Le 6 Décembre a eu lieu la conférence intitulée « Le budget européen 2014-2020 quel avenir commun après la crise ? » sous l’égide de l’organisation « Nouvelle Europe » et en coopération avec l’Ambassade de la Pologne et le Bureau d’information en France du Parlement Européens. Le débat s’est déroulé entre l’ancienne ministre et actuelle présidente du Cercle des Européens, Noëlle Lenoir avec Nicolas Escach, membre de Nouvelle Europe, Nicolas-Jean Bréhon, enseignant à la Sorbonne, spécialiste des questions budgétaires européennes, et Piotr Kaczyński, chercheur au CEPS (Centre d'Etude et de Prospective Stratégique ).L’ambassadeur de Pologne à Paris, Tomasz Orłowoski, a ouvert la conférence. Dans son introduction, il a présenté le point de vue de la Pologne concernant le projet budgétaire. Le début de la prévision budgétaire pour les années suivantes est tombée sur la période de la présidence polonaise de l’Union Européenne. C'est donc elle qui prend la responsabilité de mener les débats concernant les premières démarches dans le plan budgétaire. Effectivement, encore avant la présidence polonainse de l’Union Européenne, une réunion a été organisée au mois de juin dans le but de présenter les propositions de la Commission Européenne sur ce sujet. La priorité indiscutable est le sauvetage de l’euro mais aussi le renforcement de la compétitivité en Union Européenne par rapport aux partenaires mondiaux. En raison de la situation de crise économique en Europe, il faut que le budget soit flexible et bien structuré. Apparemment, il est très important de se concentrer sur le développement de la politique de cohésion sociale et territoriale parce que c’est la où on peut « trouver » de l’argent pour continuer des projets concernant, entre autres, d’amélioration de l’infrastructure et de l’industrie énérgetique. Ainsi, la mobilisation du secteur privé permettra d’avancer l’économie. Les participants du débat ont relevé aussi d’autres points importants, comme la diminution des dépenses ou l’épargne. Selon eux, il est ainsi indispensable de se concentrer sur les filières dans lesquelles la continuité des aides financières est la plus importante. Un des derniers points évoqués pendant la conférence concernait deux contextes importants et « indissossiable » : l’aspect économique, par lequel on comprend évidemment la situation de la crise, et l’aspect politique, a savoir que le projet budgétaire pour les années suivantes est un sujet intergouvernemental donc il faut le négocier et se mettre d’accord dans l’ensemble de l’Union Européenne. Cependant, cela n’est pas facile, surtout que dans la situation actuelle l’Europe est partagée entre les pays « bénéficiaires » et les pays « contributifs », avec l’Allemagne qui garde toujours son statut de puissance et ainsi avec la France, qui se considère aussi comme un pays « décisifs » au niveau économique. En fin de compte, parmi tous les problèmes évoqués pendant la conférence auxquels l’Europe actuelle doit faire face, la conclusion de M. Kaczyński reste pourtant optimiste. Selon lui la crise est une situation qui sans doute force les pays à travailler beaucoup plus vite et à être plus efficaces.