Euro-blogs - Mot-clé - Martin Schulz
2024-02-07T15:02:46+01:00
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Dotclear
L’intervention du Parlement européen face à l’escalade totalitaire du régime turc
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2017-01-22T21:26:00+01:00
Marilyne Juvanon
L'Europe et le monde
ErdoganMartin SchulzParlement européenTurquie
<p>Dans la nuit du 16 au 17 juillet 2016 en Turquie, l’armée prend les armes et intente un coup d’Etat contre le pouvoir en place. Dans un communiqué diffusé sur le site web de l’Etat-major, les putschistes déclarent vouloir rétablir la liberté et la démocratie au sein du pays.
Le Président de la Turquie, Erdogan, alors en déplacement, diffuse un court message appelant la population à descendre dans la rue et à s’opposer aux militaires. Les affrontements ont durés jusqu’au petit matin et se soldent par l’échec des putschistes face à un soutien massif de la population en faveur du Président en exercice. <br />
A la suite de cet évènement, le Président accuse les partisans de son ancien allié, Fethullah Gülen, d’avoir fomenté le coup d’Etat et entame une purge considérable au sein des institutions de l’Etat mais aussi de l’armée, de l’enseignement et des médias. En un mois, 40 000 personnes sont arrêtées. La liberté d’expression et la démocratie semblent plus que jamais menacées en Turquie<br />
<br />
L’Union Européenne est d’autant plus intéressée par la tournure des évènements que la Turquie a entamé en 2005 un processus d’adhésion à l’Union Européenne. Elle fait partie du cercle d’Etats proches de l’Union de part les nombreux accords conclus entres les deux parties. La Turquie est notamment le seul pays à être membre de l’union douanière sans être membre de l’Union Européenne. Or pour pouvoir prétendre adhérer à l’Union Européenne, la Turquie doit être dotée d’institutions stables garantissant la démocratie et l’Etat de droit.
C’est donc naturellement que l’Union Européenne, et plus précisément dans le cas qui nous intéresse, le Parlement européen a réagit en pointant du doigt les atteintes persistantes aux libertés individuelles qui ont lieu en Turquie. <br /></p>
<p>Le 31 octobre, Murat Sabuncu, rédacteur en chef du quotidien d’opposition turc Cumhuriyet est arrêté et 13 mandats d’arrêt ont été délivrés à l’encontre de journalistes et responsables du journal.<br />
Martin Schulz réagit immédiatement en publiant sur son compte twitter que ces arrestations représentent une « nouvelle ligne rouge » franchie par le gouvernement turc à l’encontre de la liberté d’expression.<br />
Le tweet est repris par les médias, Libération et le Figaro notamment, qui citent la « ligne rouge » dont parle Martin Schulz.
Il aura un écho jusqu’en Turquie puisque le gouvernement turc y répondra personnellement. En effet, le lendemain de sa publication, le premier ministre turc BInali Yildrim affirme, devant les membres du groupe parlementaire de l’AKP, le parti au pouvoir, que la Turquie n’a que faire des « lignes rouges » européennes.
Quelques jours plus tard, le 4 novembre, Martin Schulz publie un communiqué de presse sur la détention arbitraire de leaders politiques et de membres du Parlement en Turquie. <br /></p>
<p>Après des dénonciations en chaîne de la purge considérable imposée par Erdogan, le Parlement Européen vote, avec une large majorité, une résolution préconisant le gel des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union, conséquence directe des mesures de répression disproportionnées employées par Ankara à la suite du coup d’Etat. <br />
La réaction d’Ankara ne se fait pas attendre ; le président Erdogan juge la décision « sans valeur » puisque seuls les Etats Membres peuvent choisir de suspendre le processus avant de menacer de remettre en cause le pacte migratoire conclu en la Turquie et l’Union.
Le futur des relations entre la Turquie et l’Union semble plus que jamais plongé dans l’inconnu.
.
<ins>Sources</ins> :
1. http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/24/le-parlement-europeen-demande-le-gel-des-negociations-d-adhesion-avec-la-turquie_5037271_3214.html<br />
2. https://www.lorientlejour.com/article/1020133/le-parlement-europeen-demande-le-gel-des-negociations-dadhesion-avec-la-turquie.html<br />
3. http://www.europarl.europa.eu/news/fr/news-room/20161128STO53408/turquie-%C2%AB-nous-entrons-dans-une-nouvelle-phase-des-relations-%C2%BB</p>
Auf Wiedersehen Mr. Schulz, you will be missed !
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2017-01-20T10:26:00+01:00
Chloé Horie
politiques européennes
Consensus européendémocratieEPPeuropean parliamentEuropean ParliamentFederalismMartin SchulznationalismNationalismParlement EuropéenUnion Européenne
<p><a href="https://euro-blogs.eu/public/Photos_CH/CxISRxzVIAAjqZ9.jpg" title="CxISRxzVIAAjqZ9.jpg"><img src="https://euro-blogs.eu/public/Photos_CH/CxISRxzVIAAjqZ9.jpg" alt="CxISRxzVIAAjqZ9.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="CxISRxzVIAAjqZ9.jpg, janv. 2017" /></a></p>
<p>Martin Schulz, president of the European Parliament recently announced his change to national politics and his run for the German Bundestag in 2017 .</p>
<p>Since 1994, Schulz is a member of the EP and, in 2012 became its president. The highlight of his career was the candidacy for the presidency of the commission, which he lost to his political friend Jean-Claude Juncker. The rumors say Schulz will take over the German Ministry of Foreign Affairs. Some whisper Schulz ambitions running for the chancellorship as well, though it is rather unlikely it will occur in the upcoming election.</p>
<p><strong>Schulz: Accross the party lines</strong></p>
<p>Along his political career, Martin Schulz has always defended a federalist vision of the union: A stronger Europe with stronger institutions. He announced he will continue fighting for the European project from the national level.</p>
<p>A key element in his career was a scandalous fight with Italy’s former Prime minister Silvio Berlusconi. Berlusconi was a guest speaker in the parliament and was strongly criticised by MEP Schulz which raised at that time the question of the investigations against Berlusconi by the Italian justice. Berlusconi reacted with a Nazi comparison which would qualify Schulz as an SS-Soldier in a concentration camp.</p>
<p>This fight made Schulz very popular in the parliament across the party lines. During his presidency, he managed to keep this cross-party support and to form a strong alliance of pro-European parties against the growing Eurosceptics in the parliament. Unfortunately, this alliance broke shortly after Schulz announced his withdraw from the presidency.</p>
<p><strong>Who's next?</strong></p>
<p>Antonio Tajani, is the candidate of the conservative EPP for the upcoming election. He is said to be the political heir of Berlusconi and known for his anti-european populism. The Socialists, Liberals and Greens strongly reject his candidacy and nominated their own candidates. The nationalist and extreme right parties, under the direction of Marine LePen, offered to Antonio Tajani their support in return to political favours. It would be a terrible irony and a horrible symbol if the extreme right votes Berlusconi‘s heir into Martin Schulz office. The leadership of the EPP seems to come to the same conclusion and are strongly asking the other parties for their support. The role of the parliament during the next term will strongly depend on the outcome of this election. Will this election will have a big impact on the Brexit? It is hard to say, as the negotiations are led by the European Commission. Nevertheless, the election of Tajani, will promote an anti-european atmosphere in the European Parliament. and this is not positive for the EU.</p>
<p><ins>Sources:</ins></p>
<p><a href="https://pbs.twimg.com/media/CxISRxzVIAAjqZ9.jpg" title="https://pbs.twimg.com/media/CxISRxzVIAAjqZ9.jpg">https://pbs.twimg.com/media/CxISRxzVIAAjqZ9.jpg</a></p>
<p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=jOQOSwgoQeE" title=" https://www.youtube.com/watch?v=jOQOSwgoQeE">https://www.youtube.com/watch?v=jOQOSwgoQeE</a></p>
<p><a href="http://www.politico.eu/article/martin-schulz-chooses-berlin-over-brussels/" title="http://www.politico.eu/article/martin-schulz-chooses-berlin-over-brussels/">http://www.politico.eu/article/martin-schulz-chooses-berlin-over-brussels/</a></p>
<p><a href="http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/24/martin-schulz-se-decide-a-quitter-la-presidence-du-parlement-europeen_5037002_3214.html" title="http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/24/martin-schulz-se-decide-a-quitter-la-presidence-du-parlement-europeen_5037002_3214.html">http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/24/martin-schulz-se-decide-a-quitter-la-presidence-du-parlement-europeen_5037002_3214.html</a></p>
<p><a href="https://www.theguardian.com/world/2016/nov/24/european-parliament-president-martin-schulz-to-stand-down-german-elections" title=" https://www.theguardian.com/world/2016/nov/24/european-parliament-president-martin-schulz-to-stand-down-german-elections">https://www.theguardian.com/world/2016/nov/24/european-parliament-president-martin-schulz-to-stand-down-german-elections</a></p>
<p><a href="http://www.spiegel.de/politik/ausland/wahl-zum-eu-parlamentspraesidenten-weber-will-s-d-umstimmen-a-1129330.html" title=" http://www.spiegel.de/politik/ausland/wahl-zum-eu-parlamentspraesidenten-weber-will-s-d-umstimmen-a-1129330.html">http://www.spiegel.de/politik/ausland/wahl-zum-eu-parlamentspraesidenten-weber-will-s-d-umstimmen-a-1129330.html</a></p>
Martin Schulz entre Bruxelles et Berlin
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2016-10-16T19:33:00+02:00
Frédérique Rault
politiques européennes
BerlinBruxellesMartin SchulzParlement EuropéenPrésidenceStrasbourg
<p>Pendant que la France se concentre sur les primaires de la droite et du centre, en Allemagne, la question se pose actuellement de l’autre côté de l’échiquier: qui, de Sigmar Gabriel ou de Martin Schulz, mènera la bataille des législatives à gauche?</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2016/10/16/Martin-Schulz-entre-Bruxelles-et-Berlin">Lire la suite</a></p>
Typhon Haiyan : l’Europe répond présente
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2013-11-22T15:22:00+01:00
Charlotte Huber
politiques européennes
aide humanitaireBan Ki-Mooncatastrophe naturelleCommission européenneHaiyanKristalina GeorgievaMartin SchulzNations UniesOnuphilippinessecoursTablocanTyphon HaiyanYolanda
<p><strong>Le supertyphon Haiyan est le plus violent phénomène météorologique observé depuis quarante ans. « Yolanda » de son nom local a dévasté le sud-ouest asiatique dans la nuit du 7 au 8 novembre. Les bilans humain et matériel sont catastrophiques, difficilement quantifiables alors que l’heure est encore à la recherche de survivants.</strong></p>
<p>Malgré les difficultés à établir un pronostic des pertes humaines, l’ONU avance au moins le chiffre de 10 000 morts rien que pour Tablocan, ville la plus ravagée aux Philippines (détruite à 90%), et de 10 millions de personnes touchées par le typhon. Un tiers de la récolte de la riziculture a été détruite, alors qu’elle est vitale à la majorité des Philippins.</p>
<p><img src="https://euro-blogs.eu/public/haiyan2.jpg" alt="" /></p>
<p><em>Rue de Tablocan, détruite par le typhon Haiyan le 8 novembre. © IOM 2013 (Photo par Joe Lowry)</em></p>
<h4><strong>Une mobilisation européenne sans précédent</strong></h4>
<p>L’aide de la Commission européenne ne s’est pas fait attendre et est passée en quelques jours de treize à vingt millions d’euros. S’ajoute à l’aide de l’Union Européenne les 25 millions d’euros récoltés par l’action bilatérale des pays membres. La commissaire chargée de l’aide humanitaire et de la réponse aux situations de crise, <strong>Kristalina Georgieva</strong>, s'est rendue aux Philippines lors d’une visite de 48 heures afin d'exprimer le soutien de l’Union Européenne à la population endeuillée.</p>
<blockquote><p>« Je suis venue apporter un message de solidarité des Européens. Nous sommes aux côtés de toutes les victimes avec une aide immédiate et importante", a-t-elle déclaré, selon un communiqué.</p></blockquote>
<p>Lors du tsunami de décembre 2004 dans l’océan indien comparable en termes de violence, l’aide immédiate européenne s’élevait à 3 millions d’euros.</p>
<h4><strong>L’aide belge saluée</strong></h4>
<p>L’équipe de secours belge B-Fast a été la première représentation européenne sur place. Elle a traité en quelques heures près de 200 patients. <strong>Kristalina Georgieva</strong> a tenu à féliciter publiquement l’action de la Belgique aux Philippines lors de la réunion des ministres européens des Affaires Etrangères, lundi 18 novembre.
Cette rapidité d’action jouera certainement en faveur de l’élargissement du B-Fast au niveau européen. La Belgique insistant depuis plusieurs années sur le besoin d’accélération du projet EU-FAST.</p>
<h4><strong>Une réaction forte de la communauté mondiale</strong></h4>
<p>Vendredi 15 novembre, l’ONU annonce avoir réuni 72 millions de dollars sur son objectif de 301 millions en l’espace d’une semaine. Dans le même temps, les « promesses de dons » s’élèveraient à 104 millions de dollars.
Le secrétaire général des Nations Unies, <strong>Ban Ki-Moon</strong>, a promis que les agences spécialisées de l’ONU « <em>réagiraient rapidement pour assister les personnes qui en ont besoin</em> ».
Les ONG, parmi lesquelles le Secours Populaire, la Croix Rouge, Médecins du Monde, UNICEF ou encore Action contre la faim, multiplient les appels au don et les cargos de secouristes à destination de Manille.
Enfin, <strong>Martin Schulz</strong>, président du Parlement européen, a souligné l’urgence d’augmenter l’aide humanitaire à la communauté internationale ainsi que le besoin d’apporter un soutien à long terme pour la reconstruction. L’objectif étant de mieux gérer l’aide qu’après le tsunami de 2004.</p>
<p><em>Charlotte Huber</em></p>
<p><strong>Sources</strong></p>
<p>Communiqué Commission Européenne sur la visite de Kristalina Georgieva aux Philippines : http://ec.europa.eu/avservices/photo/photoByReportage.cfm?ref=024419&sitelang=fr</p>
<p>Communiqué Commission Européenne sur le support de l’UE du 12 novembre : http://europa.eu/rapid/press-release_IP-13-1068_en.htm</p>
<p>Article blog Bruxelles2 « Pas d’urgence pour l’UE-FAST européen ? » : http://www.bruxelles2.eu/tag/philippines</p>
<p>Interview Edith Van Wijngaarden, directrice du programme Philippines de Handicap International, par Le Point : http://www.lepoint.fr/monde/philippines-le-typhon-haiyan-au-moins-comparable-au-tsunami-de-2004-15-11-2013-1757591_24.php</p>
<p>Article récapitulatif des aides internationales et du bilan des pertes par LesEchos (source AFP et Reuters) : http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203127755099-typhon-aux-philippines-confusion-persistante-sur-le-nombre-de-victimes-629869.php</p>
<p>Article sur B-FAST et les 25 disparus belges par DH.be : http://www.dhnet.be/actu/monde/super-typhon-haiyan-25-belges-signales-disparus-528a16fa3570c3b457ce2774</p>
<p>Article sur la minute de silence observée au Parlement européen par Sudinfo.be : http://www.sudinfo.be/861689/article/actualite/l-info-en-continu/2013-11-18/super-typhon-haiyan-le-parlement-europeen-observe-une-minute-de-silence-po</p>
La présidence de la Commission au centre des élections européennes de 2014
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2013-11-10T17:43:00+01:00
Manon Retaux
politiques européennes
Alliance des Libéraux et Démocrates pour l EuropeCommission européenneConseil européenJosé Manuel BarrosoMartin SchulzParlement européenParti de la Gauche EuropéenneParti Populaire EuropéenParti Socialiste EuropéenParti Vert Européenélections européennes
<p>Les <a href="https://euro-blogs.eu/tag/%C3%A9lections%20europ%C3%A9ennes">élections européennes</a> de mai 2014 verront la mise en place d’un nouveau système d’élection du président de la <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Commission%20europ%C3%A9enne">Commission européenne</a>. En effet, selon le Traité de Lisbonne entré en vigueur en septembre 2009, c’est aujourd’hui au <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Parlement%20europ%C3%A9en">Parlement européen</a> d’élire le nouveau président de la Commission en s’appuyant sur la proposition du <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Conseil%20europ%C3%A9en">Conseil européen</a>. Cette proposition des chefs de gouvernements et des ministres devra prendre en compte les résultats des élections européennes.</p>
<p>C’est à cette occasion que les différents partis européens s’organisent actuellement pour désigner leurs chefs de file. Les partis seront pour la première fois représentés par un candidat au poste de président de la Commission. Ce mercredi 6 novembre 2013, <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Martin%20Schulz">Martin Schulz</a>, actuel président du Parlement européen, a été désigné candidat du <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Parti%20Socialiste%20Europ%C3%A9en">Parti Socialiste Européen</a> (PSE) aux prochaines élections. Ce dernier souhaite succéder à <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Jos%C3%A9%20Manuel%20Barroso">José Manuel Barroso</a> pour « redresser l’Europe ». Ses principaux objectifs sont de redonner confiance aux citoyens européens et lutter contre le chômage des jeunes. Selon lui, la récente crise de la zone euro a engendré une perte de confiance envers les institutions de l’UE ainsi qu’une montée de l’euroscepticisme. Politiser ces élections permettrait d’offrir un choix plus large aux citoyens et assurera la légitimité du chef de l’exécutif européen en démocratisant les institutions. Cela pourrait aussi rétablir la confiance entre les institutions européennes et les citoyens en donnant à ces derniers l’opportunité de voir les conséquences de leurs votes sur le choix du nouveau président de la Commission. De plus, cette campagne européenne pourrait attirer de nouveaux électeurs aux urnes en mai prochain.</p>
<p>Les autres partis politiques européens s’organisent également. Le <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Parti%20Vert%20Europ%C3%A9en">Parti Vert Européen</a> va ouvrir ce dimanche 10 novembre des primaires en ligne pour élire deux candidats, alors que l'<a href="https://euro-blogs.eu/tag/Alliance%20des%20Lib%C3%A9raux%20et%20D%C3%A9mocrates%20pour%20l%20Europe">Alliance des Libéraux et Démocrates pour l'Europe</a> (ALDE) décidera du processus de sélection fin novembre lors d’un Congrès, et révélera le nom de son chef de file en février 2014. Le <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Parti%20de%20la%20Gauche%20Europ%C3%A9enne">Parti de la Gauche Européenne</a> ne choisira son représentant qu’au mois de décembre. Seul le <a href="https://euro-blogs.eu/tag/Parti%20Populaire%20Europ%C3%A9en">Parti Populaire Européen</a> (PPE) n’a pas clarifié sa position. Néanmoins, plusieurs membres du parti ont laissé entendre qu’ils ne pouvaient pas se permettre de ne pas « jouer le jeu » de ces élections si les autres partis politiques font campagne en faveur d’une personnalité. Le nom du chef de file et le manifeste de campagne seront probablement révélés en mars, lors d’un congrès.</p>
<p>Cette nouvelle campagne européenne pour le poste de président de la Commission soulève quelques questions. Une trop forte politisation aurait pour conséquence de remettre en cause la neutralité politique et l’indépendance de cette institution. De plus, élire le chef de file d’un parti à la tête de la Commission pourrait créer des tensions entre les institutions européennes : le Conseil européen craint de perdre son influence sur la décision du Parlement si jamais une majorité d’eurodéputés se rassemblaient derrière un candidat que le Conseil ne soutient pas, ou vice-versa.</p>
<p>Sources:</p>
<p>http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/11/03/martin-schulz-pourquoi-je-suis-candidat-a-la-presidence-de-la-commission_3506987_3214.html</p>
<p>http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/11/04/elections-europeennes-les-differentes-familles-politiques-se-cherchent-des-chefs-de-file_3507830_3214.html</p>
<p>http://www.presseurop.eu/fr/content/article/4286311-politiser-la-commission-une-idee-risquee</p>
<p>http://fr.euronews.com/2013/11/06/schulz-conduira-la-bataille-des-europeennes-pour-le-parti-socialiste-europeen/</p>
<p>http://euobserver.com/political/122004</p>
<p>http://www.euractiv.fr/eu-elections-2014/martin-schulz-devient-le-candida-news-531563</p>
<p>http://www.euractiv.fr/eu-elections-2014/la-formation-un-gouvernement-en-news-531400</p>
Budget 2013 : faute d’accord, le Parlement stoppe les négociations
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2012-11-20T14:10:00+01:00
Florence Dupre
politiques européennes
budgetMartin SchulzParlement européen
<p>Depuis quelques semaines, le Parlement européen et les États membres sont en négociation sur le budget 2013 de l’Union européenne mais également sur un budget rectificatif pour 2012. Vendredi 9 novembre, faute d’accord sur le paiement des factures de 2012, le Parlement a suspendu les négociations en cours avec le Conseil des ministres sur le budget 2013. « Les différences entre les positions du Conseil et du Parlement étaient trop importantes pour poursuivre les négociations cette nuit », a déclaré le président de la commission des Budgets, Alain Lamassoure. La décision du Parlement a entraîné l’annulation de la réunion prévue le mardi suivant avec les ministres européens chargés du Budget.</p>
<p>Lors des négociations, le budget 2013 n’a pas été le seul sujet abordé. Le Parlement a aussi insisté pour trouver une solution aux insuffisances budgétaires de l’année en cours. «Ces fonds sont nécessaires pour que l'Union européenne puisse respecter ses obligations juridiques, par exemple, payer ses factures pour les produits, travaux et services fournis », a déclaré vendredi Martin Schulz, le Président du Parlement européen.</p>
<p>Le Parlement craint que ces factures ne soient reportées sur le budget 2013, ce qui ne ferait que repousser le problème et contredirait le Pacte budgétaire ratifié par les États membres en novembre dernier. Il a ainsi soutenu la proposition de la Commission d'ajouter 8.9 milliards d'euro au budget 2012 afin de permettre à la Commission de rembourser aux autorités des États membres les fonds qu'elles ont avancés et de combler les déficits de financement dans les domaines de l’éducation, des infrastructures, de l’emploi et de la recherche avec notamment le financement du programme Erasmus.</p>
<p>Le projet de budget 2013 proposé par la Commission prévoit 138 milliards d'euros de dépenses, soit une hausse de 9 milliards ou 6.8 % par rapport à 2012. Le Parlement européen était prêt à négocier avec les gouvernements à la condition que ces derniers acceptent d’augmenter leurs contributions afin de combler les 8.9 milliards d'euros manquants dans le budget 2012. Mais dans une période où les coupes budgétaires sont de rigueur, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Finlande, la Suède et les Pays-Bas refusent une augmentation de leurs contributions et souhaitent limiter la hausse des dépenses 2013 à 2.8%, soit 5 milliards d’euro.</p>
<p>En l’absence d’accord entre le Parlement et les États, la Commission européenne doit présenter un nouveau projet de budget pour 2013 afin de relancer les négociations et de trouver une solution avant la fin de l'année.</p>
<p>L’échec de ces négociations ne présage rien de bon pour le sommet européen à venir sur le budget 2014-2020, les 22 et 23 novembre.</p>
<p>Florence Dupré</p>
<p>Sources :</p>
<p><a href="http://www.euractiv.fr/institutions/les-negociations-budgetaires-2012-2013-au-point-mort-17158.html" hreflang="fr">http://www.euractiv.fr/institutions/les-negociations-budgetaires-2012-2013-au-point-mort-17158.html</a></p>
<p><a href="http://www.euractiv.fr/institutions/le-parlement-claque-la-porte-des-negociations-sur-le-budget-2013-17209.html"></a></p>
<p><a href="http://www.europarl.europa.eu/news/fr/pressroom/content/20121112IPR55367/html/Pr%C3%A9sident-Schulz-pas-de-conciliation-en-raison-d%27un-d%C3%A9saccord-au-Conseil"></a></p>
<p><a href="http://www.europarl.europa.eu/news/fr/pressroom/content/20121105IPR54909/html/Suspension-des-n%C3%A9gociations-sur-le-budget-de-l%27UE%20%29"></a></p>
<p><a href="http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202381798943-ue-le-parlement-europeen-envenime-la-crise-budgetaire-510275.php"></a></p>
Do widzenia Jerzy, hallo Martin !
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2012-01-06T00:31:00+01:00
Morwenna Joubin
politiques européennes
Jerzy BuzekMartin SchulzParlement européenPrésidence
<p>Cette nouvelle année est l’occasion de dresser un bilan sur le mandat de Jerzy Buzek à la tête de la présidence du Parlement européen. En effet ce mandat touchant à sa fin, la fonction de président du Parlement européen devrait, sauf retournement, être reprise par l’allemand Martin Schulz. Le président du parti des socialistes et démocrates européens sera élu président du Parlement européen le 17 janvier 2012 lors de la prochaine session plénière à Strasbourg. Notons tout de même que le député allemand n’est pas seul en lice pour cette élection. Cependant, son adversaire, l'eurodéputée libérale et vice-présidente britannique Diana Wallis ne devrait avoir aucune chance de l'emporter.</p>
<p>Le premier président du Parlement européen issu de l’ex bloc soviétique, occupait cette fonction depuis juillet 2009. Dans un dernier discours prononcé en anglais le 15 décembre 2011 devant les députés européens, il est revenu sur les mesures prises sous son mandat et les enjeux auxquels a été confrontée l’Union européenne. C’est dans ce contexte qu’il a appelé l’Union européenne à continuer à se battre pour conjurer la crise. « Il faut un investissement de tous les jours dans notre Europe commune » a-t-il souligné.</p>
<p>Durant son mandat, Jerzy Buzek a dû mettre en œuvre le traité de Lisbonne entré en vigueur peu de temps après son élection, malgré des difficultés rencontrées en République Tchèque et en Irlande pour obtenir la ratification du traité. Comme le prévoit le texte, le nombre de domaines soumis au processus de codécision entre le Parlement et le Conseil s’est vu élargi. Jerzy Buzek s’est donc efforcé d’affirmer le rôle du Parlement. Quelques mois avant son élection, il s’était rendu dans les capitales de l’UE afin de mettre en lumière le rôle de Strasbourg.
Des mesures telles que l’adoption du « paquet gouvernance économique » sur la surveillance budgétaire ont été prises pour faire face à la crise, cela se traduisant selon le président, notamment par « la nécessité de finaliser le marché commun et de relancer la croissance et la compétitivité ». Le Parlement a souhaité donner plus d’impulsion aux investissements mais aussi plus de soutien à la recherche, au développement et aux technologies vertes.</p>
<p>Par ailleurs, Jerzy Buzek a fait de la question énergétique une des priorités de son mandat. Il s’est en effet montré en faveur de l’émergence d’une communauté européenne de l’énergie. Malheureusement, ce projet qui lui tient beaucoup a été éclipsé par la crise financière et n’a pas encore vu le jour.
De plus depuis 2009, il a privilégié la question des droits de l’Homme. Dans son dernier discours,il s’est félicité du rôle actif du Parlement en tant que « phare » de la liberté et de la démocratie.</p>
<p>Sur le plan international encore, Jerzy Buzek a réaffirmé le rôle de l’Union Européenne en voulant promouvoir le Service européen pour l’action extérieure, service diplomatique réunissant les services des affaires étrangères de la Commission et du Conseil, dont la Haute représentante est Catherine Ashton. Le champ d’action du SEAE restant complètement flou, la promotion de cette institution s’est révélée être un échec relatif pour Jerzy Buzek.</p>
<p>Malgré les efforts et la détermination de Jerzy Buzek pour servir les citoyens européens, il laisse derrière lui un sentiment d’inachevé après deux ans et demi de mandat. Certes, il a su surmonter les divisions d’ordre politique, lutter pour une Europe plus forte, s’impliquer dans les questions environnementales comme en témoignent ses préoccupations pour les changements climatiques, défendre les droits de l'Homme mais il s’est certainement vu dépassé par la crise de la zone euro et les enjeux des Etats membres à vouloir défendre leurs intérêts particuliers. C’est donc dans un contexte économique difficile pour l’Union européenne dont le rôle et la crédibilité de ses institutions sont sans cesse remis en question qu’il laisse sa place à Martin Schulz.
Ce changement intervient alors que Jerzy Buzek n’a effectué que la moitié du mandat du président de l’institution européenne qui est d’une durée de cinq ans. Cependant, un accord conclu en 2009 par les deux principaux partis européens consiste à se partager la durée du mandat de la présidence du Parlement.
Cela entraîne alors un jeu de chaises musicales de vice-présidents et de présidents de commissions des groupes politiques. Reste donc à savoir qui succèdera à Martin Schulz. « L’Europe a été construite sur des rêves et nous n’avons pas le droit d’oublier ces rêves », tel est le ton donné par Jerzy Buzek à son successeur.</p>
<p>Morwenna Joubin, Coralie Ledoux</p>
<p>Sources :</p>
<ul>
<li>http://www.taurillon.org/Un-gout-d-inacheve-pour-Jerzy-Buzek,04713</li>
<li>http://www.liberation.fr/depeches/01012377639-buzek-quitte-la-presidence-du-parlement-europeen-au-profit-de-martin-schulz</li>
<li>http://www.euractiv.fr/jeu-chaises-musicales-parlement-europeen-article</li>
<li>http://www.europarl.europa.eu/news/fr/headlines/content/20111201FCS33093/13/html/J%27ai-toujours-cru-en-une-Europe-unie-Jerzy-Buzek</li>
</ul>
Un slogan nazi au Parlement européen
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2010-11-29T21:04:00+01:00
Elisa Coz
politiques européennes
Godfrey BloomMartin SchulzParlement européenparti politiqueSlogan naziUKIP
<p>La scène s’est déroulée ce mercredi 24 Novembre au Parlement européen.
Un député européen britannique, Godfrey Blum, a lancé le slogan nazi : «Ein Volk, ein Reich, ein Führer » au milieu du discours d’un de ses homologues allemand, Martin Schulz, président du groupe socialiste, alors qu’il critiquait la position britannique au moment où l’Union européenne devrait être unie comme jamais.</p>
<p><img src="http://www.dna.fr/fr/images/57d00277-ad39-43f7-a366-d53901435f9d/DNA_02/Refusant-avec-force-de-s-excuser-pour-ses-injures-Godfrey-Bloom-(a-droite)-a-du-sortir-de-l-hemicycle-accompagne-d-huissiers.-(Photo-DNA-Christian-Lutz-Sorg).jpg" alt="" /></p>
<p>Godfrey Blum appartient au parti politique UKIP ( United Kingdom Independence Party) qui réclame, principalement, le retrait de la Grande Bretagne de l’UE. Tout de suite après cette intervention, le Président du Parlement, alors à la tribune, a exigé du député qu’il s’excuse. Mais ayant refusé de le faire, et ajoutant même que Martin Schulz était un «fasciste non démocratique», Blum a été exclu de l’hémicycle par M. Buzek.</p>
<p>L’incident ne s’est cependant pas arrêté là. L’eurodéputé, de retour dans le Parlement au moment des votes, a de nouveau été prié de s’excuser. Ce à quoi il a répondu : «je n’ai aucune intention de m’excuser, faites moi sortir de force si vous le voulez» avant que des huissiers ne le conduisent dehors. Il a été suivi par le Président du UKIP, Nigel Farage, ainsi que par vingt autres députés d’extrême droite, en signe de solidarité. En effet, pour les membres des partis d’extrême droite, ce renvoi bafoue la liberté d’expression au sein du Parlement européen et porte atteinte à la démocratie. Pour d’autres, ce n’est que le symbole des limites que ne doivent pas dépasser les députés lors des débats européens. M. Buzek a ainsi rappelé que les députés avaient le droit de discuter et d’exprimer leurs opinions, mais sans gêner les autres membres.</p>
<p>Les autres partis politiques du Parlement ont unanimement condamné cette réflexion dans un communiqué, en déclarant : «jamais nous n’accepterons que, d’aucune façon, des députés européens injurient leurs collègues, d’une façon qui rappelle les pires heures de notre histoire». Ils souhaitent, de plus, que M. Blum soit sanctionné «de la façon la plus sévère». Mais les sanctions pour ce genre de dérapage sont rares et plutôt légères. En février 2010,déjà, Nigel Farage avait comparé le président du Conseil de l’Union européenne, Herman Van Rompuy, à une «serpillère issue d’un non-pays». Sa sanction : une suspension d’indemnités pour 10 jours. Pas de quoi dissuader ou adoucir les esprits.</p>
<p>Ce genre d’intervention et le peu de sanctions qui s’ensuivent servent le parti. En effet, cela fait parler d’eux et les place en position de victime. Ce sont eux qui ont été exclus du Parlement, ce sont eux dont les propos ont été restreints. Les chefs de file des partis nationaux d’extrême droite peuvent alors se servir de ce genre d’évènement pour critiquer l’Union européenne et plaider encore plus pour un nationalisme exacerbé.</p>
<p>Ce débat en ouvre un autre. Tous les partis politiques ont-ils le droit d’exister? Les limiter serait-il un pas de plus vers la démocratie, ou au contraire une atteinte à la liberté de penser?</p>
<p>Elisa Coz, Pierrick Roberge</p>
<p>Sources:</p>
<p>http://fr.myeurop.info/2010/11/25/les-slogans-nazis-volent-bas-au-parlement-europeen-743</p>
<p>http://www.lepoint.fr/monde/un-slogan-nazi-entendu-dans-l-hemicycle-du-parlement-europeen-de-strasbourg-24-11-2010-1266397_24.php</p>
<p>http://etoile.touteleurope.eu/index.php/post/2010/11/25/Incident-au-Parlement:-les-deputes-du-Ukip-prets-a-utiliser-la-democratie-europeenne-contre-elle#suite (Vidéo de l'incident)</p>