Le Premier ministre slovaque pro-russe Robert Fico a décidé de stopper l’envoi d’aide militaire et financière à l’Ukraine. Cela fait suite au Conseil européen du 19 décembre dernier durant lequel le Volodimir Zelenski a déclaré son intention de ne pas renouveler un accord permettant l’acheminement de gaz naturel russe vers certains pays européens dont la Slovaquie via l’Ukraine. Si l’un accuse son homologue de « nuire aux intérêts et à l’économie de son pays », l’autre le soupçonne d’aider Vladimir Poutine « à affaiblir l’Europe ». La position de la Slovaquie vis-à-vis de la Russie semble marquer un tournant pro-russe significatif dans une Europe de l’Est encore sensible aux idées Russe. Ce choix politique illustre également un effritement de la position de l’UE face à Moscou, qui compte désormais plusieurs alliés comme la Hongrie ou encore la Slovaquie.
Mot-clé : Slovaquie
Face à la montée du nationalisme, des villes européennes se rebellent
dimanche 5 janvier 2020
Quatre capitales des pays européens de l'Est se sont unies le 13 décembre 2019 à Budapest, au travers d'un "pacte des villes libres", afin de mieux se faire entendre de l'Union Européenne et s'opposer à leurs gouvernements respectifs. La Pologne, la Hongrie, la Slovaquie et la République Tchèque doivent faire face à l'intérieur de leurs territoires à la montée d'un sentiment anti-nationaliste. Ainsi les maires des villes de Varsovie, Bratislava, Budapest et Prague ont créé une alliance et encouragent leurs concitoyens à les rejoindre dans leur mouvement pour l'écologie, pour l'ouverture des frontières et l'acceptation de l'immigration.
L’Europe centrale et ses basculements ultra-conservateurs. | Commentaires : 117
dimanche 22 janvier 2017
La Pologne, la Hongrie, la République Tchèque et la Slovaquie forment le « groupe de Visegrad » au sein de l'Union européenne. Dirigés par des majorités ultraconservatrices ou des exécutifs socio-démocrates ayant complètement rompu avec une politique de gauche, ces pays tracent aujourd'hui la voie d'une Europe des nationalismes, du repli sur soi, d’un discours identitaire et d’une lecture révisionniste de l'Histoire.