La Corse : l’ile renommée pour la beauté de ses paysages, connue aussi comme le lieu de naissance de premier empereur français : Napoléon Bonaparte, connaît enfin une « sortie » de ses difficultés financières.
Après avoir effectué une visite sur l’île, le président du Conseil Economique et Social Européen, Henri Malosse a constaté la gravité du niveau de l’érosion du littoral. Des mesures sont donc, impératives à trouver, afin de régler ces aspects qui relèvent des réels enjeux socio-économiques. C’est dans ce cadre que l’Union Européenne est invoquée comme potentiel moyen de sortir de cette situation et de sauver cette île pleine d’histoire. Située au cœur de la Méditerranée, la Corse a une histoire complexe, car elle est remplie des revendications culturelles fortes.
Carole Biolchini, le responsable d’un restaurant situé dans la proximité, attire l’attention sur la situation dans laquelle les petites plages sont de plus en plus occupées, et donc, il existe de moins en moins espace pour l’accueil des touristes. Il souligne, donc, l’importance des grandes plages qui peuvent encore se redresser. Le président Malosse reste confiant dans la possibilité de financement de la part de l’Union Européenne, en invoquant le célèbre plan d’investissement, annoncé par le président de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker, au début de son mandat. Ce plan est destiné à contribuer aux investissements qui favorisent surtout la croissance économique et l’emploi. A l’occasion de cette visite, l’association « Action Littoral Corse », l’initiatrice de cette visite, prend une courte interview aux acteurs présents, afin de connaître leur position et les éventuelles solutions apportées. Comme réponses, l’association affiche le constat fait par le président Malosse, qui se rend compte d’un mal suivi des activités économiques et des emplois inhérents, car au présent la seule méthode pour consolider la plage consistait en mettre des sacs de sable par de moyens privés. En revanche, cette méthode n’assure pas une solution à long terme. Selon lui, la création d’un syndicat mixte intercommunal s’impose. Il devra regrouper tous les acteurs, incluant les professionnels, les défenseurs de l’environnement, la chambre de commerce, le département et la Collectivité territoriale de Corse. Il affirme que :
« Ce syndicat peut être le fer de lance d’un développement économique, d’une politique d’aménagement du littoral visant, à la fois, à reconstituer les plages, à promouvoir l’activité touristique, mais aussi à aménager, à replanter des genévriers, donc à préserver l’environnement. » Ce n’est pas un premier appel de la part de la région vers les fonds structurels européen, car on retrouve des financements qui ont été accordés pour la période 2007-2013. Dans cette période, donc, la Corse a bénéficié d’un montant de 248 millions d’euros avec une obligation forte que ces fonds servent prioritairement l’innovation et l’emploi (c’est la stratégie du Conseil Européen de Lisbonne). Les missions de coordination des projets européens, reviennent aux structures publiques, dont la Préfecture ainsi la Collectivité Territoriale de Corse. Cette dernière occupe une place centrale dans la gestion de ces fonds.
Malgré ces investissements, l’île reste une priorité dans l’agenda de collectivités locales, qui restent confiantes en un possible aide de la part de l’Union Européenne, afin d’éviter une dégradation majeure de cette île.
Sources:
fr.wikipedia.org/wiki/Corse
http://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/2015/01/17/erosion-du-littoral-corse-une-aide-possible-de-l-europe-635006.html
http://www.francebleu.fr/infos/des-fonds-europeens-pour-lutter-contre-l-erosion-du-littoral-corse-2075905
http://www.corsenetinfos.fr/Henri-Malosse-La-lutte-contre-l-erosion-du-littoral-corse-doit-etre-la-priorite-immediate-_a13341.html