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L’Europe est une destination privilégiée par les migrants qui viennent y chercher une vie meilleure. Entre les pays en guerre, et ceux en crise économique, des mouvements de populations sont inévitables. Cela crée inévitablement des conflits et les pays européens, font face à une véritable crise migratoire. Les conditions d’accueil sont parfois déplorables, notamment dans les pays situés le long de la Méditerranée. Une tension se crée et une montée de xénophobie se fait sentir en Europe. Les députés européens sont donc en train de chercher des solutions pour améliorer les solutions et les conditions de vie des migrants en Europe.

La directive retour, qu'est-ce que c'est ?

La directive retour est le ce qui régit des normes et procédures applicables dans les Etats-membres au retour des ressortissants de pays-tiers en séjour irrégulier. Par pays-tiers, on entend pays n’appartenant pas à l’Union Européenne. Le 16 décembre 2020, résolution a été adoptée pour améliorer la politique de retour de l’Union Européenne. En effet, les députés européens estiment qu’il est important de respecter les droits fondamentaux des individus et de plus, souhaitent éviter des manquements comme il y a eu par le passé. En effet, en raison d’une application incohérente de la loi, il s’avérait que la détention des immigrés était imposé de manière systématique au lieu d’être considéré comme un dernier recours. Les députés souhaitent donc garantir le respect des droits de l’Homme et mettre en place les moyens nécessaires pour améliorer cette directive. Cette dernière n’avait pas été réévalué depuis 2014 selon le rapporteur Tineke Strik.

Une mesure vraiment efficace ?

"L’efficacité de cette politique ne devrait pas être mesurée uniquement sur le pourcentage de retours, mais devrait également tenir compte du sort des personnes renvoyées suite à leur arrivée dans le pays de destination." - Tineke Strik Le but de cette résolution est de rendre les retours plus efficaces. En effet, en 2019 bien que près de 500 000 décisions de retour aient été rendus par l’UE, moins d’un tiers des ressortissants ont actuellement été renvoyés. Pour se faire, il est prévu de prioriser les départs volontaires : cela donnerait la possibilité aux personnes de partir par eux-mêmes. Actuellement, les délais laissés pour les départs volontaires sont trop courts. Ce système est privilégié car il est plus simple à appliquer et plus durable. Le problème est que tous les pays ne sont pas en accord avec cette politique.

L’Europe est une destination privilégiée par les migrants qui viennent y chercher une vie meilleure. On peut se demander si le remaniement de cette directive retour aura un quelconque intérêt ; il est en effet difficile d’imaginer que des personnes prêtes à risquer leurs vies et parfois celles de leurs proches pour atteindre l’Europe dans des conditions parfois inhumaines et souvent dangereuses accepteront de quitter le pays de leurs pleins grés. Cela peut être une alternative à la détention mais est-ce réellement une réponse au problème de la migration en Europe?

Sources :

https://www.europarl.europa.eu/factsheets/fr/sheet/152/politique-d-immigration

https://www.occitanie-tribune.com/articles/27550/europe-migration-la-mise-en-oeuvre-de-la-politique-de-retour-de-l-union-europeenne-doit-etre-amelioree

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/frontiere-italienne-associations-aide-aux-migrants-ne-pourront-pas-visiter-local-mise-abri-1912326.html