Euro-blogs - Mot-clé - José Manuel Barroso2024-02-07T15:02:46+01:00urn:md5:b213e54b8781eaa382c99815b0c732e9DotclearLa présidence de la Commission au centre des élections européennes de 2014urn:md5:30e4b1c8fa175e9844f59d7894747b792013-11-10T17:43:00+01:00Manon Retauxpolitiques européennesAlliance des Libéraux et Démocrates pour l EuropeCommission européenneConseil européenJosé Manuel BarrosoMartin SchulzParlement européenParti de la Gauche EuropéenneParti Populaire EuropéenParti Socialiste EuropéenParti Vert Européenélections européennes
<p>Les <a href="https://euro-blogs.eu/tag/%C3%A9lections%20europ%C3%A9ennes">élections européennes</a> de mai 2014 verront la mise en place d’un nouveau système d’élection du président de la <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Commission%20europ%C3%A9enne">Commission européenne</a>. En effet, selon le Traité de Lisbonne entré en vigueur en septembre 2009, c’est aujourd’hui au <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Parlement%20europ%C3%A9en">Parlement européen</a> d’élire le nouveau président de la Commission en s’appuyant sur la proposition du <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Conseil%20europ%C3%A9en">Conseil européen</a>. Cette proposition des chefs de gouvernements et des ministres devra prendre en compte les résultats des élections européennes.</p>
<p>C’est à cette occasion que les différents partis européens s’organisent actuellement pour désigner leurs chefs de file. Les partis seront pour la première fois représentés par un candidat au poste de président de la Commission. Ce mercredi 6 novembre 2013, <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Martin%20Schulz">Martin Schulz</a>, actuel président du Parlement européen, a été désigné candidat du <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Parti%20Socialiste%20Europ%C3%A9en">Parti Socialiste Européen</a> (PSE) aux prochaines élections. Ce dernier souhaite succéder à <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Jos%C3%A9%20Manuel%20Barroso">José Manuel Barroso</a> pour « redresser l’Europe ». Ses principaux objectifs sont de redonner confiance aux citoyens européens et lutter contre le chômage des jeunes. Selon lui, la récente crise de la zone euro a engendré une perte de confiance envers les institutions de l’UE ainsi qu’une montée de l’euroscepticisme. Politiser ces élections permettrait d’offrir un choix plus large aux citoyens et assurera la légitimité du chef de l’exécutif européen en démocratisant les institutions. Cela pourrait aussi rétablir la confiance entre les institutions européennes et les citoyens en donnant à ces derniers l’opportunité de voir les conséquences de leurs votes sur le choix du nouveau président de la Commission. De plus, cette campagne européenne pourrait attirer de nouveaux électeurs aux urnes en mai prochain.</p>
<p>Les autres partis politiques européens s’organisent également. Le <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Parti%20Vert%20Europ%C3%A9en">Parti Vert Européen</a> va ouvrir ce dimanche 10 novembre des primaires en ligne pour élire deux candidats, alors que l'<a href="https://euro-blogs.eu/tag/Alliance%20des%20Lib%C3%A9raux%20et%20D%C3%A9mocrates%20pour%20l%20Europe">Alliance des Libéraux et Démocrates pour l'Europe</a> (ALDE) décidera du processus de sélection fin novembre lors d’un Congrès, et révélera le nom de son chef de file en février 2014. Le <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Parti%20de%20la%20Gauche%20Europ%C3%A9enne">Parti de la Gauche Européenne</a> ne choisira son représentant qu’au mois de décembre. Seul le <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Parti%20Populaire%20Europ%C3%A9en">Parti Populaire Européen</a> (PPE) n’a pas clarifié sa position. Néanmoins, plusieurs membres du parti ont laissé entendre qu’ils ne pouvaient pas se permettre de ne pas « jouer le jeu » de ces élections si les autres partis politiques font campagne en faveur d’une personnalité. Le nom du chef de file et le manifeste de campagne seront probablement révélés en mars, lors d’un congrès.</p>
<p>Cette nouvelle campagne européenne pour le poste de président de la Commission soulève quelques questions. Une trop forte politisation aurait pour conséquence de remettre en cause la neutralité politique et l’indépendance de cette institution. De plus, élire le chef de file d’un parti à la tête de la Commission pourrait créer des tensions entre les institutions européennes : le Conseil européen craint de perdre son influence sur la décision du Parlement si jamais une majorité d’eurodéputés se rassemblaient derrière un candidat que le Conseil ne soutient pas, ou vice-versa.</p>
<p>Sources:</p>
<p>http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/11/03/martin-schulz-pourquoi-je-suis-candidat-a-la-presidence-de-la-commission_3506987_3214.html</p>
<p>http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/11/04/elections-europeennes-les-differentes-familles-politiques-se-cherchent-des-chefs-de-file_3507830_3214.html</p>
<p>http://www.presseurop.eu/fr/content/article/4286311-politiser-la-commission-une-idee-risquee</p>
<p>http://fr.euronews.com/2013/11/06/schulz-conduira-la-bataille-des-europeennes-pour-le-parti-socialiste-europeen/</p>
<p>http://euobserver.com/political/122004</p>
<p>http://www.euractiv.fr/eu-elections-2014/martin-schulz-devient-le-candida-news-531563</p>
<p>http://www.euractiv.fr/eu-elections-2014/la-formation-un-gouvernement-en-news-531400</p> « Culture is not a "nice to have", but a "need to have" », selon José Manuel Barrosourn:md5:5ef76c514029e9f9d43d99b39f2095802013-11-10T13:03:00+01:00Marine Germainpolitiques européennes@diversity awardsAndroulla VassiliouBudgetcultureEurope CréativeForum européenJosé Manuel BarrosoTIC
<p><strong>Pour la 3ème édition du « Forum européen de la Culture » se tenant aux Beaux-Arts de Bruxelles le 4, 5 et 6 novembre dernier, J.M. Barroso, président de la Commission européenne, a livré un discours d'ouverture célébrant la Culture comme une des clefs de réussite de l'Union européenne.</strong></p>
<p>Alors qu'un sondage d'Eurobaromètre montre combien la participation européenne dans le domaine de la Culture tend à diminuer, le « Forum européen de la Culture » récompense pour la première fois, les douze meilleures idées d’innovation permettant d'encourager la culture grâce aux technologies de l’information et de la communication (TIC) au sein de l'Union européenne.</p>
<p>Tandis que les Européens délaissent les musées, opéras, concerts, monuments et autres traditionnels lieux culturels, les acteurs du « Forum » désirent contrer cette dynamique. L'objectif est de recréer du lien culturel tout en attirant la société vers des productions et institutions culturelles. C'est pour réaliser cet objectif que la Commission européenne, félicite, via le <em>@diversity awards</em>, ces douze idées innovantes dans le domaine des industries culturelles et créatives, utilisant les TIC pour créer, rendre accessible, et financer des produits culturels. Cette récompense est aussi un moyen de soutenir ces jeunes projets, en les aidant à établir un <em>business plan</em>, obtenir des financements, et aboutir à une entrée réussie sur le marché.</p>
<p>Le « Forum européen de la Culture » est construit autour de quatre grandes problématiques: mesurer la vraie valeur de la culture ; explorer de nouveaux modèles de financement de la culture ; développer son audience et faire de la participation culturelle une réalité. Répondant à cette quatrième problématique, la commissaire Androulla Vassiliou a présenté, au cours de la deuxième journée du « Forum », le nouveau programme de l'Union européenne, « Europe Créative ».</p>
<p>Pour ce programme, la Commission européenne a proposé un budget de 1,8 milliards d'euros. Le budget finalement validé est de 1,48 milliards d'euros pour la période 2014-2020. « La culture ne saurait jamais être uniquement un moyen au service d'une finalité économique », comme le souligne Androulla Vassiliou, toutefois l'Union européenne réalise que les domaines de la création et de la culture représentent 4,5% du PIB et sont facteurs d'emploi, ce qui justifie un tel financement. En investissant ainsi dans le programme « Europe Créative », l'UE contribue au renforcement de la compétitivité des secteurs culturels et créatifs européens ainsi qu'au maintien et la promotion de la diversité culturelle et linguistique en Europe.
Le texte concernant « Europe Créative » attend d'être adopté au mois de novembre par le Parlement et le Conseil des ministres, il est prévu qu'il entre en vigueur en janvier 2014.</p>
<p>En attendant, retrouvons « Europe Créative » le mardi 12 novembre au Centre Pompidou à Paris, pour envisager notamment : « Quelle Europe culturelle à l'horizon 2020? ».</p>
<p><ins>SOURCES:</ins></p>
<p>http://europa.eu/rapid/press-release_SPEECH-13-872_en.htm</p>
<p>http://www.neurope.eu/article/commission-announces-first-diversity-awards</p>
<pre></pre>
<p>http://europa.eu/rapid/press-release_IP-13-1024_en.htm</p>
<p>http://europa.eu/rapid/press-release_IP-13-1023_fr.htm</p>
<p>http://www.europarl.europa.eu/news/fr/news-room/content/20131104IPR23608/html/Europe-cr%C3%A9ative-relever-le-d%C3%A9fi-de-la-num%C3%A9risation</p>
<p>http://europa.eu/rapid/press-release_SPEECH-13-884_fr.htm</p>
<p>https://www.facebook.com/CreativeEuropeEU?fref=ts</p> Des négociations cruciales sur le budget de l’UEurn:md5:b95c9e6ed58c3198afbac51e5f999d442012-11-25T00:02:00+01:00Musa Bozkurtpolitiques européennesbudgetCommission européenneHerman Van RompuyJosé Manuel Barroso
<p>La semaine du 19 au 23 novembre semble être une période cruciale pour l’UE, qui va tenter de continuer sur la voie de la construction « continuelle».
Cette semaine l’UE a un agenda très rempli. Les institutions majeures de l’UE sont en effet impatientes de voir le résultat du Conseil européen sur la négociation du « cadre financier pluriannuel » 2014-2020. De l’autre coté les députés européens se sont déplacés à Strasbourg pour la session plénière. Dans ce balai des va-et-vient de la diplomatie européenne nous voyons une institution être au centre de toutes les attentions et actions que c’est la Commission européenne. En étant au sein de toutes les actions la Commission européenne essaye d’inciter les mécanismes de la législation à adopter des règlements en faveur de tous.
Alors que l’Europe passe par la pire crise qu’elle ait pu connaître dans son histoire, tant dans ses oppositions politiques que dans ses divisions économiques, cette semaine les dirigeants européens se réunissent le jeudi 22 novembre 2012 à Bruxelles pour un sommet encore une fois à l’issue incertaine. Au cœur du débat est bien entendu le budget qui est, rappelons-le, préparé par la Commission européenne. Et c’est cette institution, « pilier » de l’Europe, qui reçoit les plus vives critiques. Parmi les voix qui s’élèvent on peut entendre notamment des États comme le Royaume Uni, la Suède, la Finlande et les Pays-Bas qui considèrent que le budget proposé par la Commission est « abusif » et devrait être réduit. On a ainsi pu entendre le premier ministre anglais David Cameron déclarer, dès son arrivé au sommet de Bruxelles : "Je vais négocier durement pour obtenir un bon accord pour les contribuables britanniques et pour conserver le rabais britannique". On comprend ici que les Anglais, mais également les Allemands, feront tout leur possible pour dominer les négociations afin de faire réduire ou même geler le budget de 2014-2020. La chancelière Angela Merkel a même prévu pour sa part d’aller jusqu’à l’organisation d’un autre sommet pour le début 2013, sur le budget, si celui de jeudi s’avérait être une bérézina.
La Commission doit, dans cette étape cruciale, s’exprimer devant le Conseil européen en présentant son projet de budget pour les sept prochaines années. Le président de la Commission Jose Manuel Barosso a présenté hier devant le Parlement européen les objectifs du budget et clarifié les raisons de son augmentation. Il a aussi déploré le fait que les pays mettant en avant leurs profondes réserves et voulant réduire le budget européen ne faisaient guère d’effort pour « réaliser des investissements de haute qualité ». Le président du Conseil européen Herman Van Rompuy avait, quant à lui, proposé une coupe de 75 milliards euros sur toutes les politiques, notamment sur la politique agricole commune que défendent la France et les fonds de cohésion sociale en faveur des pays les plus pauvres de l’Union. L’offre de Rompuy, jugée irrecevable, a fâché beaucoup de monde dont nomment les bénéficiaires de ces fonds de cohésion.
Dans ce débat des discussions budgétaires la Commission européenne a un rôle très difficile concernant la présentation de sa proposition de la loi de programmation budgétaire 2014-2020 devant les vingt-sept chefs d’État et de gouvernement. La Commission européenne va jouer un rôle important pour faire l’un des actes le plus importants d’une législature qui va orienter l’UE pour les sept prochaines années.</p>
<p>Sources :
http://www.euractiv.com.tr/abnin-gelecegi/article/cameron-butce-zirvesi-oncesinde-esneklik-gostermedi-026549
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/11/22/un-sommet-europeen-sous-pression-a-l-issue-incertaine-sur-le-budget_1794024_3214.html
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2012/11/budget-barroso-euthanasie-la-commission.html</p> La pomme de terre de la discordeurn:md5:787bc0219d4ea0611246ce5d8cca6b092010-03-21T09:52:00+01:00Marie Bertelpolitiques européennesCommission européenneJosé Manuel BarrosoOGMVerts-ALE
<p>La Commission européenne a annoncé mardi 2 mars avoir autorisé la culture de pomme de terre génétiquement modifiée. C’est la première autorisation de ce type depuis 12 ans dans l’Union Européenne. En effet, la Commission européenne n’avait plus donné son feu vert à une culture OGM en Europe depuis 1988, et le maïs OGM Monsanto, MON 810.<br /></p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2010/03/21/La-pomme-de-terre-de-la-discorde">Lire la suite</a></p>
La Commission européenne, en faveur d’un soutien à la Grèce.urn:md5:69cce6a9605c011db6e16a947523beb12010-03-21T09:50:00+01:00Fabien Vaugarnypolitiques européennesCommission européennecriseEuropeGrèceJosé Manuel BarrosoMerkelmonétaireunion
<p>Depuis février 2010, le gouvernement grec a annoncé l’impossibilité pour son pays de rembourser l’intégralité des prêts et emprunts concédés. La Grèce est depuis longtemps rapellée à l’ordre quant à la santé de son budget par la Commission européenne de José Manuel Barroso qui cependant se montre en faveur d’une aide européenne. « Nos règles et l’euro sont ici pour aider et non pas entraver le retour de la Grèce sur le droit chemin ». Cette phrase du président de la Commission est révélatrice du débat actuel entre les Etats membres. Il oppose les partisants d’un soutien de l’Union à la Grèce et les défenseurs de l’orthodoxie budgétaire comme la chancelière allemande Angela Merkel qui a proclamé devant le Bundestag mercredi 17 mars qu’une « manifestation de solidarité rapide ne peut pas être la bonne réponse » . Au-delà du cas grec se profile également les cas d’autres pays dont les capacités à gérer leur stabilité budgétaire sont remises en cause, le Portugal, l’Espagne et l’Irlande. Ce débat sur le soutien des pays en déficit budgétaire, dont la possibilité d’une exclusion de l’union monétaire, a été évoquée par Madame Merkel, remet en cause l’une des idées fortes du traité de Lisbonne entré en vigueur il y a seulement quatre mois, la solidarité. Que choisir ? Une Europe de l’intérêt collectif ou d’une somme d’interêts individuels ?<br /></p>
<p>citation de José Manuel Barroso : <a href="http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=SPEECH/10/104&format=HTML&aged=0&language=EN&guiLanguage=en">http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=SPEECH/10/104&format=HTML&aged=0&language=EN&guiLanguage=en</a><br /></p>
<p>citation de Angela Merkel :
<a href="http://www.touteleurope.fr/index.php?id=2778&cmd=FICHE&uid=4217&no_cache=1">http://www.touteleurope.fr/index.php?id=2778&cmd=FICHE&uid=4217&no_cache=1</a></p>