Dans un contexte où il est impérativement nécessaire de trouver la balance pour chaque État Membre de l’Union Européenne dans le processus budgétaire, on voit de plus en plus une Commission qui prend des initiatives, en mettant en place des actions et des possibles réformes afin d’assurer cet équilibre.

On parle déjà d’un examen annuel, publié dans une communiquée de presse du 28/11, où la Commission « dans son examen annuel de la croissance 2015, recommande la poursuite d’une politique économique et sociale fondée sur trois grands piliers: 1) un coup de fouet aux investissements, 2) un renouvellement de l’engagement en faveur des réformes structurelles et 3) la poursuite de la responsabilité budgétaire. » Ces mesures sont présentés sous le graphique suivant :

graphique commission europ

C’est un appel plus ambitieux, vers tous les acteurs de réagir ensemble, de prendre une conscience commune et de réagir sous le même esprit. En ce sens, M. Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission chargé de l’euro et du dialogue social, exprime que :

«L’Union européenne est confrontée à un risque de persistance d’une faible croissance économique, ce qui aggraverait les problèmes sociaux déjà graves dans certaines régions de l’Union. C’est pourquoi nous proposons aujourd’hui une combinaison de mesures stratégiques fondée sur les investissements, la responsabilité budgétaire et les réformes structurelles. Nous appelons de nos vœux une action urgente associant les gouvernements, les parlements et les partenaires sociaux au niveau de l’UE et dans chaque État membre. En agissant ensemble, nous pouvons faire en sorte que les conditions d’une croissance saine et durable pour l’avenir soient réunies et que nos citoyens aient davantage de possibilités d’emploi.»

Dans une approche opérationnelle, on voit ainsi des mesures concrètes vers tous les États Membres. Des exemples plus précis commençant par la France qui a conclu un « Accord de Partenariat français » qui définit la stratégie d’intervention des fonds structurels pour la période 2014-2020, on voit une Bulgarie, qui bénéficie dorénavant d’un programme opérationnel «Développement des ressources humaines» « pour la mise en œuvre du Fonds social européen (FSE) au cours de la période 2014-2020. » , une Autriche qui bénéficiera de 18,03 millions d’euros provenant du Fonds européen d’aide aux plus démunis, ou une Roumanie qui va recevoir un montant considérable pour le même programme « Programme européen d'aide aux plus démunis ». A leur tour, les États se sont engagés de prendre des positions en matière d’emploi, par instaurant des réformes comme celles de nature fiscale afin d’encourager les entreprise d’embaucher, voire même des reformes «de protection sociale » ayant le but d’ «activer» « efficacement les personnes qui sont en mesure d’accéder au marché du travail, pour prendre en charge celles qui en sont exclues et protéger les individus contre les risques survenant tout au long de la vie. » . D’ailleurs, un outil d’analyse a été mise en place, afin de anticiper les problèmes au niveau social et de l’emploi, d’agir, donc plus rapidement au niveau institutionnel.

Surse : [http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_europ%C3%A9en_d%27aide_aux_plus_d%C3%A9munis European Commission - Press release 28/11 Poverty: Commission adopts Romanian programme to use over €441 million from Fund for European Aid to the Most Deprived

Commission européenne - Communiqué de presse Examen annuel de la croissance de l’UE 2015: un nouvel élan pour l’emploi, la croissance et l’investissement Bruxelles, 28 novembre 2014

Commission européenne - Fiche d'information Projet de rapport conjoint sur l’emploi – Questions fréquemment posées Bruxelles, 28 novembre 2014