Les négociations du traité du Mercosur ont débuté en 1999, avec pour ambition de créer l’une des plus grandes zones de libre-échange du monde, rassemblant plus de 700 millions de consommateurs et comptabilisant entre 40 et 45 milliards d’importations et d’exportations. Cet accord supprime les droits de douane pour les principales industries exportatrices de l’Union européenne comme l’automobile, les machines ou encore les produits pharmaceutiques. Selon la Commission européenne, les droits de douane seraient supprimés pour 91% des exportations de l’UE vers le Mercosur, puis 92% des pays sud-américains vers l’Union. En 2019, les négociations se concrétisent et donnent forme à un premier accord politique. Néanmoins la ratification est loin d’être obtenue du fait des contestations de différents Etats membres qui contestent l’établissement de ce traité du fait de normes environnementales européenne et sud-américaine très différentes, ces protestations proviennent principalement des agriculteurs européens. Malgré ces remises en question, le 6 décembre dernier la présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen a conclu les négociations avec les chefs d’Etat brésilien, paraguayen, argentin et uruguayen, lors du 65e sommet du bloc latino-américain à Montevideo.