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La source d'image : Centre Information Jeunes

Comme l'a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker dans son discours sur l'état de l'Union : "Souvent, nous nous montrons plus volontiers solidaires dans les situations d'urgence" (Commission européenne, 2016). Le mot d'ordre est lancé, c'est par le biais de la solidarité que les jeunes pourront prendre part à toutes sortes d'activités dont la finalité sera de remédier aux difficultés que traverses l'UE. Le corps européen de solidarité bénéficie d'un financement de la commission européenne qui sera redistribué aux associations et entreprises qui voudront recruter des jeunes. Les postes ainsi créés seront en vue d'un volontariat, d'un travail rémunéré, d'un stage ou d'un apprentissage, sur une durée de deux à douze mois.

Pour qu'une entreprise ou une association puisse prétendre à une aide du corps européen de solidarité, elle devra justifier l'adéquation de leurs besoins avec les valeurs que l'UE veut mettre en avant, telles que l'éducation, les soins de santé, l'intégration sociale, l'aide à la fourniture de denrées alimentaires, la construction d'abris, l'accueil, l'aide et l'intégration des migrants et des réfugiés, la protection de l'environnement ou la prévention de catastrophes naturelles.

En parallèle, les jeunes de 18 à 30 qui sont les citoyens européens, et qui souhaiteraient partir en mission, doivent s'inscrire auprès du corps européen de solidarité pour qu'ils soient mis en relation avec les entreprises ayant formulé des besoins. Les jeunes intéressés devront souscrire à la déclaration de mission du corps européen de solidarité et à ses principes. On y retrouvera, entre autres, le respect de la dignité humaine et des droits de l'homme, la tolérance, la justice, la solidarité, l'égalité...

L'objectif du corps européen de solidarité est de mobiliser 10 000 jeunes pour l'année 2017 et 100 000 pour l'Horizon 2020. On distingue deux types de projet : • des projets de volontariat, afin d'exercer des activités à plein temps et non rémunérées, grâce à l'octroi d'une subvention, • des projets professionnels, offrant la possibilité de trouver un emploi, un stage ou un apprentissage dans de nombreux secteurs.

Lorsqu'il s'agit d'un projet de volontariat, des indemnités seront perçues par les jeunes partis en mission. Elles devront couvrir les frais de nourriture, de logement, de voyage et d'assurance.

Dans le cadre des projets professionnels, un contrat de travail sera établi entre les jeunes et les entreprises mises en relation. Les closes des contrats seront rédigées en fonction des législations, réglementations et conventions collectives en vigueur dans le pays où se situe la mission. Quelques indemnités pourront être perçues concernant des déplacements, tel que les entretiens, par exemple.

A l'issue d'une mission, les jeunes Européens pourront bénéficier d'un certificat du corps européen de solidarité. Ce document apportera la preuve d'une mission effectuée avec succès, et pourra être reconnu par de futurs employeurs qui verront chez ces jeunes des qualités d'engagement, de solidarité, d'ouverture aux autres ainsi qu'aux différentes cultures européennes.

Sources

Commission européenne (2016). Questions et réponses sur le corps européen de solidarité. Repéré à http://europa.eu/rapid/press-release_MEMO-16-4168_fr.htm

Gotev G. (2016). La Commission lance un corps européen de solidarité. Repéré à http://www.euractiv.fr/section/europe-sociale-emploi/news/commission-launches-youth-volunteer-solidarity-corps/

Morgan S. (2016). Des eurodéputés pressent l'UE d’accélérer la lutte contre le chômage des jeunes. Repéré à http://www.euractiv.fr/section/europe-sociale-emploi/news/eu-told-to-do-more-to-tackle-youth-unemployment/