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COP 27 - Press image UNFCCC

Egypt. Sharm El-Sheikh. Environ 25 °C. 196 leaders du monde entier se sont réunis pour essayer de trouver des solutions pour lutter contre le changement climatique ou d’essayer de limiter la hausse des températures d’ici 2050 à 1,5 °C sur la planète. Chaque État doit contribuer à réduire l'impact climatique qui se reflète de plus en plus. En Europe, par exemple, l'été dernier a été le plus chaud jamais enregistré, selon le programme européen d’observation du changement climatique Copernicus.

Précisément la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (la COP 27) a pour but, depuis 1992, de réunir les 198 pays qui ont ratifié l’accord pour stabiliser la production de gaz à effet de serre afin d’éviter un changement climatique dangereux. Ce changement est presque évident aujourd'hui avec des sécheresses, inondations, déforestations et pollutions de l’air et des fleuves partout dans le monde.

“Les inondations catastrophiques ont touché 33 millions de personnes, plus de la moitié de nos femmes et de nos enfants, (couvrant) la taille de trois pays européens. Malgré sept fois la moyenne des pluies extrêmes dans le sud, nous avons lutté, alors que des torrents déchaînés arrachaient plus de 8 000 km de routes métalliques, endommageaient plus de 3 000 km de voies ferrées et emportaient les cultures sur pied sur 4 millions d'acres et ravageaient les quatre coins du Pakistan”, affirme le premier ministre du Pakistan, Shehbaz Sharif.

En effet, cette édition a été marquée par l’adoption d’une résolution, accréditée comme “historique” par ses promoteurs, sur la compensation de la dévastation causée par le changement climatique appelée «pertes et préjudices».

Ce fond spécifique marque un changement important, car c’est la première fois que les gouvernements ont pris la décision de mettre en place un mécanisme de financement pour aider les pays en développement à faire face aux pertes et préjudices. Pareillement, ils se sont accordés sur la création d’un comité de transition qui donnera des recommandations, opérationnelle, sur les nouveaux fonctionnements des financement et fonds lors de la COP 28 qui se déroulera l’année prochaine. La première réunion du comité transitoire devrait avoir lieu d'ici la fin du mois de mars 2023, ont-ils déclaré.

“Nous avons besoin d’un nouveau pacte financier avec les pays les plus vulnérables. J’y travaillerai avec nos partenaires en vue d’un sommet à Paris avant la prochaine COP”, a écrit Emmanuel Macron sur Twitter.

De l’autre côté, les conversations à propos de la réduction des émissions responsables du réchauffement ont fini dans la publication du texte final en réaffirmant la résolution de « poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C », se référant aux objectifs de l’accord de Paris.

Le problème c’est que les engagements des différents pays ne permettent pas de tenir cet objectif. D’après les analyses de l’ONU, ils permettent au mieux de limiter le réchauffement à 2,4 °C d’ici à 2100 nous pourrions arriver à une hausse catastrophique de plus de 2,8 degrés si la vitesse actuelle était maintenue.

L'Union européenne s’est dite « déçue » par l’accord sur les émissions : “Ce que nous avons là, c’est un pas en avant trop court pour les habitants de la planète. Il ne fournit pas assez d’efforts supplémentaires de la part des principaux émetteurs pour augmenter et accélérer leurs réductions d’émissions”, a estimé Frans Timmermans, le vice-président de la Commission européenne, à la session plénière finale.

Bibliographie :