Lundi, 19 janvier, le président ukrainien Petro Porochenko a donné une conférence à l’université de Zurich. Suite à cette conférence, un entretien a été accordé au « Monde », qui raconte les sujets débattus.
Une première question concerne la mise en place des accords de Minsk, qui prévoient des mesures urgentes afin d’améliorer les conflits. Parmi des possibles solutions envisagées, ont été mentionnées: «un cessez-le-feu bilatéral immédiat», ainsi une décentralisation du pouvoir et un « statut spécial » aux contours non précisés pour les régions de Donetsk et Lougansk et pas dernièrement un contrôle « constant et actif » par l’Organisation for Security and Co-operation in Europe (OSCE) de la frontière entre les régions rebelles et la Russie, et la création d’une zone de sécurité le long de cette même frontière. Le président affirme que ces accords n’ont pas encore entrée en vigueur, grâce à une manque d’applicabilité de la part d’une partie. Cependant, d’autres mesures ont été initiées. Il s’agit d’un décret « silence d’artillerie », à partir du 9 décembre 2014. Ce décret a permis de réduire les bombardements de 40-50 par jour à 10. Ça montre que les russes peuvent tenir sous contrôle les terroristes et que de manière diplomatique les choses pourront être améliorées. Les président, se maintient, donc, optimiste dans l’Union Européenne qui la décrit unie et sa solidarité envers l’Ukraine est mondiale.
Une deuxième question s’adresse aux propositions du président Poutine par une lettre et qui, conformément aux certains rumeurs, ont été refusées. Monsieur Porochenko contredit ces affirmations, en déclarant que dès la réception de la lettre ils ont été prêts à cesser le feu si une garantie de la part de la Russie aurait été accordée et qui consistait que cet acte soit bilatérale et non pas unilatérale. Dans cette lettre monsieur Poutin s’est prononcé favorable à retirer l’artillerie du front, mais sans préciser la ligne. En retour, l’Ukraine s’est engagée de retirer son artillerie de la ligne tracée au Minsk. Sur la confiance de la part du président ukrainien aux propositions du Poutin, le président Porochenko répond que il manifeste plus de confiance face aux dirigeants européens, notamment en François Hollande, le président de la France et le chancelière allemande Angela Merkel que en Vladimir Poutin.
En ce que concerne la fréquence de dialogue entre ces deux chefs d’Etat, le président ukrainien affirme que ça se fait une fois toutes les deux semaine et que pour monsieur Poutin les conséquence économiques, comme la baisse du prix de pétrole, ne sont pas au cœur de leurs discussions, car l’Ukraine reste dans une sphère plutôt émotionnelle pour le président russe. Ukraine reste consciente dans la capacité militaire de la Russie, qui reste dominante à l’échelle mondiale, mais depuis ces actes, l’Ukraine ne se pas affaiblie, mais elle s’était renforcée car aujourd’hui 80% de la population veulent rejoindre l’Union Européenne face au 33% qui se sont manifestés auparavant et 60% sont ceux qui veulent adhérer à l’OTAN. Ces réactions montrent, surtout, un pays unie. Parmi les accomplissements réalisés durant sont mandat , le président ukrainien rappelle l’accord d’association avec l’Union Européenne et la construction d’une armée, ainsi à la question de satisfaction envers les pays occidentaux, il se déclare assez satisfait et fier d’être présent la manifestation à Paris, de 11 janvier, où les valeurs ont été plus forts que l’argent.
Sources:
http://www.lemonde.fr/ukraine/
http://www.romania-actualitati.ro/Portal/Russia-0