Dès 1999, la Commission européenne avait proposée aux pays membres de l’Union de faire évoluer l’espace aérien au niveau de l’Europe afin de construire un véritable ciel unique européen. Avec l’établissement de règles de gestion communes et une meilleure coopération entre les centres de contrôle aérien, ce projet vise alors à fluidifier le trafic aérien, à réduire le temps de voyage en empruntant les parcours les plus court et en effectuant le moins de détours possibles. Toutes ces mesures devaient par exemple permettres, de réduire les émissions des gaz à effet de serre et de faire des économies significatives de carburants, un bon point pour l’environnement mais aussi pour la compétitivité des compagnies aériennes européenne.
Une première série de mesures a alors été adopté en 2004. Pourtant, au bout de quelques années la Commission a estimée que les résultats de ces mesures n’étaient pas à la hauteur des attentes. (Processus d’intégration dans des blocs d’espace aérien fonctionnels, contrôle de la circulation aérienne, rentabilité et efficacité globale du réseau aérien européen). Une nouvelle proposition nommée « ciel unique II » a donc été adoptée en 2008 par la Commission européenne.
Le vendredi 25 novembre, Bruxelles a alors appelé « l'Allemagne, la France, l'Espagne et le Royaume-Uni à prendre les mesures pour réduire les retards dans leur espace aérien et dans leurs aéroports d'ici à la fin de 2012. » Bruxelles craint un échec du ciel unique européen. En effet, la Commission appréhende le fait que l’Europe ne puisse éventuellement pas faire face à l’augmentation de son trafic aérien dans les deux décennies à venir. Siim Kallas, vice-président de la Commission européenne chargé des Transports, a ainsi déclaré que "Nous courons le risque réel de prendre du retard et de nous retrouver dans l'impossibilité de répondre à la demande croissante de transports aériens, qui devrait quasiment doubler d'ici à 2030".
Pourtant, il n’y a malgré tout à ce jour que quelques pays européens qui sont prêts à concrétiser définitivement le projet d’un ciel unique européen en remplissant les objectifs fixés par la Commission. C’est pourquoi, Bruxelles tire aujourd’hui la sonnette d’alarme et appelle instamment les Etats membres à s’investir de façon plus importante dans ce projet et ce, afin d’être capable de faire face au risque annoncé de saturation du ciel européen.
Adama Traore et Axel Nicolas
Sources :
http://lci.tf1.fr/filnews/economie/ciel-unique-europeen-bruxelles-craint-un-echec-6845606.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ciel_unique_europ%C3%A9en
http://www.touteleurope.eu/fr/actions/economie/transports-tourisme/actualite/actualites-vue-detaillee/afficher/fiche/4537/t/44252/from/2307/breve/questions-reponses-le-ciel-unique-europeen.html?cHash=843e13f04a
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=8801
http://www.leparisien.fr/voyages/un-risque-de-saturation-de-l-espace-aerien-plane-sur-l-union-europeenne-25-11-2011-1740042.php