Dans un article de Libération du 25 novembre 2015 {{ Selon les données de la Banque mondiale, le viol et la violence conjugale représentent pour une femme âgée de 15 à 44 ans un risque plus grand que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme réunis }}. Le plus surprenant, ce sont les pays nordiques comme la Suède, la Finlande et le Danemark, des pays modèles en terme d'égalité homme/femme, qui sont en tête du classement des violences faites aux femmes.
	On pourrait admettre que les droits des femmes sont plus reconnus dans ces pays, elles osent plus parler de leurs problèmes par conséquent le taux de plaintes gonfle alors que dans d'autres pays la condition des femmes fait qu'elles n'ont pas d'autres alternatives que de se taire. Cela montre aussi que les taux d'agressions seraient bien supérieur à ceux publiés en réalité. Seulement 15% des femmes en France déposeraient plainte auprès des autorités . La condition des femmes et leurs considération  en tant qu'égales n'est clairement pas respecté et on peut alors se demander, à la publication de chiffres européens, quels pourraient être les réponse de l'UE? 



/// ((/public/829596-une-violence-mal-percue-parution-le-25-novembre-2015.png|829596-une-violence-mal-percue-parution-le-25-novembre-2015.png|C|829596-une-violence-mal-percue-parution-le-25-novembre-2015.png, janv. 2016))
	La violence est un terme très générique : il désigne les atteintes économiques, administratives, morales, psychiques, physiques et sexuelles : ce sont des faits que l'on retrouve dans le quotidien et y compris dans le monde du travail. Il y a peu de sources à ce sujet, le Conseil de l'Europe met cette thématique au cœur de ses engagements avec le Traité d'Istanbul de 2011 mais seulement 13 pays ont signé cette convention qui veut européaniser la lutte contre les violences faites aux femmes ; Selon Elisabeth Morin-Chartier, présidente de l'European Union of Women {{ c’est une question d’ordre privé qui doit absolument être portée sur la place publique}}. La Commission n'a qu'un rôle de soutient sur les initiatives nationales et il est peut être dommage qu'elle ai un rôle aussi faible quand on voit l'exposition politique et médiatique de cet organe.

	
	Le projet européen CARVE ''(Companies against gender violence)'' avec la fondation FACE ''(Agir Contre l'Exclusion)'' ont une approche différente en pointant du doigt la sphère du travail qui peut devenir un lieu de refuge pour les personnes victimes de maltraitances ou au contraire peut y être propice. C'est aussi une question du bien être de ses employés que les entreprises doivent prendre en compte, elles peuvent s'illustrer à travers différents programmes de détection et d'accompagnement malgré les coûts importants que nécessiterait une telle réorganisation, approximativement 2,5 milliards d'euros. 

	 En sachant que les femmes, sur une moyenne européenne, ont un salaire de 17 % moindre à poste et diplôme égal, nous sommes en droits de nous demander si justement la Commission n'a pas trouvé un nouvel aspect à son devoir de législateur avec cette fois, la certitude d'avoir plus de résonance que l'action du Conseil de l'Europe sur des habitudes beaucoup trop ancrées dans nos sociétés.