qui s’apparente d’ailleurs plus à une revendication, consiste en une modification rapide des traités. Par cela Merkel et Sarkozy espèrent renforcer la position de l’Union européenne dans la crise. Petit hic : toute modification des traités nécessite l’accord des 27 Etats membres de l’Union et l’expérience a montré que les négociations durent longtemps et, parfois, n’aboutissent pas.
Dans un article paru dans le Times, le premier ministre britannique David Cameron a posé sa condition principale pour une révision des traités en demandant « des garanties pour la City de Londres ». Cela reviendrait pour le couple franco-allemand à renoncer aux mesures envisagées pour réguler les marchés financiers, notamment la taxe sur les transactions financières. D’autres pays ayant également exprimé des réticences envers une réforme des traités, la solution à 27 semble difficilement réalisable.</p>
<p>Par précaution, Merkel et Sarkozy ont précisé que, le cas échéant, ils envisageraient un traité s’appliquant seulement aux 17 membres de la Zone euro. Il existe cependant des raisons de douter de la faisabilité de cette solution de fortune. Des juristes de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du secrétariat général du Conseil de l'Union européenne ont exprimé leurs doutes quant à la légalité d’un éventuel accord à 17. Ils arguent qu’une réforme de l’Union économique et monétaire ne pourrait s’effectuer que dans le cadre juridique donné, c’est-à-dire celui des traités existants.</p>
<p>Concrètement, il reste donc deux options : le passage par des négociations longues et difficiles pour trouver un consensus entre les 27, ou l’élaboration une déclaration d’intentions politique entre membres de la Zone euro, qui n’aurait cependant aucun effet contraignant en termes juridiques. Un mélange des deux options est concevable, car il permettrait éventuellement de calmer les marchés financiers à court terme tout en préparant une modification (limitée) des traités sur le long terme.</p>
<p>Vu les enjeux colossaux, l’échec des discussions n’est pas une option envisageable. Il revient maintenant aux négociateurs de faire l’intermédiaire entre les positions fortes des chefs d’Etat et de gouvernement. Ce rôle incombe également à Herman van Rompuy, qui a déjà rencontré les stratèges des 27 Etats membres en amont du Conseil.
Les Etats devront relever ce défi en faisant des concessions mutuelles et en assouplissant leurs positions. L’atmosphère de la réunion, qui a commencé par un dîner ce soir, est tendue. Une nouvelle fois, des prolongations seront probablement nécessaires pour trouver un accord…</p>
<pre></pre>
<p>Pauline Gallay et Julia Tepel</p>
<p>Sources:</p>
<p>http://www.touteleurope.eu/index.php?id=2778&cmd=FICHE&uid=5604&no_cache=1&display<a href="https://euro-blogs.eu/post/2011/12/08/fiche" title="fiche">fiche</a>=5604</p>
<p>http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,802582,00.html</p>
<p>http://www.euractiv.fr/sommet-chevet-zone-euro-suivez-direct-article</p>
<p>http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief-cover/1257831-cameron-pose-ses-conditions-une-reforme-des-traites</p> Le livre vert de la Commission : les eurobonds pour sortir de la crise?urn:md5:36d40847176b4a149f9c7ee1522bd7442011-12-08T15:52:00+01:00Mara Theresa Kleinpolitiques européennesAngela MerkelBarrosoCommission européenneCrise économiqueE-bondséconomie
<p><br />
Lors de la présentation des propositions pour la gouvernance économique de l’UE le 23 novembre dernier, la Commission Européenne a publié un livre vert sur la faisabilité et la possibilité de mise ne place des « eurobonds », aussi appelés bonds de stabilité.</p>
<p>Le président de la Commission, Jose Manuel Barroso, a souligné lors de la présentation de ce rapport qu’il est important de lier ces bonds de stabilité avec une plus grande rigueur et plus de discipline. « Nous pensons que lorsqu'il y aura un niveau suffisant d'intégration, de convergence et de discipline, il sera approprié d'avoir une forme quelconque d'euro-obligations en Europe ». De son côté, le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, a promis d'attacher à la création d'éventuelles euro-obligations des conditions strictes de discipline budgétaire.
Dans son Livre vert, la Commission présente les avantages et les enjeux des trois approches proposées en matière d'émission conjointe des titres de créance dans la zone euro :</p>
<ol>
<li>La première option remplacerait les obligations nationales actuellement émises séparément par les 17 membres de la zone euro par des euro-obligations bénéficiant de garanties communes. C’est l’option la plus radicale, mais aussi la « plus efficace », comme le dit le texte.</li>
</ol>
<ol>
<li>La deuxième créerait des euro-obligations bénéficiant également de garanties communes mais qui ne couvriraient qu'une partie des besoins de refinancement des États. Cette proposition se réfère au modèle développé par l’allemand Jakob Von Weizsäckeret et le français Jacques Delpla.</li>
</ol>
<ol>
<li>La troisième option serait que les euro-obligations se substitueraient partiellement aux obligations nationales, pour lesquelles chaque État serait tenu d'apporter des garanties. C’est la seule option qui ne nécessiterait pas une modification des traités européens.</li>
</ol>
<p>Plusieurs chefs d’États se prononcent en faveur de cette proposition, pour le premier ministre italien Monti, les « eurobonds » sont un moyen pour arriver à une stabilité européenne. Les autres ne se sont pas encore prononcés sur ce livre vert (comme par exemple le président français Sarkozy).</p>
<p>Cette proposition a été fortement critiquée par la Chancelière allemande Angela Merkel, devant le Bundestag, elle a réaffirmé son opposition aux « eurobonds ». Elle a estimé qu'ils étaient « sans objet » et que ceux qui plaident pour cette solution n'ont « pas compris la nature de la crise ». Mais Angela Merkel ne rejette pas totalement l’idée des eurobonds ; d’après elle il faut d’abord changer les traités européens, pour en discuter plus profondément.</p>
<p>Barroso réponds à la critique d’Angela Merkel: « Je ne suis pas d'accord pour dire qu'il y a une opposition absolue » en Allemagne sur le sujet, « j'ai plutôt l'opinion inverse", a-t-il déclaré à Bruxelles. "Je me sens très encouragé par le fait que les réserves exprimées à l'égard des idées de la Commission portent sur le calendrier, cela signifie qu'il n'y a pas d'opposition de principe ».
Reste à voir, si la chancelière allemande arrivera à convaincre l’Europe. La Prochaine étape du débat sur les « eurobonds » se déroulera lors du sommet européen le 9 décembre prochain.
<br /></p>
<p>Mara Klein, Clothilde Fery</p>
<p><br />
<br />
<br /></p>
<p>Sources :</p>
<p><a href="http://www.euractiv.com/de/node/" title="http://www.euractiv.com/de/node/">http://www.euractiv.com/de/node/</a></p>
<p><a href="http://ec.europa.eu/commission_2010-2014/president/news/documents/pdf/green_en.pdf" title="http://ec.europa.eu/commission_2010-2014/president/news/documents/pdf/green_en.pdf">http://ec.europa.eu/commission_2010...</a></p>
<p><a href="http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=MEMO/11/820&format=HTML&aged=0&language=EN&guiLanguage=en" title="http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=MEMO/11/820&format=HTML&aged=0&language=EN&guiLanguage=en">http://europa.eu/rapid/pressRelease...</a></p>
<p><a href="http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/schuldenkrise-debatte-ueber-euroanleihen-wieder-aufgeflammt-11535403.html" title="http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/schuldenkrise-debatte-ueber-euroanleihen-wieder-aufgeflammt-11535403.html">http://www.faz.net/aktuell/wirtscha...</a></p> Conseil européen de Bruxelles : vers une révision du Traité de Lisbonne ?urn:md5:01a5e55ff6410cbb1854fdb19681a8212010-11-02T19:07:00+01:00Monika Szultapolitiques européennesAngela MerkelConseil européenHerman Van Rompuyrévisiontraité de lisbonne
<p>« <em>Ce serait irresponsable, je le répète, d'ouvrir la boîte de Pandore</em> » – Viviane Reding, Vice présidente de la Commission</p>
<p>« <em>Angela a besoin de notre aide, il faut la lui donner, car demain c’est nous qui pourrions avoir besoin d’elle</em> » - Traian Basescu, Chef d’Etat Roumain</p>
<p>« <em>Ce fonds a été créé dans l’intérêt des pays qui ont été attaqués(...) et non pour l’Allemagne et la France</em> » - Nicolas Sarkozy</p>
<p>Les points de vue divergent sur une éventuelle révision du Traité de Lisbonne. On s’imagine aisément l’ambiance électrique qui a régné lors du Conseil européen des 28 et 29 octobre ! Après huit heures de difficiles négociations les chefs d’état ont décidé de suivre le couple franco-allemand sur la voie d’une « révision limitée » du traité de Lisbonne pour gérer les crises économiques des pays de la zone euro, seulement un an après son entrée en vigueur. Cette révision est nécessaire pour pérenniser le fonds européen de stabilisation financière (FESF), créé dans l’urgence en juin 2010 pour trois ans, afin d’aider la Grèce, en grande difficulté financière. Or, ce plan de sauvetage est contraire à la clause de non-renflouement qui interdit d’aider un pays de la zone euro en déficit budgétaire et le Tribunal constitutionnel fédéral allemand de Karlsruhe est formel : il n’y aura pas de ratification d’un nouveau plan d’aide. Pour Angela Merkel, la seule solution pour sauver l’euro est de réviser le traité de Lisbonne dès 2011. Mais ses partenaires européens, notamment l’Irlande et la République tchèque, traumatisés par les difficultés rencontrées pour arriver au traité de Lisbonne se sont montrés réticents. Par ailleurs, certains états pourraient être tentés de « monnayer » leur accord en échange de revendications sur d’autres parties du traité.</p>
<p>Si les chefs d’état ont cédé en faveur d’une révision du traité, il n’en a pas été de même pour les sanctions politiques, très dures, prévues par Berlin. La chancelière allemande a en effet proposé de suspendre le droit de vote au conseil des ministres pour les pays présentant « <em>une menace pour la stabilité de la zone euro</em> ». La mesure qui devrait le cas échéant être acceptée à l’unanimité est actuellement à l’étude, mais semble déjà écartée.</p>
<p>Les chefs d’état ont décidé de recourir à la procédure accélérée en accord avec l’article 48-6 du traité de Lisbonne. Cette procédure devrait permettre d’écarter le Parlement des débats et ainsi éviter de se pencher sur le corps du traité. Le président de l’Union européenne, Herman Van Rompuy, a été mandaté pour préparer la révision d’ici le prochain conseil européen des 16 et 17 décembre. Puis, les négociations pourraient démarrer automatiquement.
Les Parlements nationaux devront ensuite ratifier les modifications, ce qui apparaît politiquement risqué en raison du temps mis pour parvenir au traité de Lisbonne et des oppositions rencontrées. Toutefois, le « gouvernement économique européen » semble devenir une réalité...</p>
<p>Monika Szulta, Virginie Hervé et Ophélie Boudet</p>
<p><ins>Sources</ins> :</p>
<p>http://bruxelles.blogs.liberation.fr</p>
<p>http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/fr/ec/117509.pdf</p>