Cette semaine mercredi le 23 janvier, le premier ministre du Royaume Uni David Cameron a fait son discours historique qui a choqué tout le monde et a suscité de nombreuses discussion à traves l’Europe. David Cameron a parlé nettement qu’il va proposer un référendum en 2017 pour décider de rester ou pas dans l’Europe en cas d’une victoire aux élections de 2015. Maintenant les anglais se posent la question pour savoir leur premier ministre était vraiment sérieux. Qui va perdre vraiment dans cette procédure de sortie de l’Union, l’UE ou Royaume Uni ? Verra-t-on des pertes réciproques pendant ce processus de sorite? En effet Cameron, pendant son discours, a fait son analyse personnelle de la situation dans laquelle l’UE se trouve en précisant ses lignes rouges et ses principes et aussi ses attentes de l’UE. Cameron a critiqué systématiquement l’UE sur le fait que cette dernière n’a pas de flexibilité, adaptabilité et une opinion de l’ouverture. Cependant il s’est exprimé de façon menaçante en précisant que son pays n’aura pas l’intention de rester dans les frontières de l’Europe si celle-ci ne se renouvelle pas avec les réformes fondamentales. D’ailleurs les hommes d’affaires britanniques ont soutenu leur premier ministre sur ces propos souhaitant d’avoir une Europe plus compétitive, plus ouvert et plus flexible assurant la place de Royaume Unie au sein de l’Union. Pendant ce discours on a eu l’impression qu’à l’époque les anglais étaient forcés à rejoindre l’Europe que maintenant les règles sont changées et que l’Europe ne se tient plus donc ils ne se sentent plus européens. Certains députés européens ont pris ces propos comme un chantage, comme Daniel Cohn-Bendit. « Chantage, c'est peut-être un grand mot » selon le Directeur de Notre Europe Yves Bertoncini car Cameron est dans une situation contraignante de prendre de telle position pour répondre aux eurosceptiques et indépendantistes. Le député anglais, membre du parti des Démocrates libéraux, Graham Watson prend en compte aussi les enjeux et les problèmes intérieurs de son pays vis-à-vis de la situation actuelle qui résulte d’une dépression économique d’une ampleur grave et que les anglais n’ont pas le luxe de parler d’un référendum qui peut mettre en danger les investissements selon Graham Watson. Alors que pour certains députés européens la discussion était inutile, notamment le président du Parlement européen a insisté sur l’importance de se focaliser sur la croissance, l’emploi plus tôt que sur des discussions autour des traités. On a vu le même point de vu chez le président du Parti populaire européen Joseph Daul qui a déclaré que « nous ne renégocierons pas les principes fondamentaux qui nous ont apporté paix et prospérité sur le continent ; principes qui ont été négociés et acceptés par le Royaume-Uni durant quarante ans ». Peut-on penser une Europe sans les anglais ? Peut être oui, peut être non car il y a eu beaucoup de changements depuis l’adhésion du Royaume dans la l’Union européenne. Même si l’Angleterre n’était pas un pays fondateur mais il a été au fil de temps un élément majeur de l’UE. Il n’est pas difficile à prévoir qu’en cas d’une sortie de l’Angleterre, l’UE va perdre l’un de ses éléments majeurs qui jouait un rôle clé notamment dans la politique étrangère, de défense. Etant un allié fidèle des Etats Unis, le Royaume Uni a eu toujours son mot dire sur la scène internationale et dans les affaires diplomatiques.

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