La mis à jour de l’accord d’association devient nécéssaire au vu des données économiques, différentes de celles de 1999. Il faut noter que les négociations ont eu lieu dans un contexte où la primauté pour l’Algérie était de s’ouvrir vers l’extérieur.

Ce qui caractérise cet accord, il met à coopération deux partenaires inégaux : le PNB de l’UE est plus de 100 fois plus élevé que celui de l’Algérie,...cette dernière, représente moins de 1 % du commerce extérieur de l’UE mais l’UE représente 55 % de celui de l’Algérie, ce qui fait que les chocs éventuels ne frapperont pas les deux parties avec la même violence (sic)1*.

Une évaluation de l'impact de cet accord d'association depuis son entrée en vigueur en 2005 jusqu'à 2015 montre que le cumul des exportations algériennes hors hydrocarbures vers l'UE a juste effleuré les 14 milliards de dollars sur une période de dix ans, alors que les importations algériennes en provenance de l'UE ont été évaluées à 220 milliards de dollars durant la même période 2*.

Considérant que les objectifs économiques et commerciaux de l'accord d'association n'ont pas été atteints, surtout avec la baisse des revenus hydrocarbures, l’état algérien a jugé important de réévaluer l’accord, et développer les secteurs de l’énergie renouvelable, la pêche et la technologie.

sources: 1*/Pr. accord d'association Algérie-UE Bilan critique KHELADI Mokhtar Université de Béjaia (Algérie) 2*http://www.huffpostmaghreb.com/2015/10/10/laccord-dassociation-avec-leurope-un-desastre-enfin-reconnu-par-le-gouvernement-algerien_n_8273458.html http://www.huffpostmaghreb.com/2016/03/22/accord-association-correc_n_9520824.html