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Dans un monde où l’usage des médias sociaux par les mineurs est devenu massif, la vulnérabilité de ces jeunes utilisateurs face aux contenus inappropriés, à la manipulation algorithmique ou au cyberharcèlement suscite une inquiétude croissante. Consciente de ces enjeux, la députée européenne grecque Eleonora Meleti, membre du Parti populaire européen (PPE), s’est engagée activement en faveur d’un cadre européen plus protecteur. Le 26 septembre 2025, la commission « Culture et Éducation » (CULT) du Parlement européen a approuvé à l’unanimité les amendements qu’elle a proposés sur la protection des mineurs en ligne. Cette adoption marque une étape importante dans la construction d’une politique numérique centrée sur l’enfant au sein de l’Union européenne. Parmi les propositions d’Eleonora Meleti figure la création d’un « âge de maturité numérique » (digital maturity age) uniforme à l’échelle européenne. L’objectif : offrir à tous les enfants de l’Union, quel que soit leur pays de résidence, un socle commun de protection face aux risques du numérique. La députée insiste également sur la nécessité d’encadrer le phénomène des « enfants-influenceurs », dont l’exposition médiatique précoce peut mener à une forme de commercialisation de l’enfance. Selon elle, il devient urgent de réguler cette activité afin de protéger la vie privée, la santé mentale et les droits économiques des mineurs concernés. Ces amendements prévoient aussi le renforcement du contrôle parental dès le premier usage des réseaux sociaux, ainsi que le développement d’outils d’éducation numérique dans les écoles. Meleti défend ainsi l’idée d’une « Europe protectrice », capable d’accompagner les jeunes citoyens dans leur apprentissage du numérique. Les plateformes sociales ne sont plus de simples lieux de divertissement : elles constituent désormais des espaces de socialisation, d’apprentissage et de construction identitaire. Cette mutation accentue la responsabilité des pouvoirs publics. Pour Meleti, il ne s’agit pas de restreindre la liberté d’expression des jeunes, mais de leur garantir un environnement sûr, où la technologie sert le développement plutôt qu’elle ne l’expose au risque. Adopter un cadre européen cohérent signifie qu’un enfant grec, espagnol ou lituanien doit pouvoir bénéficier des mêmes garanties de sécurité numérique. Cette harmonisation constitue un pas essentiel vers une citoyenneté numérique partagée et responsable. L’initiative de Meleti s’inscrit pleinement dans la logique de « l’enfance au cœur de l’agenda numérique européen », défendue par plusieurs institutions européennes. Le fait que les amendements aient été adoptés à l’unanimité témoigne d'une reconnaissance commune du problème. Meleti souligne toutefois une faiblesse majeure : « Chaque pays ne peut pas avoir des règles différentes. Les enfants ont besoin d’un bouclier commun à toute l’Europe. » La mention spécifique des enfants-influenceurs enrichit le débat : elle révèle une dimension souvent négligée, celle du travail invisible des mineurs sur les réseaux, de la monétisation de leur image et de la surexposition médiatique dès le plus jeune âge. Cependant, plusieurs défis demeurent. Premièrement, la mise en œuvre nationale : même si les lignes directrices européennes progressent, leur transposition reste inégale d’un État membre à l’autre.Il faut également éviter que la régulation ne restreigne indûment la liberté d’expression ou le droit à l’information. Eleonora Meleti s’impose aujourd’hui comme une figure montante du Parlement européenen ce qui concerne les enjeux relatifs à la protection des mineurs et la gouvernance numérique.L’adoption de ses amendements envoie un signal fort : celui d’une volonté politique partagée de créer un espace numérique européen sûr, éducatif et éthique. Mais le succès de cette démarche dépendra de la coopération entre institutions, États membres et plateformes privées. L’Europe a désormais l’occasion de devenir un modèle mondial de régulation équilibrée, conciliant innovation et protection des plus jeunes. Sources : https://www.iefimerida.gr/politiki/eleonora-meleti-egkrithikan-tropologies-gia-paidia https://www.thetoc.gr/politiki/article/xastouki-tis-eleonoras-meleti-sta-social-media-egkrithikan-omofona-oi-tropologies-tis-gia-tin-prostasia-ton-anilikon/