Euro-blogs - Mot-clé - budget2024-02-07T15:02:46+01:00urn:md5:b213e54b8781eaa382c99815b0c732e9DotclearLa PAC un échec pour l’écologie ?urn:md5:92737ad8f0f5eaf3bbb5fcc40e06a2482021-12-20T10:27:00+01:00Maude Labastuguepolitiques européennesbudgetenvironnementPACpaiement vertPlan Stratégique nationalpolitique agricoleurgence climatiqueéco-régime
<p>Le 23 novembre 2021 le Parlement européen vote après trois ans d’intense réflexion le cadre de la nouvelle politique agricole commune (PAC). La PAC qui vise à développer et soutenir les agricultures des États membres de l'Union européenne, est un levier économique et politique puissant. Elle représente plus de 1/3 du budget total de l’Union Européenne. Cependant le vote de cette nouvelle politique agricole commune rencontre de nombreuses protestations. Certains la juge trop laxiste face aux enjeux environnementaux et peu en accord avec le « Pacte Vert » d' Ursula Von Der Leyen, la présidente de la Commission européenne. C’est le cas du Groupe des Verts/ALE, de la gauche radicale ainsi qu’une partie de l’alliance progressiste des socialistes et démocrates du Parlement européen, qui dénoncent cette nouvelle politique.
<img src="https://euro-blogs.eu/public/Capture_d_ecran_2021-12-05_150733.png" alt="Capture_d_ecran_2021-12-05_150733.png" style="display:block; margin:0 auto;" title="Capture_d_ecran_2021-12-05_150733.png, déc. 2021" /> crédit photo : site Touteleurope narvikk/iStock</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2021/12/20/La-PAC-un-%C3%A9chec-pour-l%E2%80%99%C3%A9cologie">Lire la suite</a></p>
Le mal-aimé budget de la cultureurn:md5:9fa0f76f97d5a3d11d3b7fc943b9f0562020-01-18T23:37:00+01:00Gladys Gros-Desormeauxactualités européennesactualité européennebudgetBudgetCapitale européenne de la culturecommission européenneconseil des ministresConseil des ministrescultureCulture
<p>Parmi les portefeuilles de la Commission européenne celui de la culture se voit de plus en plus raccourci. Effectivement, il a subi une drastique baisse. Les concernés comptent bien se défendre.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2020/01/18/Le-mal-aim%C3%A9-budget-de-la-culture">Lire la suite</a></p>
Les négociations du Cadre Financier Pluriannuel 2021-2027urn:md5:b46d2eb668db87d0cbacd281b3e16f562020-01-16T15:38:00+01:00Remi DuchesnebudgetBudgetCommission eruopéennecommission européenneCommission européenneCommission Européenneconseil européenConseil européenConseil EuropéenEU CommissionParlement EuropéenParlement européen
<p>En parlant de la sphère politique, il est de coutume de dire que : « L’argent est le nerf de la guerre ». Mais l’argent est un enjeu décisif en toute circonstance, car il correspond aux promesses. Plus des moyens sont financés, plus une parole prend son sens. L’Union européenne se trouve aujourd’hui dans cette phase où ses dirigeants doivent faire face à leurs engagements.
Le cadre financier pluriannuel voté pour la période 2021-2028 est en phase d’être adopté. Porteur de sens, ce budget doit montrer que l'Union Européenne est sur la voie du progrès.
Le budget est défini par le Conseil européen. Le Parlement européen accepte ou rejette la proposition, mais il ne peut apporter aucun amendement.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2020/01/16/Les-n%C3%A9gociations-du-Cadre-Financier-Pluriannuel-2021-2027">Lire la suite</a></p>
Les Fonds de Solidarité de l'Union Européenne face à la catastrophe.urn:md5:3bac187776be30601855dc8cd07014202016-12-18T23:01:00+01:00Silvia Paolellapolitiques européennesbudgetcatastrophes naturellesfonds de solidaritéfsueitaliestabilitéunion européenne
<p>Peu connus, les Fonds de Solidarité de l'Union Européenne sont une réponse efficace de l'Union face aux catastrophes naturelles qui peuvent toucher les pays membres ou limitrophes. Liés à des sommes considérables, il est néanmoins possible d'entrevoir quelques failles dans le système.</p> <p><a href="https://euro-blogs.eu/post/2016/12/18/L%E2%80%99Union-Europ%C3%A9enne-face-aux-catastrophes-naturelles.">Lire la suite</a></p>
Des négociations cruciales sur le budget de l’UEurn:md5:b95c9e6ed58c3198afbac51e5f999d442012-11-25T00:02:00+01:00Musa Bozkurtpolitiques européennesbudgetCommission européenneHerman Van RompuyJosé Manuel Barroso
<p>La semaine du 19 au 23 novembre semble être une période cruciale pour l’UE, qui va tenter de continuer sur la voie de la construction « continuelle».
Cette semaine l’UE a un agenda très rempli. Les institutions majeures de l’UE sont en effet impatientes de voir le résultat du Conseil européen sur la négociation du « cadre financier pluriannuel » 2014-2020. De l’autre coté les députés européens se sont déplacés à Strasbourg pour la session plénière. Dans ce balai des va-et-vient de la diplomatie européenne nous voyons une institution être au centre de toutes les attentions et actions que c’est la Commission européenne. En étant au sein de toutes les actions la Commission européenne essaye d’inciter les mécanismes de la législation à adopter des règlements en faveur de tous.
Alors que l’Europe passe par la pire crise qu’elle ait pu connaître dans son histoire, tant dans ses oppositions politiques que dans ses divisions économiques, cette semaine les dirigeants européens se réunissent le jeudi 22 novembre 2012 à Bruxelles pour un sommet encore une fois à l’issue incertaine. Au cœur du débat est bien entendu le budget qui est, rappelons-le, préparé par la Commission européenne. Et c’est cette institution, « pilier » de l’Europe, qui reçoit les plus vives critiques. Parmi les voix qui s’élèvent on peut entendre notamment des États comme le Royaume Uni, la Suède, la Finlande et les Pays-Bas qui considèrent que le budget proposé par la Commission est « abusif » et devrait être réduit. On a ainsi pu entendre le premier ministre anglais David Cameron déclarer, dès son arrivé au sommet de Bruxelles : "Je vais négocier durement pour obtenir un bon accord pour les contribuables britanniques et pour conserver le rabais britannique". On comprend ici que les Anglais, mais également les Allemands, feront tout leur possible pour dominer les négociations afin de faire réduire ou même geler le budget de 2014-2020. La chancelière Angela Merkel a même prévu pour sa part d’aller jusqu’à l’organisation d’un autre sommet pour le début 2013, sur le budget, si celui de jeudi s’avérait être une bérézina.
La Commission doit, dans cette étape cruciale, s’exprimer devant le Conseil européen en présentant son projet de budget pour les sept prochaines années. Le président de la Commission Jose Manuel Barosso a présenté hier devant le Parlement européen les objectifs du budget et clarifié les raisons de son augmentation. Il a aussi déploré le fait que les pays mettant en avant leurs profondes réserves et voulant réduire le budget européen ne faisaient guère d’effort pour « réaliser des investissements de haute qualité ». Le président du Conseil européen Herman Van Rompuy avait, quant à lui, proposé une coupe de 75 milliards euros sur toutes les politiques, notamment sur la politique agricole commune que défendent la France et les fonds de cohésion sociale en faveur des pays les plus pauvres de l’Union. L’offre de Rompuy, jugée irrecevable, a fâché beaucoup de monde dont nomment les bénéficiaires de ces fonds de cohésion.
Dans ce débat des discussions budgétaires la Commission européenne a un rôle très difficile concernant la présentation de sa proposition de la loi de programmation budgétaire 2014-2020 devant les vingt-sept chefs d’État et de gouvernement. La Commission européenne va jouer un rôle important pour faire l’un des actes le plus importants d’une législature qui va orienter l’UE pour les sept prochaines années.</p>
<p>Sources :
http://www.euractiv.com.tr/abnin-gelecegi/article/cameron-butce-zirvesi-oncesinde-esneklik-gostermedi-026549
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/11/22/un-sommet-europeen-sous-pression-a-l-issue-incertaine-sur-le-budget_1794024_3214.html
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2012/11/budget-barroso-euthanasie-la-commission.html</p> Budget 2013 : faute d’accord, le Parlement stoppe les négociationsurn:md5:0877577e589a7afb7a43100ad5eb45312012-11-20T14:10:00+01:00Florence Duprepolitiques européennesbudgetMartin SchulzParlement européen
<p>Depuis quelques semaines, le Parlement européen et les États membres sont en négociation sur le budget 2013 de l’Union européenne mais également sur un budget rectificatif pour 2012. Vendredi 9 novembre, faute d’accord sur le paiement des factures de 2012, le Parlement a suspendu les négociations en cours avec le Conseil des ministres sur le budget 2013. « Les différences entre les positions du Conseil et du Parlement étaient trop importantes pour poursuivre les négociations cette nuit », a déclaré le président de la commission des Budgets, Alain Lamassoure. La décision du Parlement a entraîné l’annulation de la réunion prévue le mardi suivant avec les ministres européens chargés du Budget.</p>
<p>Lors des négociations, le budget 2013 n’a pas été le seul sujet abordé. Le Parlement a aussi insisté pour trouver une solution aux insuffisances budgétaires de l’année en cours. «Ces fonds sont nécessaires pour que l'Union européenne puisse respecter ses obligations juridiques, par exemple, payer ses factures pour les produits, travaux et services fournis », a déclaré vendredi Martin Schulz, le Président du Parlement européen.</p>
<p>Le Parlement craint que ces factures ne soient reportées sur le budget 2013, ce qui ne ferait que repousser le problème et contredirait le Pacte budgétaire ratifié par les États membres en novembre dernier. Il a ainsi soutenu la proposition de la Commission d'ajouter 8.9 milliards d'euro au budget 2012 afin de permettre à la Commission de rembourser aux autorités des États membres les fonds qu'elles ont avancés et de combler les déficits de financement dans les domaines de l’éducation, des infrastructures, de l’emploi et de la recherche avec notamment le financement du programme Erasmus.</p>
<p>Le projet de budget 2013 proposé par la Commission prévoit 138 milliards d'euros de dépenses, soit une hausse de 9 milliards ou 6.8 % par rapport à 2012. Le Parlement européen était prêt à négocier avec les gouvernements à la condition que ces derniers acceptent d’augmenter leurs contributions afin de combler les 8.9 milliards d'euros manquants dans le budget 2012. Mais dans une période où les coupes budgétaires sont de rigueur, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Finlande, la Suède et les Pays-Bas refusent une augmentation de leurs contributions et souhaitent limiter la hausse des dépenses 2013 à 2.8%, soit 5 milliards d’euro.</p>
<p>En l’absence d’accord entre le Parlement et les États, la Commission européenne doit présenter un nouveau projet de budget pour 2013 afin de relancer les négociations et de trouver une solution avant la fin de l'année.</p>
<p>L’échec de ces négociations ne présage rien de bon pour le sommet européen à venir sur le budget 2014-2020, les 22 et 23 novembre.</p>
<p>Florence Dupré</p>
<p>Sources :</p>
<p><a href="http://www.euractiv.fr/institutions/les-negociations-budgetaires-2012-2013-au-point-mort-17158.html" hreflang="fr">http://www.euractiv.fr/institutions/les-negociations-budgetaires-2012-2013-au-point-mort-17158.html</a></p>
<p><a href="http://www.euractiv.fr/institutions/le-parlement-claque-la-porte-des-negociations-sur-le-budget-2013-17209.html"></a></p>
<p><a href="http://www.europarl.europa.eu/news/fr/pressroom/content/20121112IPR55367/html/Pr%C3%A9sident-Schulz-pas-de-conciliation-en-raison-d%27un-d%C3%A9saccord-au-Conseil"></a></p>
<p><a href="http://www.europarl.europa.eu/news/fr/pressroom/content/20121105IPR54909/html/Suspension-des-n%C3%A9gociations-sur-le-budget-de-l%27UE%20%29"></a></p>
<p><a href="http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202381798943-ue-le-parlement-europeen-envenime-la-crise-budgetaire-510275.php"></a></p> Budget 2012 de l'Union européenne : hausse des dépenses ou plan de rigueur ?urn:md5:05e840014dac20aa04efd97a475a62b72011-10-30T14:46:00+01:00Coralie LedouxbudgetParlement européen
<p>S'il y a un sujet délicat à évoquer en cette période de crise de la zone euro, c'est bel et bien celui du budget de l'Union Européenne pour l'année 2012. Comme en décembre 2010 lors du vote sur le budget 2011, le Parlement s'engage une nouvelle fois dans une bataille avec les Etats membres.</p>
<p>Le plan adopté par le Parlement en session plénière ce mercredi 26 octobre risque de susciter le débat au sein de la Communauté européenne. Alors que les pays de l'Union européenne privilégient une rigueur accrue, les eurodéputés eux, souhaitent augmenter les dépenses de 5,2% par rapport à 2011, afin de soutenir la stratégie 2020 qui regroupe des projets liés à la croissance et l’emploi. Le Parlement se range globalement derrière la hausse de 4,9% proposée par la Commission européenne mais se heurte au véto du Conseil européen. Alors que les eurodéputés prévoient un budget de 133 milliards d'euros de dépenses, le Conseil européen n'envisage qu'une hausse de 2,2%, ce qui compte tenu du taux d'inflation, revient quasiment à geler les dépenses. « Ce budget montre que nous voulons renforcer l'UE, que nous voulons une UE compétitive pour relancer la croissance », a souligné avant le vote le président du Parlement, Jerzy Buzek.</p>
<p>Au vue du projet, les domaines qui connaissent les plus fortes hausses de paiement sont la recherche et le développement (+10,35 %) ainsi que la cohésion et les fonds structurels (+8,8 %). Il est également prévu une hausse de 100 millions d'euros de dépenses pour la Palestine. Pour ce qui est de l'agriculture, le Parlement a décidé d'ajouter une enveloppe de 250 millions d'euros pour les producteurs de fruits et légumes. La surveillance maritime en Méditerranée, la gestion des flux de réfugiés, la recherche, l'innovation et l'éducation sont autant de domaines qui sont tout aussi privilégiés. Les députés ont proposé en revanche de réduire les dépenses pour la mission de police de l'UE en Afghanistan.</p>
<p>Députés et Etats n’ont pas de divergences sur les priorités du l’UE mais sur le niveau nécessaire des moyens pour réaliser ces objectifs. L’Italienne Francesca Balzani, (membre du groupe des socialistes et démocrates) a averti à plusieurs reprises que la stratégie de croissance Europe 2020 ne devait pas être victime du climat d’austérité actuelle, étant donné que les investissements dans une croissance intelligente, durable et inclusive sont nécessaires pour aider l’Europe à sortir de la crise. Le sous-secrétaire d'Etat polonais aux Finances Jacek Dominik, porte-parole des gouvernements a répliqué au nom du Conseil qu’il ne fallait pas « envoyer un signal négatif aux états, au moment où ils essaient de consolider leur budget » et ne pas « créer de nouvelles dépenses pour les états ».</p>
<p>Les négociations ont d'ores et déjà commencé. Parlement et Conseil ont désormais trois semaines pour trouver un accord, sans lequel la Commission devra présenter un nouveau projet. Quant au vote final, il aura lieu lors de la session plénière de décembre.</p>
<p>Morwenna Joubin, Coralie Ledoux</p>
<ul>
<li>http://www.europarl.europa.eu/fr/headlines/content/20111014FCS29306/7/html/Le-Parlement-vote-un-budget-de-stimulation-de-la-croissance-pour-2012</li>
<li>http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5E7LQ38O20111026</li>
<li>http://www.romandie.com/news/n/_Budget_les_eurodeputes_engagent_un_bras_de_fer_avec_les_Etats_de_l_UE261020111410.asp</li>
<li>http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20111026trib000659574/differends-autour-de-la-hausse-du-budget-de-l-union-europeenne-.html</li>
<li>http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/431381-l-ue-enfin-son-budget-2011</li>
</ul> La place de la culture dans la stragégie Europe 2020, une nécessaire mobilisation des acteurs.urn:md5:e1436f52dce6db63b3f7745b797928bb2011-10-29T16:18:00+02:00Mara Theresa Kleinpolitiques européennesBarrosobudgetCommission européenneCultureStratégie Europe 2020
<p><br />
Les 20 et 21 octobre 2011, le Forum Européen de la Culture, organisé par la DG Education et Culture de la Commission Européenne, s’est tenu à Bruxelles. L’une des questions soulevée lors de ces rencontres était : comment intégrer la Culture dans la stratégie Europe 2020 ?</p>
<p>La stratégie Europe 2020, « une stratégie pour une croissance intelligente, durable et inclusive », prend la place de la stratégie de Lisbonne. Elle s’attache à promouvoir une croissance européenne basée sur une économie de la connaissance et de l’innovation. Elle a pour objectifs d’atteindre un taux d’emploi élevéet ainsi favoriser la cohésion sociale tout en ayant une démarche durable.</p>
<p>Seulement, si la stratégie se base sur la connaissance et l’innovation, la culture n’y est pas présente. Son absence pose question et mobilise les acteurs. En effet, l’absence du mot culture dans cette stratégie interroge la place de la culture dans l’Union Européenne. La mobilisation des acteurs se formalise sous la forme de la campagne « We are more ». Elle a pour base un manifeste traduit dans plusieurs langues, qui s’attache à défendre la culture au niveau européen, en la considérant comme un droit fondamental du citoyen.</p>
<div class="external-media" style="margin: 1em auto; text-align: center;">
<iframe src="http://player.vimeo.com/video/15558727" width="640" height="372" frameborder="0" webkitAllowFullScreen allowFullScreen></iframe>
</div>
<p>Le président de la Commission, José Manuel Barroso, a interpellé les autorités nationales et locales à ce sujet. Il leur demande de « s'assurer que la culture soit profondément ancrée dans les stratégies de développement à long terme ». En tant que Président de la Commission Européenne, il est l’un des soutiens de cette campagne et place dans son discours la culture au cœur du projet européen. La culture et la création sont des questions politiques, chaque citoyen doit avoir accès à la culture et doit avoir la possibilité d’y être éduqué. Elle participe de la construction sociétale.</p>
<p>Elle a pour ambition de peser dans les négociations budgétaires pour la période 2014 -2020. La mobilisation des acteurs du secteur culturel, par le biais de cette campagne de mobilisation et de lobbying, a permis au final une hausse de la ligne culture d’environ 36% dans la proposition de budget. Nous devons tout de même noter que les orientations prises sont en faveur des industries culturelles et créatives, parmi lesquelles se trouvent des secteurs tels que la publicité, l’industrie musicale, ou encore l’industrie des jeux vidéos.</p>
<p>Nous savons que le secteur de la création artistique, défendu par cette campagne, est économiquement très différent du secteur des industries créatives. Nous devons rester vigilants car si un premier geste a été fait en faveur de la culture, l’orientation prise par les politiques européennes est plutôt du côté du secteur des industries culturelles alignées sur une logique de marché. La place d’une culture non marchande doit être préservée, l’investissement public dans ce secteur permet la garantie de la diversité des acteurs, des structures et de la création. Car si l’Europe est d’abord un ensemble économique et un ensemble de marché, il ne faut pas oublier que la base de toute société est sa culture.
<br /></p>
<p>Clothilde Fery, Mara Klein</p>
<p><br />
<br />
<br />
<br />
Source:</p>
<p><a href="http://www.wearemore.eu/" title="http://www.wearemore.eu/">http://www.wearemore.eu/</a></p>
<p><a href="http://ec.europa.eu/culture/documents/consultation_document_fr.pdf" title="http://ec.europa.eu/culture/documents/consultation_document_fr.pdf">http://ec.europa.eu/culture/documen...</a></p> Oyez ! Oyez ! L’impôt nouveau est arrivé !urn:md5:7126b7c1a9f0c8485a01feef050f3fe22010-11-17T18:36:00+01:00Grégoire Fratypolitiques européennesbudgetCommission européennefinanceimpôtimpôt européentaxe européenne
<p><img src="http://sd-1.archive-host.com/membres/up/144499784925777914/GroinGroin_classic_couleur.png" alt="" /></p>
<p><strong>Un Impôt commun et européen ?</strong></p>
<p>Les erreurs, c’est comme les impôts, on finit toujours par les payer. Mais est-ce une erreur européenne de préconiser un impôt communautaire, ou est-ce une erreur politique nationale de le refuser ?</p>
<p><strong>Un impôt ? Mais quel impôt ?</strong></p>
<p>Depuis quelques mois maintenant, un murmure se fait de plus en plus fort dans les couloirs de la commission européenne. Celui de l’instauration d’une taxe européenne. Le commissaire au Budget, Janusz Lewandoswky, a jugé « possible » l’instauration d’un impôt européen pour augmenter les ressources propres.
Mais cette rumeur d’impôt n’est pas vraiment une surprise, pour qui suit attentivement l’actualité européenne. En novembre 2009, Barroso, le président de la Commission européenne, déclarait : « Le programme sur lequel j'ai été élu <a href="https://euro-blogs.eu/post/2010/11/17/..." title="...">...</a> dit qu'il faut examiner de possibles ressources propres ». Peu de temps après, le président nouvellement nommé du Conseil Européen, Herman Van Rompuy, évoquait « un impôt vert » européen.</p>
<p>L’idée d’un impôt européen est ancienne, on la retrouve dans les fondements de l’Europe. En 1951 naissait la CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier), et ainsi, on voyait l’apparition du premier impôt communautaire, avec la taxe sur le chiffre d’affaire des industries sidérurgiques et minières. Depuis, on voit l’auspice de l’impôt européen apparaître de temps à autre, mais sans vraiment réussir à s’affirmer comme une nécessité.</p>
<p>Et pourtant ! La question du budget européen reste une problématique européenne, et instaurer un impôt commun à tous pourrait permettre de trancher le nœud gordien qui maintient l’Europe dans une passivité économique et financière autodestructrice.</p>
<p>Plusieurs pistes sont lancées pour réorganiser le budget européen. Outre des mesures comme la réorganisation de la Politique Agricole Commune, ou la remise en question de la « ristourne budgétaire » britannique, celle de l’impôt européen reste une des solutions les plus viables et les plus stables. Mais il faudra compter avec la résistance des principaux pays européens.</p>
<p>L’Allemagne a déjà déclaré qu’elle rejetait l’idée d’un impôt européen, A. Merkel déclarait : « Je suis contre l'introduction d'un impôt européen ». La France, quand à elle, juge cette idée « parfaitement inopportune », et quand à la Grande-Bretagne, elle refuse de « prendre en considération toute nouvelle taxe ».</p>
<p>Cet impôt est pourtant défendu par un grand nombre d’européistes convaincus. Guy Verhofstadt, par exemple, a déclaré qu’il fallait « retrouver l'esprit des pères fondateurs » de l'UE. Et que ces luttes budgétaires étaient « en train de tuer l'UE ».</p>
<p>Cet impôt européen pourrait prendre différentes formes, telles qu’évoquées par Bruxelles. Les différentes pistes sont :</p>
<p>- Taxe sur la vente de droit d’émission de CO2<br /></p>
<p>- Taxe sur le transport aérien<br /></p>
<p>- Taxe sur les gaz carboniques<br /></p>
<p>- Taxe sur le revenu des banques<br /></p>
<p>- Taxe sur le profit des entreprises<br /></p>
<p>- TVA européenne<br /></p>
<p>Mais les négociations pour les prochaines perspectives financières de l’UE de la période 2014-2020, qui vont s’ouvrir d’ici peu, promettent d’être houleuses et difficiles, particulièrement dans un contexte d’austérité budgétaire générale …</p>
<p>Karl Marx disait : «Il n'y a qu'une seule façon de tuer le capitalisme : des impôts, des impôts et toujours plus d'impôts ». Alors, chiche ou pas de lui donner tort ?</p>
<p><em>Fraty Grégoire, Arnaud Porsenna</em></p>
<p><a href="http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20091125trib000446807/bientot-un-impot-europeen.html" hreflang="fr">http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20091125trib000446807/bientot-un-impot-europeen.html</a></p>
<p><a href="http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gfCoqbVhdHB1fLTW34YWSlQcjJAg?docId=CNG.27c10e6c3add4e3d439f3e68c979e556.5c1" hreflang="fr">http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gfCoqbVhdHB1fLTW34YWSlQcjJAg?docId=CNG.27c10e6c3add4e3d439f3e68c979e556.5c1</a></p>
<p><a href="http://www.lexpansion.com/economie/l-impot-europeen-pour-les-nuls_240983.html" hreflang="fr">http://www.lexpansion.com/economie/l-impot-europeen-pour-les-nuls_240983.html</a></p>
<p><a href="http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/020876271327.htm" hreflang="fr">http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/020876271327.htm</a></p>
<p><img src="http://sd-1.archive-host.com/membres/up/144499784925777914/11.png" alt="" /></p> Vers une réduction du budget de l'Union européenne ?urn:md5:6fe2ab0a41e8152bbe47a83ff393349f2010-11-02T10:44:00+01:00Pierrick Robergepolitiques européennesbudgetBuzekCameronParlement européenTVA européenne
<p>Bruxelles, jeudi 28 octobre.</p>
<p>Bien que ce n’était pas à l’ordre du jour du Conseil européen, le premier ministre anglais David Cameron, a réussi à obtenir un débat sur une baisse du budget communautaire des 27 pour l’année 2011. Alors que la Commission avait proposé une hausse de 5,8 % et le Parlement une hausse de 6,2%, il a finalement été décidé de ne pas augmenter le budget de plus de 2,9%, chiffre proposé par les Etats Membres.</p>
<p>Le premier ministre anglais, soutenu par une douzaine de pays, comme la France, l'Allemagne ou encore les Pays-Bas, souhaite, en effet, aligner les budgets nationaux et européens. Il trouve « inacceptable » qu'en période de rigueur budgétaire le Parlement veuille augmenter les budgets et risquer ainsi que les gouvernements ne contrôlent plus leurs dépenses publiques et s'enlisent dans leurs déficits.</p>
<p>Ce qui n’est pas sans laisser certains pays en colère.
La Pologne et la Hongrie, notamment, réclamaient une hausse des budgets bien plus conséquente. Jerzy Buzek, président du Parlement européen, d’origine polonaise, est même allé jusqu’à qualifier Cameron « d’anti-européen ». Pour lui, il est nécessaire d’investir plus dans certains domaines, comme la recherche, la sécurité énergétique et les infrastructures de transport.</p>
<p>Mais cet événement fait ressurgir deux questions, tout d'abord l'idée d'un fond propre pour l'Union européenne. En effet, si les Etats membres ne souhaitent pas donner plus à l'Union, pourquoi ne pas créer une TVA européenne, ou bien un impôt sur les sociétés, comme le suggère la Commission? Mais il est évidemment bien plus simple et plus avantageux pour les Etats de réduire leurs dépenses que de se mettre d'accord sur le montant d'un impôt. Par ailleurs, à l'heure où des discussions sont ouvertes pour que la Serbie obtienne un statut de candidat à l'Union européenne, n'est-il pas paradoxal de vouloir réduire les budgets? Plus de pays avec moins d'argent?</p>
<p>Les négociations sont désormais ouvertes et la présidence belge a la tâche ardue de trouver un compromis entre les institutions avant le 11 Novembre 2010.</p>
<p>Elisa Coz et Pierrick Roberge.</p>
<p><a href="http://www.lefigaro.fr/international/2010/10/29/01003-20101029ARTFIG00624-le-train-de-vie-de-l-europe-dans-le-collimateur.php" hreflang="fr">http://www.lefigaro.fr/international/2010/10/29/01003-20101029ARTFIG00624-le-train-de-vie-de-l-europe-dans-le-collimateur.php</a></p>
<p><a href="http://www.laprovence.com/article/monde/londres-ouvre-les-hostilites-sur-le-budget-communautaire" hreflang="fr">http://www.laprovence.com/article/monde/londres-ouvre-les-hostilites-sur-le-budget-communautaire</a></p>
<p><a href="http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/020898838364-budget-europeen-les-etats-mettent-les-parlementaires-sous-pression.htm" hreflang="fr">http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/020898838364-budget-europeen-les-etats-mettent-les-parlementaires-sous-pression.htm</a></p> Plan de sortie de crise de la Commission : création d'un nouvel impôt européen...urn:md5:2ba838f4d020ecaf073d0ac38ae0d3852010-10-27T18:17:00+02:00Julie Dufrauxpolitiques européennesbudgetCommission européennecriseimpôt européen
<p>Lors de l’examen du budget 2011 par la Commission Européenne du 20 Octobre dernier, une importance a été entre autre accordée aux questions de l’emploi, de la formation et de l’investissement dans le domaine de la jeunesse.</p>
<p>Mais sous cette positive apparence se cache un plan d’austérité et de rigueur. En effet, une baisse drastique des dépenses publiques va être mise en place afin de ramener les déficits de chaque État à 3% de leurs PIB nationaux. Diminuer les salaires des fonctionnaires en Italie, Espagne, Royaume-Uni et Irlande ou ramener à 30% les dépenses de la PAC (42% du budget actuel) ne sont que des exemples de ce « pacte de stabilité économique ». Face à des citoyens touchés par les réductions nationales, Bruxelles va-t-elle envisager de réduire aussi ses dépenses qui représentent à elles-seules plus de 5% du budget européen ?</p>
<p>La Commission Européenne s’interroge en ce moment sur la mise en place de nouveaux modes de financement du budget communautaire. La baisse des droits de douane en provenance des pays tiers a privé le budget d’une ressource importante. A cela s’ajoute les réclamations de certains États qui veulent voir diminuer leur contribution au budget de l’Union Européenne. En 1988, cette contribution représentait 10% du budget européen alors qu’aujourd’hui 70% du budget est financé par les États membres.</p>
<p>Afin d’assurer de nouvelles ressources pour le budget de l’Union Européenne, la Commission a proposé d’instaurer de nouvelles taxes (sur les transactions financières, sur les émissions de CO2, liées au transport aérien…) mais aussi de créer un impôt européen qui pourrait alimenter la caisse commune.</p>
<p>Alors que la crise financière ravage les économies européennes, les réactions de mécontentement étaient à prévoir. Celles de Patrick Le Hyaric, directeur du journal L’Humanité et député européen et de Nigel Farage, co-président du groupe Europe Libertés Démocratie ont été particulièrement vivaces. Ils ont tous deux interpellé le président Barroso sur l’incohérence de cet impôt.</p>
<p>Mais tout n’est pas joué : la question de cet impôt reste encore à être débattue et votée au Parlement. Une raison de plus pour s’impliquer dans les prochaines élections européennes. Aux urnes, citoyens !</p>
<p>Dominika Behrendt, Julie Dufraux, Carine Joutel</p>
<p>Sources :</p>
<p>http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/10/1351&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=fr</p>
<p>http://www.touteleurope.eu/index.php?id=2778&cmd=FICHE&uid=4718&no_cache=1</p>
<p>http://www.taurillon.org/Oui-a-l-impot-europeen?utm_source=Feedburner</p>
<p>http://www.france-info.com/chroniques-c-est-en-france-c-est-en-europe-2010-10-09-les-pays-europeens-choisissent-la-rigueur-pour-2011-490201-81-175.html</p>