Le 10 décembre dernier, le Conseil de l’Union Européenne a décidé de renouveler les sanctions prises à l’encontre de plusieurs personnalités congolaises en décembre 2016, ces dernières étant considérées comme « responsables de violences » en République démocratique du Congo par le Conseil. Ce renouvellement intervient alors même que les élections présidentielles s’apprêtent à avoir lieu au Congo ; ce qui a conduit le Ministre des Affaires Étrangères et de l’Intégration Régionale, Léonard She Okitundu à dénoncer « un cas flagrant d’ingérence inacceptable dans le processus électoral congolais de la part de l’UE ».