European_Political_Community_Prague_Summit. Press Service of the President of the Republic of Azerbaijanjpeg{ {European Political Community Prague Summit: Press Service of the President of the Republic of Azerbaijan}}

La guerre en Ukraine menée par la Russie depuis janvier 2022 questionne la coopération européenne au niveau européen et international pour des conséquences politiques et multilatérales de la coopération et la mise en œuvre des sanctions et alliances dans l’Europe. Sont-elles insuffisantes ? Est-ce un défi pour agir ensemble pour l’Europe ?

Cette nouvelle ‘structure’ a été décidée par les 27 États membres après un sommet européen les 23 et 24 juin 2022 derniers, à partir d’une proposition du 9 mai d’Emmanuel Macron, président de la République française et un des présidents du Conseil de l’Union européenne cette année, avec la finalité de “renforcer les liens entre l’Union européenne et ceux qui partagent ses valeurs sans en être membre”.

Selon un rapport de presse de l’Elysée : « la Communauté politique européenne a été créée afin de permettre davantage de coopération et de dialogue entre l’ensemble des pays du continent européen. Ce cadre permet ainsi de renforcer la coordination à l’échelle continentale sur les enjeux de politique étrangère et de sécurité ; de développer les liens en matière énergétique, de transport, de commerce, de recherche et d’éducation ; et de rapprocher les sociétés civiles et jeunesses du continent ».

Une collectivité politique, en conséquence, à l’échelle de l’Europe qui encourage la coopération en matière de protection des infrastructures, de lutte contre les cyber-menaces, la désinformation, des migrations, d’énergie – la dépendance énergétique étant un sujet majeur–, le transport ou le commerce. Cette communauté naissante s’est réunie pour la première fois le 6 octobre dernier à Prague sous la présidence tchèque du Conseil de l’Union européenne avec 44 chefs d’États européens.

​​« Je veux ici vous dire à quel point je pense que le moment que nous vivons est important à plusieurs titres. Le premier parce que c'est une très vieille idée qui est peut-être en train de devenir collectivement une réalité. C'est-à-dire que ce que nous avons voulu faire collectivement en réunissant ici à Prague, ces 44 États souverains, c'est l'idée que l'Europe se regarde comme un continent, quelles que soient ses formes, quelles que soient les organisations qui existent, et peut discuter entre États souverains et entre égaux de ses problèmes communs. Et c'est exactement ce dont nous avons besoin », a affirmé Macron lors de la conférence de presse à l’issue du premier sommet de la CPE.

Ce rendez-vous a permis d’aborder d’autres sujets au niveau européen comme le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ou les tensions en Méditerranée. Ainsi, Charles Michel, président du Conseil européen, et Emmanuel Macron ont parlé avec leurs collègues arméniens et azerbaijanis respectivement pour exprimer l’appui de l’UE. Cela s’est traduit par l’envoi d’une mission civile dans les deux pays.

«Cette réunion est extrêmement importante. Il s'agit de la première de cette nature, et elle revêt de l'importance, parce que nous partageons le même continent et sommes confrontés aux mêmes défis. ... Nous aurons l'occasion d'examiner comment nous pouvons essayer d'améliorer la coopération et la coordination afin d'accroître la stabilité, la sécurité et la paix. Nous avons également des défis communs en matière de migration et de mobilité», a conclu Michel.

Bibliographie :