Qatargate:de quoi s'agit-il ?
Certes, le scandale Qatargate a éclaté que récemment mais en réalité les faits remontent à 2021. En effet, les services de renseignement belges enquêtent alors sur des soupçons de corruption au sein du Parlement européen de la part d’agents marocains.C'est alors qu'en creusant qu'il s'est avéré que le Qatar est également impliqué ce scandale de corruption.
Au soir du 9 décembre, l’eurodéputée grecque Eva Kaïlí, vice-présidente du Parlement européen, est interpellée à son domicile bruxellois avec 150 000 euros cachés en petites coupures dans des bagages à main et des sacs de voyage. Également son père, qui tentait de prendre la fuite, est intercepté par les policiers avec près de 500 000 euros, car il a été averti quelques instants plutôt par sa fille a averti quelques instants plus tôt, Près de 1,5 million d’euros sont saisis ce jour-là par la police fédérale belge à l’occasion de 16 perquisitions qu'ils ont pu effectuées.
Ainsi, cinq personnes sont placées en détention provisoire et d’autres interpellations en Belgique ou encore en Italie s'en est suivie.
Comment ces événements ont-ils pu se produire ? Quelles sont les règles en place pour lutter contre un tel phénomène et comment peut-on les améliorer ?
Qu'en est-il du lobbying ?!!!
L'affaire Qatargate dépasse largement la dimension du lobbying. Elle révèle selon certains pensent qu'il a révélé des failles sur la transparence de l’institution et sur la régulation actuelle des activités d’influence extérieur. Il incombe alors à l'UE de prendre des mesures drastiques pour éviter qu'un scandale pareil se reproduise.
Aujourd’hui, le lobbying au niveau européen est principalement encadré par le registre de transparence. Entrée en vigueur et révisée en 2021, cette base de données – désormais commune à la Commission, au Parlement et au Conseil de l’UE – répertorie l’ensemble des entités qui souhaitent mener des activités de lobbying.
!!!Lobbying : quelle définition européenne ?!
Selon la Haute autorité pour la transparence de la vie publique en France, le lobbying se définit de la manière suivante dans l’Union européenne : “toutes les activités menées dans le but d’influencer les politiques et les processus de décision des instruments de l’Union, quel que soit le lieu où elles sont réalisées et quel que soit le canal ou le mode de communication utilisé”. Ainsi, sont considérées comme lobbyiste “toutes les organisations et personnes agissant en qualité d’indépendants, quel que soit leur statut juridique, exerçant des activités de lobbying”.
Cela concerne six catégories de lobbyistes: des cabinets de consultants, des entreprises et associations syndicales, des groupes de réflexion (think tanks) et institutions académiques, des organisations cultuelles, des représentations d’autorités locales et autres entités publiques”.
Toutefois, l'UE doit renforcer sa politique de transparence en mettant en place des réformes profondes pour endiguer la corruption et l'ingérence étrangère afin de préserver sa notoriété. Pour cela de nouvelles dans ce sens doivent voir le soir car ce qui s'est passé à Bruxelles est inadmissible.