Ce mercredi 6 janvier 2021, les États-Unis ont vécus ce qui semble être la goutte de trop pour les anti-trump du monde entier.
Le Capitole qui accueillait ce jour là la séance de certification de la victoire à la présidentielle du démocrate Joe Biden a dû être évacué alors que des émeutes avaient lieu à l'extérieur. Les supporters de Trump ont finalement réussi à rentrer de force dans le Capitol où des scènes tant ahurissantes que extrêmement violentes ont eu lieu.
Le Conseil de l'Europe horrifié
Rik Daems, l'homme politique belge flamand, occupe le poste de Président de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) depuis janvier 2020. C'est sur son compte Twitter personnel que le Président de l'APCE a commencé à dénoncé les événements. Le lendemain, le jeudi 7 janvier 2021, c'est sur les sites officiel de l'APCE et du Conseil de l'Europe qu'une déclaration complète de M. Daems a été communiquée.
Des événements qu'il dénonce avec des mots forts: " une attaque contre la démocratie par une foule extrémiste, incitée par de fausses revendications et des déclarations irresponsables au plus haut niveau politique", le tout accompagné d'un détournement du slogan de Trump "#makedemocracygreatagain".
En tant que représentant du Conseil de l'Europe, il incarne lui-même ses valeurs et son rôle de "défenseur de la démocratie, des droits de l'homme, des libertés fondamentales et de l'État de droit tels qu'ils sont consacrés par la Convention européenne des droits de l'homme".
"Qui ne dit mot, consent"
Ces mots, également prononcés par le Président de l'APCE, résonne avec la vague de dénonciation européenne à la suite de ces événements. La France, l'Allemagne ou encore la Suède, ont dénoncé via divers outils cette atteinte à la démocratie.
L'extrême droite européenne a elle aussi exprimé sa "grande inquiétude" comme l'a dit le Président du Conseil des ministres italien Giusseppe Conte. Il n'a pas été le seul à réagir puisque l'Autriche, la République Tchèque et les Pays-Bas ont eux aussi pointé du doigt la gravité des actions des manifestants pro-Trump. Seul quelques exécutifs des états membres ont pour le moment fait le choix de garder le silence, la Pologne et la Hongrie notamment.
Sources:
How Europe’s far right responded to pro-Trump Capitol riots, https://www.aljazeera.com/news/2021/1/7/far-right-capitol-riots, consulté le 10 janvier 2021.
Le Président réagit à « l’attaque contre la démocratie » au Capitole américain : « Qui ne dit mot, consent », https://pace.coe.int/fr/news/8150/pace-president-reacts-to-assault-on-democracy-at-the-us-capitol-who-does-not-speak-up-consents-, consulté le 10 janvier 2021.
Les dirigeants européens condamnent (presque) tous l’envahissement du Capitole - Le Point, https://www.lepoint.fr/europe/les-dirigeants-europeens-condamnent-presque-tous-l-envahissement-du-capitole-07-01-2021-2408612_2626.php, consulté le 9 janvier 2021.