Euro-blogs - Mot-clé - Ioulia Timochenko2024-02-07T15:02:46+01:00urn:md5:b213e54b8781eaa382c99815b0c732e9DotclearUkraine – Union européenne : l’heure du choixurn:md5:42fe608d2950d4e2c35a2a23d7516c8f2013-11-29T16:50:00+01:00Tiphaine Fabrepolitiques européennesdiplomatie européenneIoulia TimochenkoPartenariat orientalRussieUkraineViktor IanoukovitchŠtefan Füle
<p><img src="https://euro-blogs.eu/public/photo_blog_2.jpg" alt="photo_blog_2.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="photo_blog_2.jpg, nov. 2013" />Source : Sergei Supinsky AFP</p>
<p><strong>Alors qu’on croyait l’affaire conclue, le couperet est tombé : l’Ukraine refuse l’accord qui devait initialement être approuvé lors du troisième sommet du Partenariat oriental les 28 et 29 novembre à Vilnius. Le président communiste Viktor Ianoukovitch a en effet décidé jeudi 21 novembre la « suspension » de la préparation de l’accord d’association entre l’Ukraine et l’UE. Le gouvernement ukrainien a déclaré en revanche qu’il « renouera un dialogue actif avec la fédération de Russie ».</strong></p>
<p>Ce refus fait suite au rejet par le Parlement ukrainien des projets de loi qui auraient permis à Ioulia Timochenko, chef de l’opposition, de se faire soigner en Allemagne. L’ancienne Premier ministre, emprisonnée pour sept ans pour abus de pouvoir, est hospitalisée depuis avril 2012. Or il s’agissait d’une condition <em>sine qua non</em> à la signature de l’accord. Cette volte-face est d’autant plus brutale qu’elle a lieu le lendemain de la visite à Kiev du commissaire à l’élargissement Štefan Füle, qui à son retour avait assuré de l’avancée prometteuse des discussions.</p>
<p>C’est une vive déception pour Bruxelles, et un échec pour la diplomatie européenne. Cependant, peut-on réellement blâmer l’Ukraine d’un tel revirement ? Le gouvernement russe ne s’est privé d’aucune bassesse pour empêcher le rapprochement de l’Ukraine et de l’Union. Pourquoi ? Parce que le Kremlin poursuit le but, économique tout d’abord, de faire entrer Kiev dans son Union douanière. Mais aussi tout simplement parce que la Russie considère l’Ukraine comme une simple extension de la Russie, et de ce fait ne peut accepter un rapprochement avec l’Europe. Enfin, elle entend démontrer qu’elle est encore une puissance dominante dans le jeu des relations internationales. Moscou a donc multiplié les mesures, coercitives (embargo sur les produits ukrainiens, alors que l’économie ukrainienne est vacillante, pression politique), mais aussi incitatrices, comme l’a montré la promesse d’un partenariat de plusieurs milliards de dollars.</p>
<p>Néanmoins pour beaucoup en Ukraine la pression russe n’est pas une excuse. En effet, l’accord avait entre autre pour but de créer une zone de libre-échange, donc des débouchés commerciaux importants. L’Europe était aussi la promesse d’un futur processus de démocratisation. En outre, certains y voyaient enfin une possibilité de se détacher de la tutelle oppressante de la Russie. C’est pourquoi cette décision ne fait pas l’unanimité en Ukraine, et les membres de l’opposition fustigent le président et son gouvernement, accusés de courber l’échine face à Moscou. Une majeure partie du peuple ukrainien était également un fervent partisan du projet, selon le site d’information Oukraïnska pravda : « cet accord d’association ne passionnait pas uniquement les médias étrangers, mais les Ukrainiens eux-mêmes. Nous en parlions partout : sur les marchés, dans les transports publics et jusque dans les clubs de nuit ». La preuve : depuis dimanche 24 novembre, les manifestations réclamant un accord d’association avec l’UE se multiplient, au point que pour calmer le jeu le premier ministre ukrainien Mykola Azarov déclare aujourd’hui que « le travail visant à rapprocher le pays des standards européens ne s’arrête pas un seul jour ».</p>
<p>L’Ukraine, qui pendant longtemps s’est efforcée de naviguer entre la Russie et l’Union européenne, est aujourd’hui mise face à ses responsabilités. La « bataille de Kiev » est engagée.</p>
<p>Sources :</p>
<p>- Sites institutionnels
http://eeas.europa.eu/statements/docs/2013/131121_04_en.pdf</p>
<p>http://europa.eu/rapid/press-release_MEMO-13-1019_en.htm</p>
<p>- Presse française :</p>
<p>http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/11/24/ukraine-incidents-en-marge-d-une-manifestation-pro-europeenne_3519437_3214.html</p>
<p>http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/11/25/la-bataille-de-kiev_3519850_3232.html</p>
<p>http://www.liberation.fr/monde/2013/11/25/ukraine-ue-pourquoi-ca-coince_961880</p>
<p>http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/11/27/l-ukraine-continue-de-chercher-un-accord-avec-l-ue_3520900_3214.html</p>
<p>- Presse internationale :</p>
<p>http://www.euractiv.fr/europe-dans-le-monde/lukraine-gele-laccord-dassociati-news-531903?utm_source=RSS_Feed&utm_medium=RSS&utm_campaign=EurActivRSS</p>
<p>http://www.lalibre.be/actu/international/l-accord-d-association-de-l-ukraine-avec-l-ue-enterre-528e45ca3570b69ffdde42d9</p>
<p>http://www.presseurop.eu/fr/content/press-review/4343471-l-europe-perd-la-bataille-pour-l-ukraine?xtor=RSS-18</p> Inquiétudes des organismes européens sur les conditions de détention des personnes privées de liberté.urn:md5:7df783a4bb85fa3c664cb2db181cf1022013-11-10T21:20:00+01:00Ksenia Bocharovapolitiques européennesConseil de l EuropeCour constitutionnelleCPTDroits de l hommeDroits fondamentauxIoulia TimochenkoPussy Riot
<p><strong>Le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants et la Cour constitutionnelle sont inquiets du traitement des personnes enfermées dans les prisons, les centres de rétention et les hôpitaux psychiatriques.</strong></p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2013/11/10/Inqui%C3%A9tudes-des-organismes-europ%C3%A9ens-sur-les-conditions-de-d%C3%A9tention-des-personnes-priv%C3%A9es-de-libert%C3%A9">Lire la suite</a></p>